Depuis la date du 17 mars à midi, les Français sont confinés à leur domicile, et la grande majorité des surfaces de ventes non alimentaires ont fermé leurs portes.

Ce confinement forcé a des conséquences importantes sur les consommateurs et plus globalement sur les citoyens, mais également sur un grand nombre d'entreprises et de magasins qui ne peuvent plus fonctionner normalement.

Ainsi, le ralentissement économique est flagrant depuis le début de cette période, un certain nombre de sociétés ne pouvant exercer leur activité via le domicile de leurs collaborateurs. Les bars et les restaurants sont fermés pour une durée indéterminée, ce qui provoque la colère et l'angoisse des restaurateurs et autres patrons qui ont peur de ne pas avoir les moyens de survivre à la crise, si celle-ci durait trop longtemps.

Notons de plus que le PIB a diminué de 5,6% depuis le début du confinement, la distanciation sociale étant primordiale pour chasser ou tout du moins pour tenter de combattre le virus, mais restant très dangereuse pour l'activité économique du pays sur le long terme.

Plus les jours passent, et plus le gouvernement tend à durcir les mesures liées à ce confinement, qui n'est pas toujours respecté à la lettre par les citoyens français. Beaux jours obligent, ces derniers sont nombreux à vouloir profiter du beau temps en famille, sans se soucier des conséquences dramatiques que cela peut avoir.

2020 est partie pour être la pire année économique depuis de très nombreuses années, une année de récession qui n'est pas arrivée depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

Pour cette raison, de nombreux spécialistes ont tenté de comprendre les effets négatifs du confinement mais également de celui d'un déconfinement qui se voudra progressif selon le gouvernement.

Les effets devraient être différents selon les secteurs d'activité, certains reprendront leur activité plus vite que d'autres et pourront ainsi retrouver un chiffre d'affaires plus conséquent. N'oublions pas que certaines enseignes ont fermé leurs portes mais continuent cependant d'assurer leurs livraisons et les ventes en ligne, ce qui a pour conséquence de booster toujours plus le commerce électronique, qui fonctionne toujours de mieux en mieux durant cette période de confinement.

En outre, ces deux dernières semaines de confinement ont eu pour effet d'effacer peu ou prou près de cinq années de croissance en France, du jamais vu, même lors de la crise de 2008-2009.

Si de nombreux spécialistes ont pu étudier de très près la question de cette chute économique, reste à savoir comment prévoir une remontée obligatoire, mais qui risque cependant d'être plus difficile que prévue, en tous cas dans certains secteurs.

Les spécialistes du monde économique estiment que la production française se situe aujourd'hui aux alentours de 30% de ses capacités de production, et la consommation des ménages se retrouve également en baisse de 30%. Chaque mois de confinement provoque des conséquences sur le PIB du territoire.

Une des principales questions que se pose le monde économique dans sa globalité est de savoir quand et surtout comment l'activité économique pourra se remettre en marche après le confinement. Ces dernières semaines ont vu l'émergence d'un autre type d'économie, une économie que l'on peut qualifier de « sans contact ». Tout de passe via écrans interposés, que ce soient les commandes ou encore les réunions professionnelles.

Notons que l'épidémie a vu s'effondrer la grande majorité des tensions présentes entre les pays. En France, la réforme des retraites est pour l'instant enterrée, avec une lutte des classes qui tend à s'effriter également. Les conséquences négatives sont aussi présentes avec une hausse des violences conjugales ainsi que des violences faites aux enfants.

Sur le long terme et après la fin de la crise, cette dématérialisation pourrait bien avoir des conséquences sur le commerce de demain, celui d'après le coronavirus. La façon de travailler a changé, la façon de consommer également, tout ceci risque d'avoir un impact non négligeable sur le mode de vie des français.