Quelques chiffres sur le marché du DIY
Les acteurs du marché du DIY
Les consommateurs du DIY
La tendance du DIY
Quelques chiffres sur le marché du DIY
Le chiffre d'affaires du secteur à la fin de l'année 2018 s'élève à 1.250 millions d'euros sur le territoire français, soit une augmentation de 12.5 % par rapport à 2014.
Il faut en effet savoir qu'en ce début d'année 2019, 33 % des Français déclarent pratiquer régulièrement une activité manuelle, quel que soit le secteur, comme la nourriture ou encore les arts plastiques et le bricolage.
À la base, le DIY a été crée aux États-Unis et c'est par ailleurs devenu là-bas une vraie tendance, un art de vivre, qui a séduit plusieurs pays. Il s'agissait de donner un sens en construisant, afin de mieux apprécier ce que l'on possède et de ne pas entrer dans la surconsommation. Pour 85 % des fervents adeptes, le DIY permet également de consolider la confiance en soi.
En France, 54 % des hommes pensent avoir un esprit créatif contre 55 % des femmes.
Les secteurs d'activité ne sont pas les mêmes selon le sexe, même si l'on note par exemple une nette augmentation du nombre de femmes qui se mettent chaque année au bricolage et au jardinage.
Enfin, 9 Français sur 10 considèrent ce concept intéressant, car il permet de rester autonome sur un tas de petites choses du quotidien, en apprenant à se débrouiller plutôt que de tout acheter déjà prêt.
Les acteurs du marché du DIY
Les acteurs sont de différentes formes, même si ces dernières années, Internet a joué un rôle primordial dans le développement de ces activités.
En effet, le concept a été grandement facilité par la multitude de tutoriels présents en ligne, sur des sites comme YouTube notamment. Tous les domaines sont représentés : téléphonie mobile, bricolage et jardinage, cuisine, art déco, etc.
Ces sites sont visités des millions de fois chaque jour en France, tant l'engouement pour ce type de pratique devient important.
Dans les enseignes comme Cultura ou encore la Fnac, des activités semblables sont également proposées, pour les petits comme pour les grands, dans des domaines qui touchent surtout la décoration de la maison ou les arts plastiques.
Les consommateurs du DIY
Les consommateurs souhaitent pouvoir faire des économies, mais ce n'est pas vraiment l'unique raison de cet engouement si particulier pour le marché.
Les habitudes de consommation et plus globalement les habitudes de vie des gens ont beaucoup évolué ces dix dernières années. Si la consommation est parfois devenue excessive dans bien des domaines, un grand nombre de Français sont contre cette tendance, qui revient à jeter dès la première panne ou à acheter tout prêt. Ils veulent connaître des sensations différentes, ils veulent prendre davantage de plaisir à créer qu'à consommer.
Nous vivons en outre dans une période ou le consommateur est clairement plus exigeant envers lui-même et envers ce qu'il achète et donc à fortiori ce qu'il crée de ses mains. Le DIY est une façon de se faire plaisir et d'inculquer d'autres valeurs aux enfants, raison pour laquelle les activités de ce type sont souvent prises d'assaut. Les gens veulent changer ce rapport aux choses, qui consiste trop souvent à changer sans faire le moindre effort pour tenter de réparer d'abord.
Le fait enfin de créer quelque chose, de construire de ses mains permet de se rendre utile, de se sentir plus important, de donner parfois un sens à ses convictions les plus profondes tout en réalisant des économies sur le long terme.
La tendance du DIY
La tendance pour le concept du DIY est clairement à la hausse, puisque le phénomène fait de plus en plus d'adeptes au fil du temps. Au vu des changements que l'on note chez beaucoup de consommateurs, il y a fort à parier que dans le futur, ces derniers souhaiteront construire davantage de choses par eux-mêmes.
Ne serait-ce que si l'on prend en exemple le domaine de la nourriture, 42 % des Français déclarent avoir fait au moins une fois leur propre confiture ou gelée de fruits rien que pour pouvoir en connaître exactement tous les ingrédients, ce qui n'est presque pas possible avec les produits proposés en grande surface. Cette tendance va aller en s'amplifiant, les gens préfèrent prendre du temps pour préparer eux-mêmes plutôt que de mal se nourrir, ou en tous cas de ne pas savoir ce qu'ils mangent exactement.
Pour ces raisons, les sites Internet et les activités dans les enseignes se multiplieront encore, dans une optique de rendre les gens les plus autonomes possible.
Sources : Imbrikation, Django collectif
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