Nombre d'auto-entrepreneurs fin 2014 ?
982 000
Un chiffre en hausse (de 8,6 %) en un an, selon les études de l'Acoss (Agence Centrale des Organismes de Sécurité sociale). Une hausse moins marquée que pour les années précédentes, 2014 marque l'année de la stabilité quant à la création d'entreprises en France.
Chiffre d'affaires moyen ?
3 290 € par trimestre
Un chiffre qui a progressé en 2014 de 8,5 %, une hausse moindre comparée à 2013. Malgré cela, 58 % des auto-entrepreneurs disent avoir un chiffre d'affaires positif pour le 4e trimestre 2014.
Ce chiffre d'affaires trimestriel moyen est en recul de 1,7 % par rapport à l'année 2013.
Les secteurs qui connaissent le plus de création et qui sont les plus dynamiques ? Les transports, la santé, les activités sportives et le nettoyage.
Combien de créations d'entreprises en 2014 ?
L'année dernière 550 700 auto-entreprises (micro-entreprises) ont été créées, soit 2 % de plus qu'en 2013. Le nombre de créations est toujours en hausse depuis la création du statut en 2009.
Combien de créations d'entreprises en 2015 ?
Pour l'instant, les derniers chiffres annoncent une baisse de création d'auto-entreprises pour cette année 2015, d'après les informations de l'INSEE, il y a eu 83 000 créations, 22,2 % en moins que l'année précédente. L'année n'est pas encore finie, nous pouvons espérer rattraper « le retard » puisque le rythme de demandes d'immatriculation a été de 20 000 nouveaux auto-entrepreneurs par mois (de janvier à mai), mais surtout on a vu un petit rebond pour le mois de septembre 2015 (+ 0,7 %).
Même s'il faut rester prudent, essayons de déceler les causes de cette chute de création d'auto-entreprises :
- Les changements fréquents des conditions du statut d'auto-entrepreneur (pour rappel, à partir de 2016, il faudra parler de micro-entreprise), mais aussi les charges qui se sont alourdies. Par exemple, jusqu'à 2015 un auto-entrepreneur était exonéré de la cotisation foncière des entreprises (CFE) or depuis cette année, il faut la payer dès la 2e année d'activité, mais aussi, la taxe pour frais de Chambre de commerce et d'industrie ou Chambre de métiers (si l'auto-entrepreneur exerce une activité commerçante ou artisanale).
- Avec tous ces changements, il y a aussi plus de démarches à faire (depuis la loi Pinel). Ainsi, un nouvel auto-entrepreneur artisan et commerçant est obligé de s'immatriculer au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers. Mais ce n'est pas tout, les artisans doivent suivre un stage avant de s'installer et contracter une assurance décennale.
- La confusion s'installe aussi parmi les auto-entrepreneurs et les aspirants à ce régime. Avec tant de changements, les éventuels entrepreneurs préfèrent sûrement s'attendre à ce que la fusion du régime micro-social (auto-entrepreneur) et le régime fiscal de la micro-entreprise se fasse.
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Sources : Auto-entrepreneur, L'Express, L'Insee