Enjeu de la logistique, industrie, commerce, chaîne logistique basique, logistique, transport, grande distribution, cadre de la législation, stratégies logistiques d'industries, méthode d'approvisionnement Kanban, ECR efficient consumer response, EDI échange de données informatisé, contrôle de gestion, supply chain, voice picking
On peut considérer une chaîne logistique basique reliant l'industriel (producteur) avec la surface de vente (distributeur, grossiste ou détaillant) par le prestataire logistique et les diverses entreprises de transport. Dans l'absolu, du côté industrie comme du côté distribution, les entreprises souhaitent d'abord garder une marge commerciale leur permettant d'être pérennes. Il s'agit du coeur de négociations entre les parties, une augmentation de la marge de l'un, correspondant à une baisse de la marge de l'autre, le coût de l'approvisionnement étant constant.
Dans cet esprit, le coût supplémentaire de la prestation logistique viendra impacter la marge de chacun. C'est ainsi que sur une relation commerciale plutôt compétitive entre industriels et distributeurs (savoir qui paiera l'acheminement et l'entreposage, insertion dans le coût de revient du produit pour le fabricant ou marge moins importante pour le vendeur), la relation industrie/commerce est devenue rapidement une source de coopération, option jugée plus profitable pour les acteurs, voire d'intégration puisqu'aujourd'hui, nombre d'industriels et de distributeurs ont investi dans leur propre chaîne d'approvisionnement.
[...] Ce genre de modifications implique parfois une énorme restructuration (délocaliser un site logistique sans rail vers une plateforme desservie par le train). Il en est de même pour les méthodes d'exploitation et la mise en place chez le prestataire d'un système de voice picking (voir dernière partie) qui implique un investissement souvent supporté par le prestataire qui risque à défaut de perdre son contrat. Ces quelques exemples rappellent que, malgré l'effort d'une collaboration précitée, les parties chercheront toujours à tirer l'avantage sur l'autre et que la moindre défaillance peut avoir de lourdes conséquences financières, d'où la nécessité de contrats et d'accords-cadres (encadrant les pénalités) de long terme. [...]
[...] L'information devra être instantanément entrée dans le système et communiquée aux acheteurs afin qu'ils repassent commande rapidement. Pour reprendre la mise en place du concept ECR présenté ci-dessus, l'usage de l'EDI est fondamental si le système d'information est renseigné correctement. À partir d'un code EAN et d'un numéro de lot, on peut instantanément retrouver la provenance d'un produit et sa localisation actuelle. Cette démarche est tout autant valable pour les phases d'entreposage comme pour les phases de transport. Ceci est un moyen informatique d'obtenir la trace d'un produit, pour connaître la trace d'un support de charge (palette/conteneur), l'information dématérialisée est doublée d'un outil physique, les puces RFID. [...]
[...] L'objectif est donc défini conjointement, des domaines de coopération qui sont dérivés de la perspective de l'offre, plutôt que d'être poussé par les produits eux-mêmes et contraignant le distributeur à livrer les produits au client final. L'adoption réussie de l'ECR repose sur la capacité de maintenir la flexibilité de fabrication qui permet de flexibiliser le stock. La clé de cette flexibilité est un processus qui intègre étroitement la demande, la gestion, le calendrier de production et le déploiement des stocks. L'ECR est donc une initiative permettant d'améliorer la circulation de l'information entre les partenaires commerciaux. VII. [...]
[...] L'enjeu de la logistique dans la relation industrie/commerce On peut considérer une chaîne logistique basique reliant l'industriel (producteur) avec la surface de vente (distributeur, grossiste ou détaillant) par le prestataire logistique et les diverses entreprises de transport. Dans l'absolu, du côté industrie comme du côté distribution, les entreprises souhaitent d'abord garder une marge commerciale leur permettant d'être pérennes. Il s'agit du cœur de négociations entre les parties, une augmentation de la marge de l'un, correspondant à une baisse de la marge de l'autre, le coût de l'approvisionnement étant constant. [...]
[...] La seconde évolution concerne plus spécifiquement la fonction préparation de commandes. Elle consiste en la mise en place du système dit de « voice picking » : les préparateurs de commandes possèdent un casque et un micro, et on a préalablement enregistré le timbre de leur voix dans le système informatique. Ainsi, c'est dorénavant le système informatique, par le biais d'une voix de synthèse, qui les guide dans leurs préparations. Ils peuvent confirmer verbalement leur action au système qui les comprend, ceci réduisant automatiquement le taux d'erreur en préparation. [...]
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