Analyse de spot, La laitière, Nestlé, synopsis, sitituation initiale, plans, actions, complications, prisonnier, bourreau, situation finale, élément rassembleur
Nous sommes au 18ème siècle, dans un village français. La place publique est lieu d'une exécution. Des soldats, un prêtre, un bourreau ont, sous un grand soleil, pour mission d'exécuter un jeune prisonnier. Le bourreau avec sa hache va trancher la gorge de ce malheureux sous les yeux du peuple rassemblé tout autour de l'échafaud.
Le décor peut être considéré comme un décor naturel. En effet, nous nous trouvons dans un lieu commun, préexistant à la scène qui va se dérouler. La place publique a toujours fait parti du village et va être témoin d'une scène peu ordinaire.
Il fait jour, le soleil est le plus haut dans le ciel. Nous pouvons supposer qu'il est midi.
Les personnages présents se divisent en plusieurs catégories. Tout comme la société à l'époque, les différentes catégories de personnages présents sur ce spot TV peuvent être catégorisées de la manière suivante : le tiers-état, la noblesse et le clergé.
La première est le public venu assister à ce macabre spectacle. Composé d'hommes, de femmes, et d'enfants de tous âges, ils se tiennent debout, faisant cercle autour de l'échafaud. Ce sont des gens du peuple, des habitants du village où se déroule la scène. Ils représentent le tiers-état.
En conséquence de leur situation sociale, ils sont vêtus très simplement. Les femmes et les fillettes portent des coiffes en tissu, de longues robes et des tabliers. Les hommes, quant à eux, ont des chapeaux sans tenue, des chemises et des vestons.
[...] Actions Le personnage de la laitière devient l'acteur principal. Elle est le signe iconique majeur du produit et surtout de la marque. Ses actions rappellent les valeurs de la compagnie. En premier lieu, elle lance un regard maternel vers la fenêtre, où nous supposons le bourreau arrivant en courant. Déjà posé sur une mentalité rassembleur et de groupe, ce regard amène une autre dimension, celle de la famille. Nous pouvons même supposer une influence religieuse par son regard vers le bourreau, vu le choix temporel de situer la pub au 18e siècle où l'église joue un rôle primordial dans la vie de tous les jours. [...]
[...] La place publique est lieu d'une exécution. Des soldats, un prêtre, un bourreau ont, sous un grand soleil, pour mission d'exécuter un jeune prisonnier. Le bourreau avec sa hache va trancher la gorge de ce malheureux sous les yeux du peuple rassemblé tout autour de l'échafaud. Situation initiale Le décor peut être considéré comme un décor naturel. En effet, nous nous trouvons dans un lieu commun, préexistant à la scène qui va se dérouler. La place publique a toujours fait parti du village et va être témoin d'une scène peu ordinaire. [...]
[...] L'intention de la publicité est très claire. Nous mettons en valeur une compagnie auquel nous pouvons nous identifier et son produit qui est fait à base de ces bonnes valeurs. Nous ne vendons pas que du délicieux chocolat, mais aussi une vision du monde et d'un mode de vie idéal. Le choix d'utiliser comme formes dominantes le carré et le cercle est le plus significatif de cette intention. Un carré s'inscrit à l'intérieur d'un cercle. Symboliquement, la superposition de ces deux formes rappel la nature de la terre dans l'univers : la perfection, l'ordre et le naturel. [...]
[...] En effet, comme on peut l'observer, la caméra met en évidence une place publique encerclée de grands édifices. Ceux-ci Page 14 sur 20 cadrent et mettent en valeur cette place avec l'échafaud qui est le centre du village. Aussi, la bâtisse, à l'arrière, en impose par sa situation géographique par rapport à la caméra et surtout à l'intérieur du village. Elle semble apparaître comme le bâtiment principal. Cette théâtralisation apparaît également avec d'autres moyens : clarté et rigueur de composition, harmonie et équilibre des lignes droites. [...]
[...] Le roi est très puissant mais il doit obéir aux lois fondamentales du royaume : il est donc catholique. Mais certains groupes contestent l'autorité du roi comme les grands seigneurs, les Page 13 sur 20 parlements (les membres de la cour de justice qui enregistre les actes royaux) et les protestants. Mais au XVIIème siècle, les rois de France affirment de plus en plus leur pouvoir, notamment sous Henri IV, puis sous le cardinal de Richelieu. A la mort de Louis XIII en 1643, la Fronde de 1648 à 1652 oppose le jeune roi Louis XIV et le cardinal Mazarin aux grands seigneurs et aux parlements. [...]
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