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La dette publique de la Belgique est de 97,9% du PIB en 2009 alors qu'elle n'était en 2007 que de 84%. C'est la raison pour laquelle, la Belgique devra faire attention afin d'éviter l'effet « boule de neige » c'est-à-dire le fait que l'État effectue de nouveaux emprunts (de nouvelles dettes) pour pouvoir rembourser seulement les intérêts des emprunts précédents.
La Belgique a déjà connu cette situation dans les années 80. Rappelons que la Belgique faisant partie de l'Union européenne et ayant adopté la monnaie européenne doit ramener sa dette publique à un niveau inférieur à 60% de son PIB afin de pouvoir respecter le Traité de Maastricht (voir plus bas). Au sein de la zone euro, la Belgique occupe la troisième place parmi les pays les plus endettés suivie de l'Italie et de la Grèce.
Aujourd'hui (février 2010), la dette publique belge est estimée à environ 335 milliards d'euros. Ainsi, si on estime que la population belge compte 11 millions d'habitants, avec une dette d'une telle ampleur, chaque habitant aurait une dette d'un peu plus de 30 454 euros.
Au travers de ce travail, nous avons essayé de retracer l'évolution de la dette publique belge, de mettre en évidence ses difficultés et de développer les diverses stratégies mises en œuvre par le gouvernement belge pour résoudre les différents problèmes liés à cette dette.
[...] Rappelons que les traités européens ne permettent pas en pratique à un pays en difficulté d'être aidé par les membres de la zone euro. Un plan a néanmoins été mis en place par les pays membres qui prévoient d'apporter une aide financière de 30 milliards d'euros à la Grèce à un taux d'intérêt inférieur à celui du marché c'est-à-dire à un taux de 5%. La Belgique devrait apporter 1 milliard d'euros et l'Allemagne, étant la première économie européenne, devrait quant à elle apporter 8,4 milliards d'euros, soit la part la plus importante. [...]
[...] Rappelons les principaux moyens que peut utiliser l'Etat : 1. Réduire les dépenses Un des arguments avancés par certains auteurs est la réduction des aides sociales octroyées à la population. Néanmoins, de nombreux auteurs s'opposent à une telle pratique. Ceux-ci insistent sur le fait que l'argent public sert à financer notamment la sécurité, la santé, l'entretien des routes et l'éducation et donc ainsi réduire les inégalités au sein de la population. Réduire les dépenses de l'Etat aurait pour effet d'accroître donc les inégalités sociales. [...]
[...] Il s'agit du Portugal, de l'Irlande et de l'Espagne. Des pays qui ont un emprunt tellement important qu'on s'inquiète quant à leur capacité de le rembourser. En effet, l'agence de notation Standard & Poor's a décidé de modifier la note du Portugal, passant de AA- à (notation toutefois supérieure à la Grèce, voir tableau ci-dessus), indiquant ainsi son inquiétude quant à la capacité du Portugal à rembourser ses emprunts. Le Portugal qui prévoit une dette publique de 86% du PIB en 2010. [...]
[...] Ce type de dépenses va néanmoins diminuer légèrement pour atteindre 17% des dépenses totales ; L'augmentation des dépenses due au développement des voies de communication tel que le développement d'un vaste réseau autoroutier Ces dépenses sont estimées à 300 milliards de francs belges pour l'année 1983 avant de se stabiliser à 270 milliards de francs belges, dans les années 90, c'est-à-dire 12% des dépenses totales ; La hausse des dépenses de soins de santé entre 1970 et 1982 ainsi qu'entre 2003 et 2009 (voir graphique page suivante). Source : Banque Nationale de Belgique (BNB). [...]
[...] Idem. Appellation donnée par certains auteurs pour désigner la Grèce, le Portugal, l'Espagne et l'Irlande. Article 104 du Traité de Maastricht, paragraphe 2 et 3. Propos de PIERRE-HENRY.T recueillis au sein du journal le soir du jeudi 15 avril 2010. Propos recueillis de KULA B., économiste au Crédit Agricole. Propos recueillis de Delannoy E. au sein du magazine L'Expansion. Propos de JUNCKER, J-C., président de la banque centrale européenne. Propos de KORBEL, A., journalise au sein du journal d'information Contrepoint. [...]
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