ANRU, agence nationale pour la rénovation urbaine, programme national de rénovation urbaine, PRNU, droit 'auteur, dessins et modèles, protection des dessins et modèles, loi, droit,
Pendant longtemps, la doctrine s'est demandée si la législation sur le droit d'auteur et celle relative aux dessins et modèles n'avaient pas des champs d'application distincts. On aurait pu en effet considérer, à l'instar de certaines législations étrangères que la législation sur les dessins et modèles protège uniquement les créations relevant de l'art industriel (les vêtements, meubles ou outils ménagers, etc.) ou que le doit d'auteur se consacre à protéger l'art pur (les peintures, sculptures...). Le Bâtonnier Pouillet à eu un rôle déterminant pour mettre un terme à ces fluctuations et consacrer le principe de l'unité de l'art selon lequel on ne peut imposer au juge, le rôle d'un critique d'art considérant que « la destination plus ou moins utile des objets n'enlève rien au génie qui les a créés ». Ce principe a alors été consacré par la loi du 11 mars 1902 et ensuite la loi du 14 juillet 1909 a consacré la règle pour faire bénéficier les dessins ou modèles du cumul de protection. Par ailleurs, la directive européenne d'harmonisation des législations sur les dessins et modèles du 13 octobre 1998 choisie aussi la règle du cumul dans son considérant n°8 elle énonce « qu'en l'absence d'harmonisation de la législation sur le droit d'auteur, il importe de consacrer le principe du cumul , d'une part, de la protection spécifique des dessins et modèles par l'enregistrement, et , d'autre part, de la protection par le droit d'auteur tout en laissant aux états membres la liberté de déterminer l'étendue de la protection par le droit d'auteur et les conditions auxquelles cette protection est accordée ». Le droit français transpose cette directive par l'ordonnance de 2001 et considère qu'il n'existe qu'un seul acte, d'où le principe de l'unité de l'art, lequel englobe tous les dessins ou modèles, qu'ils soient industriels ou purement artistiques, il y a en France un cumul total de protection. Le principe en est posé par deux dispositions, l'article L.112-1 du Livre I Code de la propriété intellectuelle dispose que « les dispositions du présent livre protègent les droits des auteurs sur toutes les oeuvres quelle qu'en soit la destination », enfin l'article L.513-2 du Livre V du Code de la propriété intellectuelle prévoit parallèlement que l'enregistrement d'un dessin ou modèle confère à son titulaire un droit de propriété « sans préjudice des droits résultant de l'application d'autres dispositions législatives, notamment des livres Ier et III (relatifs au droit d'auteur) ». En conséquence, pour décider du mode de protection d'un dessin ou modèle, il n'y a pas lieu de distinguer s'il s'agit d'un dessin ou modèle artistique ou industriel. Tout dessin ou modèle peut être protégé au choix du créateur, alternativement ou cumulativement, par le droit d'auteur et/ou par la législation sur les dessins ou modèles, sauf si intervient un des motifs d'exclusion de ces deux types de droits. Il en résulte qu'un modèle de chaussure relevant de l'art industriel bénéficie de la protection d'un tableau de grand peintre, oeuvre purement artistique. Sur le plan judiciaire, le principe de l'unité de l'art emporte une conséquence fondamentale. Il signifie que le titulaire qui a enregistré sa création auprès de l'institut national de la propriété industrielle bénéficie automatiquement de la protection cumulative de deux lois, la protection du livre V dans la mesure où l'enregistrement a été effectué et du livre I qui existe du seul fait de la création. Mais, il s'agit de déterminer les conséquences d'un tel cumul sur la protection accordée au créateur, notamment sur les conditions d'accès à la protection et sur les effets de la protection. Le créateur bénéficie-t-il ainsi de la protection plus large et plus efficace ?
[...] L'article 140 de la LFI 2008 prévoyait l'actualisation des ZUS et une réforme de la géographie prioritaire. Le CMPP d'avril 2008 appelait également cette réforme. Le rapport des parlementaires G Hamel et P. André remet en cause ce zonage, qui enferme les quartiers sur eux-mêmes plutôt que de contribuer à leur meilleure insertion dans la ville Ils préconisent le retour à l'échelle communale qui se traduirait par un intérêt moindre pour les quartiers difficiles. Une loi devrait être votée en 2011 visant à refonder les principes de contractualisation. [...]
[...] - Le pilotage de la rénovation des collèges les plus dégradés des quartiers prioritaires, décidée dans le cadre du plan Espoir Banlieues lancé en 2008. - Le pilotage des internats d'excellence, institués par la LFR 2010 (objectif places). II. La rénovation urbaine n'a cependant pas atteint tous ses objectifs et l'ANRU a vu ses missions redéfinies depuis la réforme de la gouvernance de la politique de la ville en 2009. A. La rénovation urbaine n'a pas atteint tous ses objectifs 1. [...]
[...] L'ANRU subventionne ainsi le PNRU à hauteur de 11 milliards d'euros, mais le montant global de subventions atteint 40,8 milliards d'euros. Au 31 décembre 2009, le financement du PNRU était réparti comme suit: - à la charge de l'ANRU ; - à la charge des collectivités territoriales ( pour les villes et les établissements publics de coopération intercommunale pour les régions pour les départements) ; - pour les maîtres d'ouvrage (les bailleurs sociaux) ; - pour les autres contributeurs Un effort important de destruction/réhabilitation de logements articulé avec un volet social. [...]
[...] Rapport d'information au nom de la commission des finances du Sénat sur l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) et la politique de la ville, Par M. Philippe Dallier, juin 2010. Rapport fait à la demande du premier ministre sur la révision de la géographie prioritaire et la contractualisation de la politique de la ville, Assemblée Nationale, Sénat, septembre 2009 rapport Ville et logement du Sénat sur le PLF 2011 remarquait que ce financement serait complété par la mobilisation d'un fonds de péréquation géré par la caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS) pour 2011, et que le financement du PNRU à partir de 2012 n'était pas encore assuré. [...]
[...] L'Agence apporte son soutien financier aux collectivités locales, aux établissements publics et aux organismes privés ou publics qui conduisent des opérations de rénovation urbaine dans les ZUS et dans les quartiers présentant les mêmes difficultés socio-économiques (article 6 de la loi du 1er août 2003). Le Programme National de Rénovation Urbaine prévoit au total la rénovation de 490 quartiers répartis dans la France entière à l'horizon 2013. Le programme de rénovation urbaine est un des axes essentiels de la politique de la ville. L'évaluation critique qui est aujourd'hui faite de cette dernière emporte des conséquences sur le fonctionnement de l'ANRU dont les missions ont été redéfinies. [...]
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