Microsoft en quelques données
Analyse PESTEL
Politique
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Sociologique
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Écologique
Législatif


Microsoft en quelques données

Microsoft voit le jour en 1975, à la faveur notamment d'une brouille entre deux pionniers de l'informatique, Bill Gates et Steve Jobs. Gates s'unit avec Paul Allen et ensemble ils vont devenir milliardaires grâce à la commercialisation de leur système d'exploitation (OS), le fameux Windows, ainsi qu'à une stratégie très habile de ce que l'on appelle la vente liée. C'est-à-dire, tisser des partenariats en grand nombre avec les fabricants de matériel pour que ces derniers proposent les systèmes et logiciels Microsoft par défaut : cette tactique a amené Windows a être l'OS le plus présent sur PC de manière quasiment interrompue depuis plus de trente ans (près de 90 % des ordinateurs) ce même si celui d'Apple, macOs gagne du terrain.

En 2018, Microsoft a affiché une progression record avec un chiffre d'affaires en hausse de 14 % dépassant les cent milliards de dollars, une augmentation en partie due à une stratégie axée sur la dématérialisation comme le cloud. Dirigée par l'homme d'affaires indien Satya Nadella depuis 2014, la firme emploie environ 130 000 salariés à travers le monde.


Analyse PESTEL

Politique

Comme dans tout autre secteur, Microsoft est sujette aux velléités politiques en termes commerciaux comme la stabilité du régime et le poids du lobbying. Mais le marché informatique est particulièrement affecté par des problématiques importantes, telles que la sécurité d'État à l'heure du terrorisme ou de la cybercriminalité, ou encore l'existence d'une censure dans certains États (Chine, Iran...) qui peut impacter l'activité et l'achat de logiciels ou de matériel hardware.


Économique

Pour une entreprise à vocation internationale, l'environnement économique a une importance capitale. Les taux de change et la balance commerciale ont une influence singulière sur la vente des produits et services par exemple.

Cotée en Bourse, Microsoft est aussi victime ou bénéficiaire de la situation économique : l'informatique ne sera pas un secteur forcément privilégié en temps de crise ou de récession, la capacité d'investissement des ménages ou des entreprises sera amoindrie. Pour cette raison, la crise de 2008 a eu un impact puissant sur l'activité de l'entreprise qui a dû licencier près de 5 000 salariés.


Sociologique

Indéniablement le facteur environnemental le plus favorable pour un acteur de l'informatique. Le monde s'est « numérisé » incroyablement, les ordinateurs et le numérique au sens plus large sont devenus indispensables à la vie contemporaine. Ils sont inscrits dans le travail et la vie personnelle de chacun pour les décennies à venir.


Technologique

Microsoft est sujette à une contrainte perpétuelle sous l'environnement technologique. Être « au top » de la technologie est l'essence d'une entreprise comme Microsoft, autant sur le hardware puisque la société travaille sur les ordinateurs, tablettes, smartphones que sur le software avec le système d'exploitation ou les logiciels. Le digital étant primordial, la concurrence est rude et il faut être le plus performant au quotidien sur le plan technologique, voire le premier, le pionnier.


Écologique

Le monde contemporain vise à être plus sensible aux problématiques écologiques. Alors que l'on pensait l'informatique à l'abri de ses contraintes, de par son côté dématérialisé notamment, la remise en question prend de l'ampleur. Autant sur le poids écologique de la fabrication informatique que sur les ressources énergétiques employées pour faire fonctionner les serveurs et autres clouds. Une prise en compte majeure de cet environnement sera une condition de plus en plus sine qua non de l'activité de Microsoft.


Législatif

En lien avec les éléments sus-cités, Microsoft doit composer avec plusieurs thèmes juridiques d'importance. Les lois européennes sur la concurrence et l'antitrust en font partie, mais aussi bien sûr celles sur la sécurité des données pour lesquelles le gouvernement français travaille depuis quelque temps. Sans oublier la composante écologique, avec la limitation législative de la consommation de données ou de l'utilisation de certains outils avares d'énergie.


Sources : Zdnet, Les Échos


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