Les entreprises ont été forcées de s’adapter concernant leur offre de formation, afin de cadrer au plus près des attentes et des besoins des salariés. En France, il y avait 49.3% de personnes en formation à l’arrivée de la crise du Covid 19. Ces personnes ont basculé vers un mode d’apprentissage en digital, par nécessité et non par choix. Néanmoins, ils sont aujourd’hui plus de 85% à aimer le principe, et 89% apprécient l’efficacité des classes virtuelles. Le monde du digital learning comprend plus de 400 acteurs en France, 58% sont adeptes du blended learning, alors que 31% préfèrent le distanciel. Seulement 4% restent persuadés par les méthodes en présentiel, plus pertinent pour certains domaines d’activités. En France, il n’y a plus que 19% des formations qui sont en présentiel.
Importance économique du secteur, poids du marché
La formation est un domaine qui a de plus en plus de succès, que ce soit auprès des salariés des entreprises comme auprès des consommateurs qui souhaitent juste élargir leurs connaissances. C’est la raison pour laquelle l’offre est si vaste en France. Toutefois, dans les entreprises, il reste important de proposer aux salariés intéressés une présélection, pour qu’ils ne soient pas perdus dans la totalité des formations qui peuvent leur être proposées.
Le digital learning est une méthode d’apprentissage qui repose essentiellement sur l’utilisation des outils issus des nouvelles technologies. Cela permet entre autres choses aux apprenants d’apprendre à leur rythme, mais aussi d’être plus présents tout le long de leur formation dans leur entreprise. Il y a eu de grands changements en ce qui concerne le rapport à la formation. Il s’agit d’un secteur qui possède un poids conséquent dans l’économie du pays.
Offre et demande, distribution
La demande dans les entreprises est de plus en plus forte en ce qui concerne la formation. L’offre tente de suivre le mouvement, et pour ce faire, cette offre devient de plus en plus digitalisée. Les salariés, les demandeurs d’emplois ou même les jeunes en quête de formation dans un certain domaine. Les nouvelles technologies ont pris une place de plus en plus importante dans ces formations, avec l’importance du smartphone ou autres supports mobiles comme les tablettes. Ces formations sont plus rapides, plus efficaces car accessibles partout et surtout plus ludiques. Le monde des affaires a besoin de formations, et les innovations sont nécessaires pour intéresser un maximum de candidats.
Les acteurs du digital learning sont aujourd’hui nombreux, il s’agit d’un marché de niche, avec divers modes de fonctionnements, comme le blended learning, un mélange entre distanciel et présentiel, les vidéos interactives, l’immersive learning, très utilisé dans l’apprentissage de langues étrangères ou encore le phygital learning. Il y a beaucoup de nouveaux usages, et en 2022, plus de 92% des entreprises ont choisi le blended learning. Plusieurs organismes de formations proposent des formations de cet ordre, c’est le cas de Pôle Emploi, qui finance certaines de ces formations, l’Etat, ou encore les Régions ou les plus grandes entreprises et les OPCA. Les organismes publics représentent 20% de l’offre en France, la grande majorité étant dispensée par des organismes privés, comme Cegos ou le CNAM. D’autres plateformes en ligne existent également comme edflex ou myskillcamp, ou encore 360learning, qui proposent des plateformes plus coopératives pour améliorer les processus de formations.
La demande est importante, surtout en ce qui concerne les entreprises, car celles-ci utilisent la formation pour gagner en compétitivité et par conséquent en performances.
Tendances et perspectives
Le monde de la formation connaitra dans les années à venir encore de grandes sources d’innovations. Les entreprises et les divers prestataires tentent de proposer de nouvelles méthodes pour intéresser davantage de monde et rendre les formations toujours plus originales. Ainsi, la gamification est devenue de plus en plus présente, on la retrouve aussi dans le recrutement. Le principe est d’utiliser le jeu à des fins d’apprentissages, ce qui rend les cessions de formations plus ludiques. Le mobile learning est également présent, avec des cessions de formations dispensées sur les smartphones et les tablettes. On le retrouve déjà dans un grand nombre d’entreprises. La réalité augmentée et les classes virtuelles sont des éléments qui prendront plus de place dans les années à venir. Les classes virtuelles ont de plus en plus d’intérêts, les apprenants s’engagent, et cela permet également une plus grande flexibilité. L’avantage est que les apprenants peuvent échanger entre eux.
Dans le futur, on verra apparaitre de plus en plus les cessions de microlearning. Ce sont des séquences courtes qui visent à favoriser la concentration des apprenants. Les objectifs sont simples et sont intéressants pour tous ceux qui n’ont pas beaucoup de temps à consacrer à leurs apprentissages.
Dans le digital learning, le rich media prend également une place importante, permet de valoriser le contenu et l’autonomie des apprenants.
Conclusion
Le digital learning est par conséquent un format d’apprentissage digital, mais les procédés ne sont pas les mêmes que pour le e-learning. Le digital learning permet une certaine autonomie des apprenants et il s’avère très efficace dans le monde des entreprises. Ces dernières sont plus efficaces, plus rentables et les salariés plus impliqués. Le digital learning prend de plus en plus d’ampleur, néanmoins, certaines entreprises doutent encore car elles manquent de temps et d’argent. La formation est d’ailleurs un poste qui est parfois délaissé dans les entreprises les plus petites. Toutefois, la formation est essentielle pour la réussite des employés et elle doit être la plus individualisée possible. Certains modes d’apprentissages ont plus de succès que d’autres, c’est le cas du social learning (communautés sur les réseaux) ou encore de la gamification.
REFERENCES
https://www.ipag.edu/blog/definition-digital-learning
https://www.cegos.fr/ressources/mag/formation-2/digital-learning-les-10-grandes-tendances-pour-la-formation-de-demain