Si ce virus a eu des conséquences terribles pour l'humanité, il n'en reste pas moins que beaucoup se questionnent sur un éventuel « après » crise, et ce qu'il va se passer, autant sur le plan économique qu'écologique, puisque les deux sont devenus depuis peu indissociables.


Prise de conscience écologique

Pour un grand nombre de personnes, la crise que traverse la planète en ce moment doit être l'occasion d'ouvrir les yeux sur les problèmes écologiques de la planète.

En effet, la période de confinement a vu renaitre en quelque sorte la planète, avec une pollution très fortement diminuée partout dans le monde, et de nouvelles façons de penser ont également vu le jour sur la question économique.

Pour beaucoup, cette crise mondiale est comme un signal d'alarme, qui devrait permettre aux gens de prendre conscience de la dangerosité du monde dans lequel nous vivons depuis des dizaines d'années.

Pour les politiques, en revanche, l'objectif est clair, il s'agit de relancer l'économie afin que le monde puisse repartir comme avant la crise, même si cela semble difficilement atteignable.


Sacrifier l'écologie sur l'autel de l'économie ?

Par conséquent, la question est la suivante: sous prétexte de relance économique, doit on à tous prix sacrifier l'écologie et le respect de la planète ?

Durant le confinement, une grande partie des salariés sont restés chez eux, évoluant pour la plupart ou en tous cas pour ceux dont le métier le permettait, en télétravail. Cette nouvelle façon de travailler a fait naître de nombreuses questions sur ce qu'il serait finalement possible de faire sur le long terme, et ce, même après cette pandémie.

Les opinions sont divergentes aujourd'hui, entre ceux qui pensent qu'il est préférable de mettre en sourdine les contraintes environnementales pour permettre de relancer l'économie et ceux qui ne souhaitent pas que l'écologie passe au second plan.


Sortir de la crise

La priorité aujourd'hui est bel et bien d'essayer de sortir de cette crise sans trop de dégâts, mais force est de constater que tout un chacun se doit de ne pas oublier les erreurs du passé.

Comme le disait Antonio Gramsci, « si une crise consiste dans le fait que l'ancien meurt et que le nouveau ne peut pas naitre, l'enjeu d'une sortie de crise est qu'elle ne soit pas gâchée en reproduisant à l'identique la situation qui l'a précédée. »

La sortie de confinement a vu des scènes tout à fait inédites de pollution dans presque toutes les villes du territoire et même bien au delà, les citoyens ne faisant plus attention à rien.

Des engagements ont été pris dans le monde entier pour tenter de relever l'économie, la France a prévu quant à elle la somme de 345 milliards d'euros.

Dans tous les pays du monde, cet argent devrait servir à effectuer une double transition économique et écologique, permettant ainsi de relever la planète du virus mais également de ne pas oublier sa protection sur le long terme.