Le management: définition
Il s’agit communément de l’ensemble des techniques et outils qui sont utilisés pour diriger une équipe en vue d’atteindre un objectif. Les postes liés au management des équipes ont beaucoup évolué ces dernières années, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il existe différentes formes de management au sein des entreprises.
Les qualités pour mettre en place un management de qualité sont nombreuses, il faut certes diriger, mais cela ne se limite pas uniquement à cela. Des qualités de communication sont également essentielles, mais aussi de compréhension et d’écoute active.
Un manager aujourd’hui et à fortiori dans les années à venir se rapproche non pas d’un chef mais d’un leader, que les autres ont envie de suivre et d’imiter parce qu’il sait montrer l’exemple.
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Objectifs et enjeux du management aujourd’hui
Parmi les principaux objectifs, l’atteinte des principaux buts du groupe, qui est essentielle pour la réussite de ce dernier. Le management a également pour but de motiver les équipes, de les rendre plus performantes, et enfin de favoriser les innovations et la créativité.
En ce qui concerne les enjeux, il s’agit dans un premier temps de pouvoir être opérationnel afin de répondre aux exigences croissantes des entreprises mais aussi des collaborateurs, car il devient de plus en plus difficile de les motiver. Il s’agit également de gérer la diversité, les conflits, les différences générationnelles qui sont de plus en plus fréquentes au sein des équipes. Enfin, le management intègre les nouvelles technologies dans ses process afin de maximiser l’efficacité et les performances.
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Les différents types de management
On note qu’il existe généralement quatre types de management répertoriés et utilisés les plus fréquemment dans les entreprises.
Le choix d’un type de management dépend de plusieurs critères, comme le domaine d’activités, l’âge des collaborateurs dans les équipes, les objectifs à atteindre ou encore la taille de l’entreprise.
Le management autoritaire
Il s’agit d’un style de management que l’on retrouve peu aujourd’hui car il n’est clairement plus adapté au monde des entreprises. Il apparait dans certains secteurs, comme l’armée, la police, qui sont par définition très directifs, mais c’est à peu près tout.
Les entreprises peuvent utiliser un management autoritaire face à des salariés sans expérience du tout, encore que cela ne soit guère porteur de sens et cohérent.
Dans ce style de management, le manager décide, les employés obéissent. Il n’y a pas de consultation, de négociation, il y a une seule personne qui prend les décisions.
La communication est de type descendant (du manager, qui est en haut, vers les employés, qui sont en bas), les règles et les directives sont claires, les employés ne participent pas.
Les avantages que l’on peut trouver dans ce type de management sont que la décision n’appartenant qu’à une seule personne, les actions sont plus vite menées. Les contrôles sont également plus fréquents. Les inconvénients restent toutefois très nombreux, puisque les employés ne peuvent être réellement motivés et que les innovations et le principe même d’autonomie et de créativité est totalement inexistant.
Le management paternaliste
Dans ce cas, le management reste autoritaire mais avec une touche de figure protectrice, rôle que va jouer le manager. Il y a une bienveillance à l’égard des salariés, que l’on ne retrouve que peu ou pas du tout dans le management autoritaire.
Le changement reste léger.
Comme principale différence avec le management autoritaire, on peut noter la prise en compte des besoins des collaborateurs, les décisions qui restent prises par une seule personne, mais pour le bien de tous et enfin, une meilleure proximité entre le manager et les équipes. Quoi qu’il en soit, le manager reste « le chef » qui prend les décisions. S’il demande l’avis de ses collaborateurs, il reste le seul à prendre la décision finale.
Ici aussi, les employés peuvent avoir du mal à trouver leur place, surtout en ce qui concerne l’autonomie et la motivation. Ce sentiment de protection les rend dépendants de leur manager et freine leur créativité, ce qui peut-être un véritable inconvénient pour les besoins, la compétitivité et les performances des entreprises.
Le management participatif
Comme son nom l’indique, le management participatif engage les salariés à participer à la vie de l’entreprise. Il implique toutefois que ces derniers connaissent déjà le travail et possèdent par conséquent une certaine autonomie.
La communication se réalise dans les deux sens, les idées de chacun sont prises en ligne de compte, l’autonomie est donc très présente.
Aujourd’hui, beaucoup de nouvelles entreprises favorisent la créativité et l’innovation pour être plus performantes sur le long terme.
Certes, il y a beaucoup d’avantages, la créativité est exacerbée, il peut donc y avoir de bonnes idées et il est ainsi plus facile de se démarquer de la concurrence. Toutefois, la prise de décision est obligatoirement moins rapide et des litiges peuvent apparaitre entre les équipes.
Le management délégatif
Il est également appelé « laissez faire ». Les employés sont totalement autonomes, chacun est responsable de ses tâches. Le manger est existant mais peu présent, il n’intervient que très peu, sauf pour résoudre d’éventuels conflits ou prendre une décision finale si besoin. Ce management ne peut être utilisé qu’avec des professionnels très qualifiés, sinon, le principal risque est la totale désorganisation qui amène à l’échec de la mission.
Conclusion
Les entreprises aujourd’hui, dans le contexte où la pression concurrentielle est de plus en plus forte, doivent choisir un mode de management qui puisse correspondre à ses attentes et à ses objectifs, l’un des plus importants restant de parvenir à motiver ses employés de manière à ce qu’ils aient envie de s’investir pleinement dans le groupe. Or, cela reste impossible avec certain type de management, comme l’autoritaire notamment, où il est très difficile pour les salariés d’être motivés d’une quelconque façon, en tous cas dans la majorité des entreprises. L’idéal serait de trouver un mélange entre tous les types de management existants, afin de créer un modèle unique qui corresponde véritablement aux besoins d’un groupe à un moment donné, tout en étant assez flexible pour le modifier si besoin.
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