S'il y a bien un moteur propulseur à toute cette histoire de croissance et d'augmentation des profits opérationnels pour le Groupe de Bernard Arnault (PDG) c'est grâce à Louis Vuitton. En effet, c'est la marque de maroquinerie qui, avec plus de 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires a frôlé le 10 % de croissance, selon Les Échos.
Mais pourquoi et comment ?
Afin d'y voir un peu plus clair, il est intéressant de se pencher sur l'analyse SWOT du Groupe LVHM. À travers le décryptage des forces, des faiblesses, des opportunités et des menaces (acronyme de l'anglais SWOT : Strenghts Weaknesses Opportunities Threats), nous pourrons comprendre plus pertinemment les raisons de cette belle envolée du plus grand groupe français du secteur du luxe.
Pourquoi c'est grâce à Louis Vuitton que le groupe a continué sa croissance ? Quelles ont été les forces de la marque de maroquinerie ? Louis Vuitton a contribué à la croissance de LVHM pour ce deuxième trimestre 2015, non pas par le biais des soldes (contrairement à d'autres grandes marques), mais par une approche graduelle pour ajuster son architecture globale des prix d'après les experts de Deutsche Bank. Ainsi, Louis Vuitton a osé augmenter ses prix de 4 % dans la zone Euro tandis que ceux pratiqués Chine n'ont pas changé. Une stratégie qui a donné des résultats.
C'est aussi grâce aux marques du groupe dans le secteur des vins et spiritueux que LVHM a connu cette croissance. Les ventes de cognac en Chine au deuxième semestre ont été très positives, tout comme la vente de parfums et cosmétiques, de montres et de joaillerie.
N'oublions pas qu'une analyse SWOT est une démarche subjective, mais très utile pour hiérarchiser les objectifs et pour visualiser clairement les buts de l'entreprise.
Nous pouvons donc en conclure que le Groupe LVHM a très bien su saisir ses opportunités de croissance dans le marché asiatique, en s'adaptant aux modes de fonctionnement chinois et japonais tout en gardant en perspective les besoins et stratégies du groupe en Occident.
Sources : Andlil, Les Échos, LVMH