Etam possède d'autres marques, comme Undiz et 123, la première ayant une application dédiée sur smartphone.
A la fin de l'année 2018, le chiffre d'affaires de la société est de 1,7 milliards d'euros dans le monde.
Les forces
La première des forces du groupe est sa notoriété et ses notes et commentaires plutôt bons sur les divers blogs du secteur.
La cible choisie est plutôt vaste, il s'agit néanmoins d'une enseigne qui ne fait que le prêt à porter féminin. Les collections sont renouvelées assez fréquemment, ce qui donne envie aux consommateurs d'y aller souvent et favorise par conséquent les achats réguliers.
Etam ne vend pas des produits bas de gammes, les prix sont moyens, ce qui laisse entendre une qualité plutôt cohérente avec le prix proposé. Le groupe élargit son public cible, grâce à ses partenaires, Undiz, gamme plutôt axée sur le low cost et 123, plutôt dédié aux habits haut de gamme.
De par ses trois enseignes, Etam a su se positionner sur le marché en position dominante, malgré l'élargissement de la concurrence.
Les faiblesses
Avec le développement d'enseignes low cost et les changements de priorité d'achats des consommateurs, il n'est pas toujours facile pour les marques les plus anciennes de garder leur chiffre d'affaires constant.
En effet, le marché tend à être saturé et les plus jeunes consommateurs utilisent beaucoup le net pour leurs achats de prêt à porter, privilégiant pour un grand nombre les vêtements les moins chers. Les marques ne possèdent plus autant de popularité, les dépenses étant réparties autrement pour beaucoup de ménages.
La tendance est au fait de mieux manger, mais pas vraiment de mieux s'habiller, même si la France reste très bien placée quand il s'agit de se préoccuper de son apparence physique. On note néanmoins que 60% des français préfèrent dépenser leur argent dans de la nourriture plus saine que dans des vêtements neufs trop chers.
Les opportunités
Internet représente pour ces marques une opportunité d'accroitre une notoriété parfois envahie par d'autres enseignes plus récentes. Les réseaux sociaux permettent au groupe de se fondre dans la masse du net et d'apprendre ainsi à connaitre les besoins et les attentes des internaute, tout en surveillant d'un coin de l'oeil la concurrence.
Le prêt à porter est un marché qui fonctionne beaucoup au gré des innovations et des nouvelles tendances, notons que la France est l'un des pays les plus gros consommateurs de lingerie au monde. Le développement de l'enseigne dans les pays émergents permet en outre de gagner un autre type de clientèle.
Les menaces
La première des menaces est la concurrence, qui, devient, depuis l'arrivée du net dans les foyers et des smartphones, omniprésente. Cela est dangereux pour des sociétés comme Etam, puisque la tendance est à l'apparition d'enseignes low cost, choisies avec plus d'intérêt par les consommateurs.
Notons de plus une augmentation des coûts de matières premières, qui entrainent obligatoirement une augmentation des tarifs pratiqués en magasin, et avec la baisse du pouvoir d'achat, le risque de perdre des clients reste élevé.
Les clients sont en effet de moins en moins fidèles à une marque, ils n'hésitent pas à se diriger vers la nouveauté et le « moins cher », même en étant satisfaits.