Qui sont les business angels en France ?
Selon les données affichées par la fédération nationale France Angels, le pays compterait avec environ 4 442 business angels pour 36,5 millions d'euros investis. En France, nombreux sont les business angels qui se réunissent autour d'un réseau (il y en a approximativement 78) et qui utilisent la plateforme coopérative Gust pour la gestion des dossiers. Beaucoup de start-ups sont ainsi financées.
La figure du business angel existe depuis environ 10 ans. Au départ, ces personnes étaient des cas isolés, mais doucement avec l'évolution des systèmes financiers et des modes entrepreneuriaux, les business angels se sont avérés être des figures emblématiques, car ils représentent plus que de simples investisseurs.
Mais, qui sont-ils vraiment ?
- des anciens chefs d'entreprise ou des cadres supérieurs,
- des entrepreneurs qui ont déjà créé leur entreprise et qui, après l'avoir vendue, peuvent investir dans d'autres projets,
- de membres d'un regroupement d'investisseurs qui font partie d'une même famille.
Pourquoi ils sont aussi convoités et comment les appâter ?
Avec une économie numérique qui ne cesse de progresser et le modèle start-up qui n'arrête pas de se multiplier, les business angels sont les investisseurs « idéaux » pour toutes ces entreprisses naissantes qui, ne l'oublions pas, contribuent aussi à faire baisser le taux de chômage.
C'est aussi dans ce sens-là que le Premier ministre Manuel Valls a annoncé en date du 4 février 2016 l'intention de mettre en place un dispositif pour alléger les charges fiscales aux business angels afin de favoriser davantage l'investissement dans de jeunes entreprises. Il s'agit de simplifier ce type d'investissement, car c'est ainsi que naissent actuellement beaucoup d'entreprises florissantes.
C'est donc une manière d'appâter les éventuels investisseurs. Bien sûr, il faut également que les entrepreneurs présentent des projets intéressants, porteurs et innovants, mais si le gouvernement fait des gestes envers les investisseurs, le secteur devrait s'accroître. Ce nouveau dispositif permettrait que les business angels soient exonérés de certaines taxes à condition qu'ils investissent « dans des start-ups, dans leur propre entreprise ou dans d'autres domaines » indique un conseiller au journal Le Figaro.
Mais pour qu'un entrepreneur appâte réellement un business angel potentiel, il se doit de respecter plusieurs points, notamment :
- Il doit présenter un projet innovant qui soit en rupture avec ce qui existe déjà sur le marché.
- Il faut que la levée de fonds soit justifiée par rapport aux besoins de l'entreprise.
Y a-t-il des risques à « devenir » business angel ?
Comme pour tout investissement le risque 0 n'existe pas. Dans ce cas précis, le risque est plutôt élevé, car il s'agit d'entreprises innovantes dans le sens de quelque chose de nouveau (et non pas d'innovation technologique) et tout nouveau produit, idée, concept qui s'ouvre le chemin sur le marché comporte un risque certain.
Mais les derniers chiffres connus sont plutôt encourageants pour les business angels, notamment dans le domaine de l'Internet : le nombre d'opérations réalisées en 2015 a augmenté de 48 % par rapport à l'année précédente pour les entreprises de la Tech.
Sources : Le Figaro, Frenchweb
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