L’énergie est au centre de notre société, et régie les activités de chaque humain sur Terre. Plusieurs sortes d’énergies existent, telles que les énergies fossiles, solaires… Nous allons aujourd’hui nous attarder sur la thématique de l’énergie hydrogène comme alternative à l’énergie électrique dans le domaine des véhicules. L’énergie hydroélectrique trouve premièrement sa source dans l’énergie hydraulique. Cette dernière est ensuite transformée, de telle sorte à pouvoir être utilisée en tant qu’énergie hydroélectrique.
Nous allons dans un premier temps étudier l’importance économique du secteur, par le biais des principaux chiffres accompagnés du contexte. Dans un second temps, nous nous attarderons sur les offres et acteurs. Enfin, nous analyserons la demande ainsi que les tendances et perspectives.
Importance économique du secteur des véhicules à hydrogène
Il semble nécessaire avant toute chose de rappeler le système de fonctionnement des deux types de véhicules. En effet, les véhicules électriques se veulent zéro carbone par le biais d’un rechargement régulier d’une batterie, faisant tourner le moteur. En comparaison, le véhicule électrique représente moins d’entretien pour le consommateur qu’un véhicule hydrogène. Ensuite, le véhicule à hydrogène utilise quant à lui de l’hydrogène mis en réaction avec de l’oxygène. Ce processus permet la réalisation d’énergie et d’eau dans une pile à combustible. En comparaison avec un véhicule électrique, un véhicule à hydrogène se recharge plus rapidement et possède une plus grande autonomie.
Qui plus est, une voiture à hydrogène semble avoir un bilan carbone de meilleure envergure, totalisant 2,7 kg de dioxyde de carbone par kilomètre, contre environ 20,9 kg de dioxyde de carbone par kilomètre pour la voiture électrique. Ses chiffres sont explicités par l’Association canadienne de l’hydrogène. En effet, un réservoir d’une Toyota Mirai à hydrogène pèse environ 88kg, contre 480kg pour la batterie d’une Tesla 3. Également, nous pouvons noter qu’un véhicule électrique demande la présence de plus d’infrastructures afin de permettre sa recharge.
Ensuite, si nous prenons appui sur le cycle de vie d’un véhicule : à savoir sa fabrication, son utilisation, son recyclage et sa fin de vie, il semblerait qu’un véhicule à hydrogène comptabilise entre 130 et 230 kg de CO2 par kilomètre selon le cabinet Deloitte. Ces chiffres sont à mettre en perspective du cycle de vie d’un véhicule électrique, qui selon ce même cabinet, comptabiliserait quant à lui entre 160 et 250 kg de CO2 par kilomètre. Enfin, le véhicule à combustion, qu’il s’agisse de diesel ou d’essence, se positionnerait sur une échelle comprise entre 170 et 280 kg de dioxyde de carbone par kilomètre. Il est primordial de noter que cette étude a été réalisée en 2019 par le cabinet Deloitte, alors que 62% de l’énergie utilisée par les véhicules électriques provient d’énergies fossiles. Ainsi, si nous partons sur une étude d’énergie propre, le cycle de vie d’un véhicule électrique est plus favorable.
Offres et acteurs du secteur des véhicules à hydrogène
Les véhicules à hydrogène représentent un gros potentiel d’amélioration des gaz à effet de serre, au centre de tous les débats depuis des décennies. Ainsi, une toute nouvelle économie se crée, avec des créations de multiples emplois à la clé. À titre d’exemple, selon AFHYPAC, la France attendrait près de 100,000 nouveaux emplois dans le secteur des véhicules à hydrogène dans les prochaines années.
Aujourd’hui, les différents acteurs du domaine des véhicules à hydrogène tentent d’étudier la mise en place complexe d’un réseau d’infrastructures. En effet, pour fonctionner, les véhicules à hydrogène doivent être en capacité de se recharger, au même titre que les véhicules électriques, avec deux sources d’énergies différentes par contre. Ainsi, il est nécessaire de prendre en compte le déplacement d’une telle énergie que représente l’hydrogène, ainsi qu’un moyen de pouvoir la stocker en tout point du territoire.
Afin de donner une réelle chance sur le marché aux véhicules hydrogène dont les systèmes de développement sont encore en étude, l’Etat français octroie des aides financières depuis le 1er janvier 2020. Ces aides sont en effet calculées d’après le montant d’achat du véhicule. Ainsi, pour un véhicule dont le prix d’achat serait en dessous de 47,000 €, l’aide de l’état peut grimper jusqu’à 6,000 €. Pour un véhicule dont le prix d’achat est compris entre 47,000 € et 59,000 €, l’aide est plafonnée à 2,000 €. Enfin, pour un véhicule dont le prix d’achat dépasserait 60,000 €, l’Etat français octroie également 2,000 €. Il est important de noter que ces données s’appliquent principalement aux particuliers. Les professionnels peuvent être soumis à d’autres aides.
Aujourd’hui, deux principaux modèles de véhicules à hydrogène sont sur le marché. Le premier d’entre eux est la Toyota Mirai. Commercialisée à partir d’avril 2021, son prix de vente initial est de 67,500 €. Le véhicule possède cinq places pour une capacité d’environ 182 chevaux. Le poids à vide du véhicule représente environ 1,920 kg. Le second modèle de véhicule à hydrogène présent sur le marché est le Hyundai Nexo. Ce modèle se commercialise à partir de 75,600 € et possède également cinq places. La voiture a une performance de 163 chevaux, et une autonomie de 592 kilomètres.
Demande, tendances et perspectives du marché
L’hydrogène représente aujourd’hui près de 1,2 % de l’énergie totale mondiale annuelle utilisée. Les experts espèrent ainsi ramener cette part à environ 13 % de l’énergie totale mondiale annuelle utilisée d’ici 2050. En 2018, cela représentait près de 74 milliards de tonnes d’hydrogène utilisées dans le monde.
A l’heure de la protection de la Planète, l’énergie hydrogène suscite de nombreux intérêts. Seulement, comme le rappelle dans des interviews Victorien Erussard, l’un des fondateurs d’Energy Observer, il est primordial de rendre l’énergie à hydrogène compétitive. En 2022, environ 95 % de l’énergie hydrogène mise à disposition est créée par l’entrée en jeu d’énergies fossiles, ce qui n’aide pas à la diminution des gaz à effet de serre.
Ainsi, le devenir d’une telle avancée en termes de véhicules et d’énergies est à l’étude. Il s’agirait ici de pouvoir produire de l’énergie hydrogène sans utilisation, aucune, d’énergies fossiles afin de respecter au mieux l’environnement. Qui plus est, le coût de tels véhicules reste également encore un frein pour de nombreux acheteurs. Ainsi, de nouvelles technologies pourraient voir le jour de telle sorte à diminuer de manière significative les investissements aujourd’hui nécessaires.
Pour conclure, nous pouvons dire qu’à l’heure actuelle, en 2022, les véhicules à hydrogène et véhicules électriques se disputent le devant de la scène. En effet, en théorie, les véhicules à hydrogène sont moins polluants et permettent d’éviter au maximum les gaz à effet de serre. Seulement, près de 95 % de l’énergie hydrogène utilisée est produite grâce à l’utilisation d’énergies fossiles, ce qui ne correspond pas avec une volonté de protéger la planète. En comparaison, les véhicules électriques utilisent également beaucoup les énergies fossiles, et leur coût d’achat est supérieur. Les prochaines années seront donc décisives sur le véhicule d’avenir !