Equité d'accès aux soins, dépendance, transparence et responsabilité : devant l'ensemble des controverses des politiques sanitaires, l'alliance SANOFI/OPELLA s'immisce.

Voici 5 idées de sujets et problématiques de mémoire concernant la souveraineté sanitaire, avec des documents et mémoires déjà existants sur ce thème.

Sujet 1 : l'équité de l'accès aux soins. Entre disparités économiques et géographiques 
Sujet 2 : les crises sanitaires au centre d'un équilibre fragile 
Sujet 3 : la souveraineté sanitaire face aux dépendances extérieures
Sujet 4 : l'alliance entre Sanofi, CD1R et Opella - entre alliance et dépendance
Sujet 5 : transparence et responsabilité face aux défaillances gouvernementales

Sujet 1 : l'équité de l'accès aux soins. Entre disparités économiques et géographiques 

La compétence de l’État à assurer à ses citoyens un accès à la santé de façon équitable est une problématique très importante dans le cadre de la souveraineté sanitaire, et soulève de multiples questions concernant les réelles compétences de l’État quant à ses dispositions dans le domaine de la santé.

Problématique du mémoire

Comment et en quoi la capacité de l’État à garantir un niveau de santé satisfaisant  peut être remis en cause face aux diverses disparités économiques et géographiques de la population ?

Plan et notions

Faire une première partie sur les devoirs de l’État à assurer aux citoyens un accès à la santé équitable et pour tous, en se basant sur les plans économiques et géographiques que cela implique. Dans une deuxième partie, se baser sur l’exemple du cas Sanofi, CD&R et Opella, en soulevant que la collaboration entre ces derniers est controversée du fait de sa potentielle influence sur les prix des soins et produits liés à la santé. Il faut alors mettre en avant le fait que si les coûts de développement et de commercialisation augmentent, cela aurait un impact direct sur l’équité de l’accès aux soins, les médicaments se trouvant hors de portée de certaines catégories de populations, notamment celles ayant un faible revenu.


Sujet 2 : les crises sanitaires au centre d'un équilibre fragile 

Les périodes de crises sanitaires présentent des enjeux cruciaux pour les États qui peuvent parfois éprouver des difficultés à trouver un juste milieu pour assurer la santé de la population. 

Problématique du mémoire

Face aux diverses périodes de crises sanitaires, comment l’État parvient-il à adapté la gestion des ressources financières et humaines tout en mettant en place un plan d’action efficace ?

Plan et notions

En première partie, exposer les principes d’actions des politiques sanitaires en cas de crise sanitaire. En prenant exemple sur l’alliance entre Sanofi et Opella qui montre les éventuels impacts négatifs qui peuvent se présenter sur les politiques de santé publique, concentrer une deuxième partie qui viserait alors à démontrer qu’une influence croissante d’entreprises privées au sein du secteur de la santé peut être à l’origine de déclins et d’impacts négatifs sur les politiques de santé, de par leur choix, se basant sur des priorités davantage orientées vers des intérêts commerciaux plutôt que vers le bien-être de la population et les réels besoins de celles-ci.

  

Sujet 3 : la souveraineté sanitaire face aux dépendances extérieures

Le degré d’efficacité et de compétence de l’État à assurer la santé de sa population se mesure par divers paramètres, dont le principal se trouve être celui de son indépendance. En effet, la compétence de l’État à assurer la santé de ses citoyens repose sur sa capacité à agir de manière indépendante, c’est-à-dire à pouvoir mettre en place des politiques de santé sans ingérence ou dépendance extérieure, et prendre des décisions. 

Problématique du mémoire

En quoi l’autonomie de l’État en matière sanitaire peut-elle être remise en cause face aux dépendances extérieures ?

Plan et notions

Dans un premier temps, il conviendrait de faire un rappel de la notion d’indépendance, qui est ici capitale. Ici, il s’agit de mettre en lumière comment, de manière générale, il est attendu que l’État gère les questions sanitaires de ses citoyens. Il est alors important de soulever que dans ce cas, l’État doit être en capacité de pouvoir prendre des décisions et de mettre en œuvre des politiques sanitaires de manière indépendante. Cela inclut d’être à l’origine de développements scientifiques et de recherches dans la production de médicaments, de vaccins, de remèdes, ou encore d’équipements médicaux pouvant servir la cause sanitaire ; et ce de manière totalement indépendante, sans intervention d’une quelconque dépendance extérieure. La gestion des systèmes de santé, des crises sanitaires, ou encore la mise en place de réglementations de soin sont autant de paramètres devant être mis en œuvre sans ingérence extérieure. Il est alors intéressant de se pencher dans une deuxième partie sur les cas où cette souveraineté sanitaire a pu être compromise par des dépendances extérieures. Des exemples en matière de médicament ou encore de technologies médicales peuvent être reliés pour soulever cette question d’autonomie des États. Par ailleurs, il serait aussi important de souligner en quoi les alliances faisant partie de cette « autonomie » peuvent être paradoxalement bénéfiques pour assurer les ambitions de l’État en matière de santé. Ici, la référence aux groupes Sanofi et CD&R est pertinente, ceux-ci étant en effet à l’origine d’une alliance avec le groupe Opella, qui permet de souligner l’importance de partenariats stratégiques dans le domaine de la santé. Ici, l’objectif principal d’une telle alliance se trouve en effet dans la recherche d’une maximisation de l’impact et des objectifs des plans sanitaires.

Sujet 4 : l'alliance entre Sanofi, CD1R et Opella - entre alliance et dépendance

Le cas de l’alliance entre ces divers groupes soulève des questions importantes concernant la souveraineté sanitaire. En effet, comme dit précédemment, celle-ci se mesure à sa capacité à agir et à mener des projets de façon autonome et indépendante. Les acteurs étrangers ou les marchés extérieurs sont alors à proscrire. Seulement nous pouvons voir que dans ce contexte, bien que l’alliance soit à l’origine du renforcement de la position du groupe Opella sur le marché de la santé du grand public, nous pouvons aisément soulever que nous sommes ici en présence d’une alliance pouvant susciter des préoccupations et des questionnements concernant la dépendance envers des multinationales en matière de développement et de distribution de produits de santé. 

Problématique du mémoire

Dans quelle mesure les alliances stratégiques en matière de santé publique doivent être examinées de manière critique afin de garantir une souveraineté sanitaire synonyme d’innovation tout en garantissant un accès au soin pour tous. 

Plan et notions

Dans un premier temps, il serait pertinent de rappeler avec précision l’émergence de cette alliance, notamment à travers une source majeure qui est ici le communiqué de presse directement issue du groupe Sanofi. En l’étudiant en détail, nous pourrons alors souligner que les négociations entre les divers groupes ont pour sujet le transfert exclusif d’une participation de contrôle de 50 % au sein du groupe Opella ; Sanofi restant un actionnaire significatif dans le projet. Ici, l’union fait la force et cette alliance est créée avec l’ambition d’unir les diverses forces présentes afin de pouvoir ouvrir la voie à « la création d’un nouveau leader indépendant » dans le domaine de la santé grand public. Les bienfaits de cette alliance sont alors immédiatement mesurable. Mais dans le cadre de notre mémoire, il serait pertinent de concentrer une deuxième partie sur l’aspect de dépendance que soulève ce type d’alliance. Car en effet, le projet continue aujourd’hui de faire polémique, malgré la garantie d’une participation dite minoritaire de l’État. Ici, la question de l’innovation et de la recherche peut aussi être mise en avant, notre exemple témoignant du fait que les diverses ressources allouées entre les partenaires présents seraient un paramètre qui pourrait affecter l’innovation. En effet, un intérêt trop concentré sur des produits rentables plutôt que sur des besoins réels de santé pourrait représenter un frein en matière de développement.

 

Sujet 5 : transparence et responsabilité face aux défaillances gouvernementales

La transparence et la responsabilité de l’État dans le cadre de la souveraineté sanitaire sont des questions essentielles à prendre en compte pour garantir une confiance maximale du public concernant l’efficacité des systèmes de santé.

Problématique du mémoire

En quoi la transparence et la responsabilité sont des concepts cruciales pour bâtir un système de santé solide ?

Plan et notion

Dans une première partie, énoncer le fait que la transparence est un concept important dans le cadre d’une politique sanitaire. En effet, les institutions et le gouvernement se doivent de partager des informations accessibles à tous, comprenant les divers dispositifs politiques, les décisions prises dans le cadre de la santé publique, et autres. Ici, cela inclut de divulguer des informations claires sur les pandémies, ou encore les traitements avec une totale transparence. Dans le cadre de l’alliance Sanofi/Opella, nous pouvons voir que cela est remis en cause, les partenariats n’étant pas tout à fait transparents, notamment concernant la sécurité des consommateurs. Par ailleurs, l’alliance soulève aussi des problèmes de responsabilité, que ce soit sur des produits ou des services défaillants. Cela nous conduit à notre deuxième partie centrée sur la responsabilité. Il est important de rappeler que les gouvernements ont l’obligation de rendre compte des actions menées dans le cadre de la santé. Il est important que les citoyens soient en confiance.


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