Les éléments qui déterminent la réussite d'une société ou de toute démarche sont multiples. Dans le chapeau d'introduction, nous avons employé le mot « illimité » qui est au plus près de la réalité, car il serait erroné de considérer que ce qui a marché chez les uns ne pourra que marcher chez les autres. Le business model parfait est celui qui épouse le plus votre projet.
Ce « mariage » est symbolisé par la pertinence avec laquelle votre business model va englober aux influences déterminantes de votre projet : la personnalité des porteurs et/ou dirigeants, le caractère des domaines d'activité et des marchés, enfin les caractéristiques conjoncturelles et structurelles. L'idée de cet article est donc de suggérer davantage que de donner une marche à suivre éprouvée à 100%.
Exemple 1 : l'abonnement
Exemple 2 : la franchise
Exemple 3 : le low-cost
Exemple 4 : la rareté
Exemple 1 : l'abonnement
S'il semble évident et utilisé depuis fort longtemps, l'abonnement continue d'évoluer et de prouver son efficacité à condition de juger avec intelligence la fourchette d'acceptabilité que le client est prêt à payer pour le service ou le produit et son taux de rentabilité.
Les sites de streaming musical ou VOD (Spotify, Netflix) parviennent à trouver cet équilibre, mais sont du même coup restreints à certains modes de production (ouverture toujours plus large du catalogue audio pour l'un, production constante de contenus pour l'autre). Les sites de rencontre usent particulièrement de ce business model là également, ici avec davantage de rentabilité.
Exemple 2 : la franchise
Dans la grande distribution ou la restauration, le système des franchises peut être un important gage de succès. Car il limite les risques : en somme, c'est à votre franchisé que l'activité revient et vous ne prenez en charge « que » l'image et éventuellement une partie du matériel et une aide financière sans commune mesure avec ce que vous aurait coûté une ouverture de magasins ou de restaurant en propre.
A contrario, il faut être particulièrement vigilant, car un manque d'uniformisation et une plus grande exposition à certains risques (notamment en termes d'image) sont liés.
Exemple 3 : le low-cost
En temps de crise, c'est le business « chouchou » de plus en plus plébiscité par les consommateurs, le trublion de bien des marchés sur lesquels il a révolutionné les pratiques (compagnies aériennes telles que EasyJet, Ryanair...).
L'idée est bien entendu de proposer le produit ou le service à bas coût - une stratégie de différenciation par le prix - grâce au sacrifice de certains des points qui permettent la conception, la vente ou la distribution. Par exemple, la vente en vrac (donc sans coût d'emballage, de main d'oeuvre), ou la suppression de services particuliers (Ikea qui vous laisse monter les meubles vous-même).
Exemple 4 : la rareté
Ce modèle peut être particulièrement efficace, appliquant à la lettre le proverbe « ce qui est rare est cher ». La condition ici est de livrer un produit ou un service d'une qualité exceptionnelle, car rien ne sert de rendre une denrée rare dont la rareté serait la seule valeur.
Sans surprise, c'est dans les domaines du luxe que l'on trouve les exemples les plus éclatants, tels que les voitures de luxe Lamborghini ou Ferrari.
Sources : 15 marchés, Startupshelter, Business builder