Leader mondial de l'automobile, le chiffre d'affaires global au début de l'année 2019 s'élève à 12.18 milliards d'euros, dont 423 millions pour les motos. Si les ventes restent constantes en Europe (+0.9%), elles grimpent en Asie (+14%), mais chutent de 2% sur le continent américain. En 2018, le bénéfice net augmente de 26% et les ventes de 1.8%. Plus de 140000 véhicules électriques ont par ailleurs été livrées dans le monde. En 2018, 2125026 voitures ont été vendues pour 123495 motos, et une hausse est encore attendue pour l'année 2019.

La matrice McKinsey permet de classer les activités selon la position concurrentielle et l'attrait du marché en fonction de trois critères : élevé, moyen ou faible.

Cette matrice nous montre la position des deux activités principales du groupe qui sont l'auto et la moto.

Les deux se situent sans surprise dans une position concurrentielle assez forte (le segment voiture davantage que celui de la moto), et un attrait du marché élevé pour le premier et plutôt moyen pour le deuxième.

En ce qui concerne les deux autres groupes Mini et Rolls-Royce, il est également possible de les inclure dans cette matrice, de manière plus nuancée toutefois.

Le groupe MINI se situe dans une position concurrentielle assez forte et un attrait du marché moyen. Les prix sont en effet élevés, et les voitures au design particulier s'adressent aux amoureux de la marque et aux particuliers aisés. Le groupe maintient donc sa position et continuent d'engendrer des bénéfices grâce à cette marque.

En ce qui concerne Rolls-Royce, le segment concerné est du très haut de gamme, et s'adresse cette fois à un segment bien précis de la population. La concurrence ne manque pas, et l'attrait du marché est plutôt moyen/faible. Une rentabilisation prudente est alors de mise, puisque ce ne sont pas les véhicules les plus vendus.

En ce qui concerne les deux activités principales, l'auto et la moto, BMW rentabilise et continue d'exercer une position dominante sur le marché. Le chiffre d'affaires est essentiellement réalisé grâce à ces deux activités, avec une nette préférence pour le segment des voitures, qui a connu une belle augmentation des ventes, surtout depuis la sortie des SUV, la gamme X, qui a réussit à séduire un large panel de consommateurs.

BMW ne possède pas de segment d'où le groupe doit désinvestir. Globalement, le marché des voitures neuves se porte plutôt bien, le véhicule représentant en effet pour une grande majorité de gens la preuve d'une ascension sociale.