Pour 40% des clients, ce compte est utilisé comme compte principal. Notons que 50% des clients entre 30 et 50 ans, et 28% ont moins de 30 ans. Ce type de banques séduit le plus souvent les jeunes consommateurs, qui sont plus ouverts d'esprit sur le fait de changer d'établissement bancaires, chose qui effraie encore les seniors.
Les forces
La simplicité d'utilisation est l'une des principales forces de ce produit. En effet, que ce soit pour utiliser le compte au quotidien ou encore pour y souscrire, Czam fait partie de l'un des plus rapides et des plus faciles lors de la prise en charge. Le coffret de 5 euros s'achète directement dans les enseignes Carrefour et contient la procédure ainsi que la carte bancaire.
L'utilisateur mettra une dizaine de minutes pour ouvrir son compte et envoyer via le formulaire de téléchargement toutes les pièces justificatives demandées, qui sont peu nombreuses.
Czam dispose d'une application mobile pour suivre ses mouvements en ligne et effectuer ses transactions via son smartphone.
Les néo-banques de ce type autorisent en outre les consommateurs en situation d'interdit bancaire, ce qui est un réel avantage sur la majorité des banques traditionnelles. En effet, les plafonds de la carte bancaire sont plus élevés que ceux que l'on peut trouver dans d'autres banques, surtout dans ces situations particulières d'interdit bancaire ou fichiers FICP (banque de France).
Les faiblesses
Si les avantages restent nombreux, les faiblesses le sont pour le moment tout autant. En effet, le compte Czam ne dispose pas d'autant de services que les comptes traditionnels et certains clients ont essuyer des déconvenues parfois très gênantes, comme des fermetures de compte intempestives ou des sommes prélevées plusieurs fois.
En outre, pas de découverts autorisés ni de possibilité de crédits, il s'agit d'un compte simple à autorisation systématique.
Les retraits ne peuvent se faire gratuitement que dans les banques BNP Paribas. En cas de retrait dans un autre établissement, le client est automatiquement facturé de 1 euro supplémentaire.
Le compte n'est pas gratuit, il coûte environ 1,50 euros par mois pour les assurances diverses. La carte bancaire, contrairement à d'autres concurrents, n'est pas nominative, ce qui n'est pas toujours pratique, surtout lorsque plusieurs membres de la même famille en possèdent une.
Les opportunités
Les néo-banques entrent assez dans la tendance du moment, malgré une concurrence de plus en plus vive. Le fait de changer de banques représente un problème de moins en moins important pour une grande majorité de consommateurs, qui en ont globalement marre de payer une fortune en frais de toutes sortes dans leur banque traditionnelle.
Le monde bancaire a, comme beaucoup d'autres d'ailleurs, connu une petite révolution, le digital ayant contribué à rendre les clients plus autonomes et donc plus enclins à vouloir gérer l'ensemble de leurs comptes par eux-mêmes.
Beaucoup de consommateurs choisissent enfin le compte CZam pour avoir un deuxième compte pas trop cher qui puissent leur permettre de mettre de côté pour leurs loisirs.
Il est aussi très apprécié des parents qui peuvent ainsi contrôler les dépenses des adolescents, tout en leur laissant la liberté de posséder une carte bancaire.
Les menaces
La première des menaces reste la concurrence, qui commence à être très élevée dans le secteur. En effet, d'autres comptes de ce type existent, c'est le cas notamment du compte Nickel, N26, Eko, ou Revolut.
Les services sont plus ou moins tous similaires selon les banques, en revanche certaines sont entièrement gratuites, au contraire du compte Czam, où il faut tout de même débourser 1,50 euros par mois.
Néanmoins, si ces banques restent moins chères que les autres banques, elles ne font pas encore l'unanimité chez les consommateurs, ce qui est prouvé par le nombre de clients, qui reste encore peu élevé.
Les avis négatifs sont enfin assez nombreux, beaucoup se plaignent en effet du fonctionnement de la banque, du manque de sérieux ou encore du service après-vente, qui est souvent injoignable, peu serviable, et même selon certains avis, peu compétent.