Une brève présentation de Biocoop
Analyse PESTEL
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Une brève présentation de Biocoop
Bien que le biologique semble une problématique très contemporaine, Biocoop ne date pas d'hier et est un des exemples des structures visionnaires, qui n'ont pas eu besoin des alertes pour engager des comportements écoresponsables. Les prémices de la société sont d'abord des coopératives de consommateurs dès la décennie 1970 pour aboutir à l'association, en 1986, dont on connaît le nom, Biocoop. Le concept est le même qu'aujourd'hui : l'approvisionnement de produits issus de l'agriculture biologique, transports compris.
Biocoop parvient à bien vivre en tant qu'association d'échelle nationale, mais évolue vers une société anonyme (SA) en 2002, à l'orée du virage vers le bien-être et le développement durable que la consommation contemporaine s'apprête à engager.
La force de Biocoop est assez considérable, profitant d'une place incontestable de pionnier : en 2017, son chiffre d'affaires s'élève à près de 1 000 millions d'euros (représentant une hausse de 25 % par rapport à l'exercice précédent) et le nombre de magasins à 550 fin 2018... C'est sans surprise que Biocoop est donc leader sur le segment des distributeurs de bio, avec 33 % de parts de marché.
Credit Photo : Biocoop
Analyse PESTEL
L'écologie et le développement durable sont des combats éminemment politiques : les gouvernements, les facilités qu'ils peuvent mettre en place ou au contraire des barrières ou un attentisme, ont une influence déterminante sur une entreprise comme Biocoop. L'Union européenne rend ce terrain plus délicat encore au vu de la diversité de ses adhérents.
Le bio et Biocoop ont le vent en poupe, mais ils n'échappent aux contraintes de la vie économique : en tant que produits consommables, ils sont assujettis au pouvoir d'achat et aux critères tels que l'inflation ou le prix du transport. C'est notamment pourquoi le marché bio explose littéralement dans les zones économiquement très développées, les plus stabilisées possible.
Biocoop a été fort en avance en préfigurant de près de trente ans l'importance de plus en prépondérante de la consommation écoresponsable aujourd'hui. Les consommateurs expriment un désir de consommer mieux, des produits au plus près de la nature, plus équitables pour les producteurs souhaités plus locaux. Cela correspond également avec cette « société du bien-être » healthy et sportive qui est visée par de plus en plus de nos concitoyens.
Agir sur le marché du bio induit de trouver l'équilibre délicat entre les moyens employés pour la distribution, assez intensifs (on rappelle que Biocoop compte des centaines de magasins qu'il faut alimenter en produits) et garantir l'écoresponsabilité de ce qui est vendu. L'environnement technologique est ainsi très important, devant toujours innover pour être le plus « bio » possible.
La raison d'être de Biocoop est régie par la contrainte écologique, c'est même son fonds de commerce. Il s'agit de rester le plus écoresponsable possible à travers toutes les composantes d'être un distributeur de produits bio (matières premières, transports, gestion du gâchis...).
L'appellation « bio » même est elle-même définie par des critères juridiques. Dans le même sens, l'exigence du bio et de son marché est réglée par des lois de plus en plus en plus nombreuses, qu'on espère de plus en plus dures, afin de préserver la qualité des produits vendus et le bien-être de ses clients tout comme de ses salariés et collaborateurs (commerce équitable).
Sources : Biocoop, LSA conso, Orgprints