Les acteurs
Les clients
Les fournisseurs
Les acteurs
Le marché du bio en France est en constante évolution ces dernières années. L'industrie alimentaire bio a vu une augmentation de plus de 82% depuis 2012. En 2018, on l'estime à plus de 8 millions d'euros. Les principaux acteurs sont Carrefour et Leclerc, qui représentent à eux deux 22% de part de marché. La mode est à l'ouverture de magasins spécialisés. En 2018, Leclerc annonce l'ouverture de "Scabio" et pour Auchan, on annonce l'ouverture "d'Auchanbio", une chaîne ne vendant que des produits biologiques. Mais il n'y a pas que la grande distribution qui profite de la vague bio. Les entreprises spécialisées dans le e-commerce de produits naturels ont vu leur chiffre d'affaires augmenter de 33% entre 2016 et 2017. Quant aux marchés spécialisés, ils comptent une croissance de 15%.
Le marché du cosmétique bio connait un essor également. Il y a quelques années, rares étaient les entreprises spécialisées dans ce marché. Actuellement, on compte 450 marques ayant le label bio, dont Welleda, ainsi que des gammes de L'Oréal et de LVMH.
Les clients
Le penchant des Français pour les produits bio n'est plus à prouver. En effet, ils se classent au deuxième rang des pays consommateurs de bio dans l'Union européenne. De plus, une récente étude menée par l'Agence bio souligne que 85% de la population est intéressée par les produits bio locaux. Les raisons qui poussent les consommateurs à acheter bio sont principalement leur santé ou celle de leurs enfants. On remarque qu'une majorité d'acheteurs ont au dessus de 35 ans, cela s'explique par le fait que les produits bio restent généralement plus onéreux que les produits industriels. Les produits qui se vendent le plus en bio sont les fruits, les légumes et les oeufs.
Les fournisseurs
Quant aux fournisseurs, ils suivent naturellement la croissance du marché. Le nombre de producteurs bio a augmenté de 13,6% en 2017. Pour eux, le bio, en plus d'être produit santé qui respecte l'environnement, est également gage de travail développement local. En effet, la production bio nécessite plus de main d'oeuvre que la production industrielle, ce qui permet de préserver les emplois agricoles. Beaucoup d'entre eux sont encore en phase de "conversion"; c'est-à-dire qu'ils changent leurs produits, leurs manières de travailler, afin de respecter les normes du label AB. Pour les aider, le gouvernement français va investir plus d'un milliard d'euros dans l'industrie dans les cinq prochaines années.
Sources : Santé médecine, La santé dans l'assiette, Bio addict, Les Échos, Actu, Agro-media, La dépêche, Boursier
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