Communication de crise, crash Air France, Paris, Rio de Janeiro, compagnie aérienne, BEA, Bureau d'Enquête et d'Analyse, erreur humaine, pressurisation, boîtes noires, thèse de l'attentat, zone orageuse, fortes turbulences, acte de terrorisme, familles des victimes
Le 1er juin 2009, on apprend la « disparition » d'un avion Air France qui effectuait son trajet Sao Paulo - Paris. La compagnie aérienne a tout de suite commencé à communiquer de manière à ce que les causes de ce crash ne puissent pas lui être imputées.
Cependant, les enquêtes menées par le BEA (Bureau d'Enquête et d'Analyse) et les recherches d'autres acteurs ont progressivement apporté des éléments venant réfuter les explications avancées par Air France. La nature de ces éléments pourrait faire penser que la compagnie connaît les causes du crash mais qu'elle tente de les dissimuler pour mieux préserver sa réputation. En effet, un crash dû à une défaillance technique des dispositifs fondamentaux et de sécurité ferait énormément de tort à Air France. Cela laisserait penser que l'entreprise n'a pas une politique de contrôle et de sécurité suffisante, ce qui est intolérable pour une compagnie de cette envergure (...)
[...] Or, il faut bien sûr que ces améliorations ne peuvent tenir compte, à notre niveau, des démarches politiques entre la France et le Brésil, une politique qui se veut transparente jusqu'à un certain point dont le public n'est pas invité à connaître. Par conséquent, nous pouvons en premier lieu proposer un extrait d'article, du 31 Mai 2010, un an après la catastrophe : Les familles des victimes du vol Air France AF447 Rio de Janeiro - Paris disparu dans l'océan Atlantique le 1er juin 2009 veulent la vérité. [...]
[...] Que penser lorsqu'on est famille des victimes ? Peut-on réellement parler d'un engagement de communication de crise ou bien d'un engagement de communication propre à soi même ? Espérons ne jamais être dans ce cas. [...]
[...] Aucune hypothèse ne peut être écartée. Au Brésil, on identifie immédiatement une vaste zone, proche de l'île Fernando de Noronha, du côté brésilien, où l'avion serait tombé. Pendant ce temps, en France, on cherche l'avion vers les côtes africaines, sans même faire part des thèses brésiliennes qui semblent se confirmer par la suite. Concernant les causes de l'accident, les conditions météorologiques et la foudre sont très vite évoquées côté français, avant même de savoir avec certitude si l'avion c'était crashé et à quel endroit. [...]
[...] Mais cet organisme aurait indiqué une zone qui n'était pas la bonne à la mission chargée des recherches dans l'Atlantique. Les associations et les avocats des familles des victimes demandent une expertise internationale et dénoncent l'opacité de l'enquête de la BEA sur ce crash Maître Alain Jakubowicz, représentant de familles des disparus, a déclaré : "Il manque dans les (deux) rapports du BEA, les analyses sur les rapports d'autopsie. Les enquêteurs minimisent le rôle des sondes (de vitesse) Pitot", a-t-il dit. "Il y a des familles qui pensent qu'il y a des intérêts financiers. [...]
[...] Et même dans le pire des scenarios, l'arrêt des trois alternateurs électriques, une petite éolienne sortirait automatiquement pour alimenter l'avion et le maintenir en vol. Autre hypothèse envisagée, celle de la dépressurisation explosive de l'appareil. Par exemple, un hublot ou le pare-brise du cockpit explosent, le trou provoqué entraîne une raréfaction immédiate d'oxygène et une baisse de température jusqu'à -60 degrés. Reste toujours la possible erreur humaine. Une piste qu'on ne peut écarter formellement, ni celle de l'attentat. De son côté, l'aviation civile présente l'équipage du vol comme très expérimenté. [...]
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