Capital d'amorçage, France, capital investissement, capital risque, crise, business angels, corporate venture, start-up, SWOT, Small Business Administration, auto-entrepreneur, France Investissement, CDC Entreprises, OSEO, New Innovation Foundation
« L'innovation est une alliance entre recherche, marketing, instinct, imagination, produit et courage industriel » (Antoine Riboud). C'est un moyen indispensable pour que l'entreprise puisse croître, se différencier et apporter de la valeur à son produit, service ou procédé. Toute la difficulté repose sur son intégration en tant que composante majeure d'une stratégie, dès les premiers stades de la vie des entreprises, afin qu'elles soient préparées aux enjeux de la concurrence internationale, et qu'elles participent au développement de l'économie nationale. Fruit de programmes de recherche, d'études, de développement de prototypes, l'innovation requiert un important budget dont ne disposent pas tous les entrepreneurs, petites ou moyennes entreprises, même après plusieurs années d'existence. Ces derniers doivent alors trouver des fonds, nécessaires à l'aboutissement d'un projet ou au développement de l'entreprise, avec la contrainte que peu d'acteurs du financement sont prêts à s'engager lorsque les perspectives sont trop imprévisibles.
C'est précisément le rôle du capital-risque, qui consiste, pour un investisseur, à entrer au capital de sociétés innovantes, à fort potentiel de croissance et ayant besoin de capitaux propres, dans l'attente d'une forte rentabilité en contrepartie du risque encouru. Nous nous intéresserons ici plus particulièrement au capital d'amorçage, sous-segment de l'activité précédente, qui intervient du stade de projet technologique, jusqu'aux premières années de la vie de l'entreprise. Sa fonction est déterminante dans la transformation d'un concept novateur en une entité juridique solide, commercialisant un produit ou service performant, et donc dans l'arrivée sur le marché d'entreprises compétitives.
Alors que ce type d'opérations est très développé dans certains pays comme les Etats-Unis où la culture de l'entreprenariat et du risque est forte, la France semble être un pays où la rencontre entre un projet innovant et son financement se fait encore difficilement. En effet, même si le gouvernement français intègre de mieux en mieux l'enjeu majeur pour l'économie que représente le soutien des PME - qui bénéficient d'un environnement qui s'est amélioré, comme en témoigne la palette de dispositifs en leur faveur (aides et garanties publiques, crédits d'impôt, conditions de paiement, accès aux appels d'offres…) - toutes les conditions ne sont pas aujourd'hui réunies pour favoriser l'essor du capital d'amorçage et le financement des « jeunes pousses » à risque. De plus, dans un contexte de crise financière et de ralentissement économique mondial, il est vital pour elles de pouvoir faire appel à des investisseurs spécialisés, qui leur apporteront une expertise, un accompagnement et une plus forte crédibilité en complément de ressources financières.
On peut ainsi se demander comment résoudre la problématique suivante : quelles solutions pourraient être mises en place pour renforcer l'activité du capital d'amorçage en France ?
[...] p - La maîtrise du risque lié au projet . p - L'anticipation des perspectives . p - Le raisonnement des investisseurs . p - La gestion du risque . p - La gestion de l'activité . p38 III Les solutions face à la faiblesse du capital d'amorçage en France . p - Un premier pas récent vers une amélioration . [...]
[...] Destiné aux entrepreneurs et chercheurs, il encourage la recherche, la création et le développement de produits novateurs pour des agences de recherche et laboratoires fédéraux, et les pousse à créer des start-up innovantes dans un premier temps, puis à commercialiser leurs produits. Ces agences externalisent en quelque sorte une partie de leurs recherches à des PME, et doivent leur attribuer de leur budget. La sélection des projets se fait en trois phases, accompagnées de montants unitaires allant de 100000 dollars lors des premiers tours, à 850000 dollars pour les meilleurs prototypes, et pouvant dépasser ce seuil en fonction de leur potentiel. Ce dispositif joue un rôle majeur pour le dynamisme et le développement économique. [...]
[...] [ ] Les chercheurs sont d'excellents scientifiques mais ils restent souvent éloignés d'une logique de conversion commerciale et industrielle de leurs découvertes 66 Pour renforcer cette dynamique d'entrepreneuriat, il existe plusieurs leviers tels que l'incitation à la mobilité des chercheurs, l'orientation plus marquée vers une recherche appliquée (par opposition à la recherche fondamentale), l'externalisation de projets, le soutien aux incubateurs existants, et l'attribution de fonds supplémentaires aux fonds d'investissement de certains laboratoires. La création du fonds d'amorçage de l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) en 2006 est un bon exemple. Sa maison-mère INSERM Transfert SA (ellemême filiale privée de l'INSERM) n'avait investi que 800000 euros entre 2002 et 2006 dans des projets d'amorçage biotechnologiques. [...]
[...] à l'origine d'une rupture dans la chaîne du financement des start-up . p Analyse des barrières au financement des projets à risques . p - Les obstacles à un développement vertueux . p - Un particularisme français . p - L'aversion au risque . p - Chez les entrepreneurs . p - Chez les investisseurs . [...]
[...] La SBA propose de nombreux programmes d'aide aux entreprises, qui ont pour fonctions principales de : contrôler l'application de la loi qui impose qu'une partie des marchés publics soit réservée aux PME ; veiller à ce que les spécificités des PME soient prises en compte lors de la rédaction de réglementations, notamment dans les domaines administratifs, fiscaux et juridiques ; mettre à la disposition des chefs d'entreprises des dispositifs de formation et de conseil ; garantir certains prêts alloués aux PME et soutenir l'activité du capital risque. C'est ce dernier objectif qui est décisif pour le capital d'amorçage et qui explique, entre autres, le fort développement de ce secteur aux Etats-Unis. - 39 - ESSEC M.S. En Europe, la Commission a adopté un plan qui s'en inspire, le 26 juin 2008. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture