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La communication extérieure est l'un des grands médias publicitaires, au même titre que la presse écrite, la télévision, la radio, Internet et le cinéma, qui permet aux acteurs économiques locaux et nationaux de promouvoir leurs activités. La communication extérieure comprend trois activités principales : l'affichage grand format, la publicité sur et dans les moyens de transport (bus, métros, tramways…), et la publicité sur du mobilier urbain. Elle se décline donc dans des univers très variés : rues, bus, métros, gares, aéroports, commerces de centre-ville, parkings, centres commerciaux, toitures d'immeubles… Notre propos se limitera ici à l'affichage grand format et la publicité sur le mobilier urbain.
[...] C'est cette interactivité croissante qui permet à la communication extérieure de faire émerger les messages des marques dans la rue et assure leur mémorisation. Créative, interactive, pertinente et servicielle la communication extérieure réussit à se fondre dans le décor urbain sans être envahissante et propose aux marques d'investir la ville grâce à des supports innovants, pour entamer un dialogue avec le consommateur. Au bout du compte, c'est la ville entière qui devient média, traversé de part en part par des réseaux de communication toujours plus nombreux. [...]
[...] La communication extérieure a ainsi continué de gagner des parts de marché tandis que les annonceurs investissent dans des supports de qualité et que la mesure d'audience s'améliore. L'affichage local a subi le ralentissement du marché alors que les campagnes nationales ont mieux résisté La part de marché de la communication extérieure a ainsi représenté près de des recettes des grands médias en 2008, un niveau supérieur à celui de la radio, d'Internet et du cinéma : Mais la baisse générale des investissements publicitaires amorcée en 2008 n'épargnera pas la communication extérieure, selon les prévisions de TNS Media Intelligence : le marché de l'affichage accuse déjà un sérieux repli au mois de février 2009 après un repli de en janvier. [...]
[...] Hyper-communiquant, l'hypermobile se réapproprie la ville via l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication : la ville, en plus d'être un espace physique, devient un espace numérique. Capteurs, puces dans les objets, réseaux Wi-Fi et Wimax, antenne GSM et 3G, satellites sont autant de nouveaux espaces qui constituent la réalité de la ville d'aujourd'hui et qui doivent être investis par la communication d'extérieure. Le nouveau citadin navigue de réseau en réseau, qu'ils soient physiques (transports) ou virtuels (flux informationnels), avec la même aisance et exige un accès permanent aux services dont il a besoin à n'importe quel moment, sans rupture, même en situation de mobilité. [...]
[...] Pour se faire entendre, le collectif utilise la désobéissance civile. Chaque mois, dans plusieurs villes de France, de manière non violente et assumée, les déboulonneurs barbouillent des panneaux publicitaires. Une action illégale qui a valu à 7 déboulonneurs de passer devant le tribunal correctionnel de Paris en mars 2007. Reconnaissant que le risque environnemental, social et sanitaire de l'affichage publicitaire était sous-évalué le tribunal a jugé les sept prévenus de dégradation en les condamnant à ne verser qu'un euro symbolique, peine confirmée en mars 2008 par la cour d'appel de Paris. [...]
[...] Seul indice laissé par l'annonceur : un site Internet. Sur ce site Internet, le mystère était maintenu quant à l'identité de l'annonceur : l'internaute ne découvrait qu'une série de vidéos ou un savant fou élaborait toutes sortes de théories pour expliquer l'apparition des tétines géantes. Ce n'est qu'à la fin de la campagne que les Belges ont appris la naissance de la compagnie Brussels Airlines la tétine étant celle d'un bébé avion de la compagnie. Le mystère qui entoure ce genre de campagne de communication extérieure incite le bouche-à-oreille : spontanément, les passants prennent des photos de l'opération ou la filment à l'aide de leur téléphone portable et relatent l'information sur Internet. [...]
Référence bibliographique
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