D'ordre personnel
D'ordre professionnel
D'ordre pratique
Les difficultés rencontrées par les PEPITE (Pôles Etudiants Pour l'Innovation, le Transfert et l'Entrepreneuriat)
Bien qu'il s'agisse d'une opportunité inégalable pour de nombreux jeunes français et que le statut soit très bien cadré, il est indiscutable également que ces jeunes se heurtent parfois à certains problèmes et difficultés. Comme pour toute création d'entreprise, il y a toujours des difficultés en cours de route. Nous allons analyser les principales :
D'ordre personnel
- Il n'est pas toujours facile de concilier une vie d'étudiant avec une création d'entreprise. Il faut savoir conjuguer avec tout : examens, travaux de groupe, TD...
- Savoir être étudiant et en tirer des expériences utiles à l'entreprise et en même temps être un entrepreneur capable de prendre du recul sur sa vie d'étudiant.
D'ordre professionnel
Selon le porte-parole du mouvement les Moineaux (mouvement de jeunes entrepreneurs), certains étudiants-entrepreneurs subiraient une double peine concernant les cotisations sociales :
- Ils doivent s'acquitter de la Sécurité sociale étudiante, mais aussi payer entre 2000 et 3000 euros de frais/an auprès du Régime Social des Indépendants (RSI) même s'ils ne font pas de chiffre d'affaires.
- Le statut serait favorable aux étudiants privilégiés, car il est difficile de trouver des prêts bancaires.
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D'ordre pratique
- Le manque de lieux de travail de type coworking, autrement dit des lieux physiques où les jeunes étudiants-entrepreneurs peuvent se retrouver. Les jeunes sont déjà contents du statut, mais une multiplication des lieux de travail accessibles gratuitement ne serait que bénéfique pour ces jeunes créateurs.
- Même si le dispositif l'envisage, il n'est pas toujours facile de trouver des aménagements d'emploi du temps afin de se dégager quelques heures pour travailler sur son entreprise.
Les difficultés rencontrées par les PEPITE (Pôles Etudiants Pour l'Innovation, le Transfert et l'Entrepreneuriat)
Jean-Pierre Boissin, coordonnateur du plan PEPITE (chargé par Geneviève Fioraso, l'ancienne ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche) déclare avoir des difficultés pour communiquer auprès de l'ensemble des étudiants par manque de moyens. Selon lui, l'objectif serait de créer un réseau national afin de faire un transfert de compétences et un mélange de profils. Même s'il existe actuellement 29 PEPITE sur le territoire (chaque établissement d'enseignement supérieur dépend de l'un de ces PEPITE), il faut davantage miser sur une communication au même rythme partout en France et sur un lieu où partager les témoignages, les ressources et autres conseils pratiques qui sont si importants quand on débute jeune dans la vie entrepreneuriale.
Sources : Enseignement supérieur, L'Express, Les Échos
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