Développement durable, services achats, industrie cosmétique, vague verte, produits bio, produits naturels, engagement sociétal, responsabilité sociétale, RSE, achat responsable
Le terme « développement durable » (ou « sustainable development ») est né en 1987 lors de la Commission mondiale sur l'environnement et le développement. Il est défini de la sorte :
« Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».
Il s'agit ainsi d'un concept au confluent de trois préoccupations constituant à leur tour les trois piliers du développement durable. Les entreprises l'ont aujourd'hui bien compris, leur rôle en faveur du développement durable est devenu primordial : « Les gouvernements ne peuvent pas agir seuls. La société civile a un rôle clé à jouer ainsi que les entreprises commerciales. Nous ne leur demandons pas de changer de métier, nous leur demandons de le faire différemment ». En 2008 et malgré de nombreux débats et avancées sur le sujet, le terme reste encore large, évasif et flou pour un grand nombre d'individus. C'est dans ce contexte que les entreprises françaises devront s'inscrire de manière « durable ». Si le rapport Meadows du Club de Rome marque en 1972 les premières préoccupations face aux enjeux du développement durable, le phénomène s'accentue aujourd'hui à l'heure où l'opinion publique tire la sonnette d'alarme face aux enjeux climatiques et environnementaux. Plus qu'un effet de mode, ces préoccupations semblent aujourd'hui sincères et « durables ». En effet, le concept de développement durable est un enjeu stratégique qu'il faut intégrer afin d'assurer la pérennité de l'entreprise. A défaut d'anticiper ce phénomène et mis à part quelques précurseurs en la matière, ce n'est qu'au début des années 2000 que les entreprises françaises s'intéressent de près à ce concept encore flou et pourtant devenu si populaire. Comme en témoigne une étude de 2005, les grandes entreprises françaises ont rapidement pris le pas. En effet, plus des deux tiers des entreprises (70%) du SBF 250 (250 valeurs de la cote) ont alors engagé une démarche de développement durable, passant ainsi de la question du « Pourquoi » au « Comment ». Cependant, malgré une volonté affirmée des dirigeants d'entreprises, la question du « Comment » ou l'intégration du concept de développement durable reste aujourd'hui l'une des difficultés opérationnelles majeures.
[...] La place des achats et son évolution au sein des entreprises. Longtemps considérés comme centre de coûts, fonction annexe ou encore mal nécessaire, les achats ne sont apparus que récemment dans les entreprises françaises (vingtaine d'années). Pourtant, il apparaît qu'en moyenne en Europe, les achats représentent 65% du chiffre d'affaires des entreprises. Par ailleurs, si l'évolution de la fonction reste fortement liée au taux de marge de l'entreprise, de nombreux bouleversements économiques tels que l'émergence des pays low cost l'internationalisation des transports et des télécommunications ou encore l'outsourcing ont accéléré et renforcé l'impact de la fonction achat sur les performances en terme de qualité, coûts et délais. [...]
[...] Une démarche de progrès continu, vecteur de rentabilité sur le long terme : On peut considérer notamment que l'intégration du développement durable aux achats ne constitue qu'un élargissement du concept de qualité. En effet, tout comme le concept de qualité à ses débuts, les bénéfices et ROI du concept d' achats durables sont difficilement mesurables à court et moyen terme. De plus, ces deux concepts font appel à des normes et des référentiels instaurant des systèmes de contrôle et faisant pression sur les acteurs (entreprises et fournisseurs). [...]
[...] Les résultats de l'étude démontrent une forte corrélation entre les achats responsables (PSR) et les domaines suivants: 1. Les droits de l'Homme, la sécurité, et les actions philanthropiques. Les dirigeants achats considèrent ainsi que les problématiques liées aux droits de l'Homme chez leurs fournisseurs (Emmelhainz et Adams, 1999) afin d'éviter les mauvaises conditions de travail, font intégralement partie du management des achats responsables. De même, les problématiques de sécurité liées à l'activité de leurs fournisseurs et de manière plus générale, les actions philanthropiques à travers l'engagement auprès d'œuvres de charité locale, entrent, elles aussi, dans les dimensions de l'achat responsable L'environnement. [...]
[...] (Chiffres purement fictifs) Ainsi, un acheteur peu averti (n'évaluant que le coût d'achat) opterait, à performances égales, pour l'imprimante X. Or l'analyse du TCO nous permet de voir que sur 15 ans, l'achat de l'imprimante Y (qui au départ peut sembler plus onéreuse) est la solution la plus rationnelle non seulement en terme économique, mais aussi écologique. En effet, l'imprimante Y semble, non seulement, consommer moins de cartouches (moins de matière utilisée), mais aussi moins d'énergie (moins d'électricité). Si ces économies et contributions à l'environnement peuvent paraître marginales sur 15 ans, n'oublions pas que ce calcul ne concerne qu'une imprimante dans une entreprise. [...]
[...] SD représente la contribution française au débat international sur cette norme développement durable organisé par les instances de l'ISO. Dans la mesure où il ne s'agit pas d'une norme, le guide est classé dans la catégorie juridique des fascicules documentaires. Des outils des certifications de l'engagement développement durable des organisations 1000 NR Suite au développement du guide SD 21000, l'AFNOR a développé une offre de certification développement durable venant enrichir les certifications déjà existantes, mais spécialisées sur un des piliers du développement durable. [...]
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