Des études généralistes
Des études spécialisées
Des parcours sur mesure, des séminaires, des enseignements d'ouverture

Des études généralistes

Une partie des études en école de commerce, généralement au moins la première ou les deux premières années d'études, est composée par un tronc commun d'études généralistes. Celles-ci comprennent des langues (anglais au minimum, avec souvent une deuxième langue obligatoire), de la comptabilité, du contrôle de gestion, de la finance d'entreprise, du marketing, de l'économie, des ressources humaines, du management. Le but de ces modules d'études, pendant les premiers semestres, est de donner à l'ensemble des étudiants une base de connaissances et d'aptitudes communes, nécessaires à tous, quelles que soient la voie et la spécialité qu'ils choisiront par la suite. Ces cours reprennent souvent les bases et les grands principes organisationnels dans l'ensemble de ces disciplines, de façon à ce que les étudiants puissent bénéficier de connaissances suffisantes en la matière, comme culture générale.

Après ces premiers semestres généralistes, les étudiants sont souvent amenés à réaliser une année de césure. La plupart du temps, elle se compose d'un ou deux stages longs (6 mois) en entreprise, en France ou à l'étranger. Le but de ces stages est de permettre aux étudiants de mettre en pratique les enseignements qu'ils ont reçus, de voir une entreprise de l'intérieur, de découvrir le milieu professionnel. En dehors de ces stages, les étudiants peuvent également choisir pour un ou plusieurs semestres de bénévolat, par exemple dans une association humanitaire. Ils peuvent aussi réaliser un ou plusieurs semestres d'études à l'étranger, dans une école ou une université partenaire de leur école, lors de leur césure ou à un autre moment de leur parcours. Cela leur permet d'améliorer leur niveau linguistique, de découvrir d'autres cultures, d'autres écoles, de nouer un réseau international.


Des études spécialisées

Après un tronc commun généraliste, les étudiants en écoles de commerce sont souvent amenés à se spécialiser durant leurs dernières années d'études. Ils choisissent alors un parcours à thème, orienté vers l'un des secteurs qui les intéressent. Il peut s'agir d'une spécialisation en ressources humaines, en marketing, en stratégie, en entrepreneuriat, en finance d'entreprise ou en finance de marché, par exemple. Le niveau des enseignements s'élève alors, les cours devenant plus spécialisés, plus pointus, plus détaillés. Si les étudiants ont étudié lors des premiers semestres la finance de marché dans son ensemble de façon généraliste, ils auront l'occasion d'approfondir leurs connaissances lors de leur spécialisation, avec de nombreux cours orientés autour de la finance de marché. Ils peuvent par exemple se voir dispenser un cours sur les produits dérivés, les autres instruments financiers, les opérations de couverture, etc. Il n'est alors plus question de rester généraliste et superficiel, mais au contraire il est alors indispensable d'approfondir, de devenir expert, de posséder des connaissances plus pointues en la matière. Le but est de former des professionnels de demain, par exemple des traders en salle de marché, des opérateurs bancaires, des économistes, etc. Cela se décline pour l'ensemble des disciplines de spécialité, chacune dans leur domaine. Dans la vaste étendue des écoles de commerce de France, toutes proposent des programmes plus ou moins généralistes, et des programmes de spécialités. Selon les écoles, la réputation des spécialités n'est pas la même, et le niveau d'enseignement non plus. L'EDHEC, par exemple, est très connue pour ses enseignements dans le domaine de la finance, avec plusieurs spécialités de haut niveau. Plusieurs écoles ont également choisi de développer des spécialités liées à leur position géographique, à des domaines particuliers. C'est le cas par exemple de l'école ESC Dijon qui a créé une spécialité « School of wine & spirits business », ou de l'ESC La Rochelle qui propose une spécialité en économie du tourisme. L'objectif de ces spécialités est d'optimiser l'insertion professionnelle des étudiants, une fois leur cursus terminé. C'est en effet la réussite professionnelle des étudiants, leur insertion sur le marché du travail, leur salaire à la sortie de l'école, qui contribuent à la réputation de l'école et à son attractivité auprès des professeurs, des écoles partenaires, des futurs étudiants.


Des parcours sur mesure, des séminaires, des enseignements d'ouverture

En complément des études d'abord généralistes, puis spécialisées, les écoles de commerce proposent toute une vaste gamme d'enseignements périphériques. Il peut s'agir par exemple de séminaires sur des thématiques particulières, d'enseignements d'ouverture comme le sport ou l'histoire de l'art, de journées des métiers permettant aux étudiants de rencontrer des professionnels de différents secteurs et travaillant sur des métiers divers, de façon à connaître leurs métiers et à améliorer leur connaissance et leur perception du milieu professionnel.

D'une façon générale, les études en écoles de commerce sont généralistes, et permettent aux étudiants de bénéficier d'un vernis multi-domaines leur permettant de travailler dans des domaines très différents, dans tous types de structures et d'entreprises. Cela explique sans aucun doute l'engouement toujours plus important des étudiants et futurs étudiants pour ces écoles.


Sources : L'Etudiant, Ecoles2commerce, CCI