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Si la liberté de la presse est un droit fondamental et requis dans bon nombre de pays, notamment en Occident, elle est aussi encore aujourd'hui synonyme d'utopie et objet de militance dans d'autres contrées, tiraillées par la dictature ou victimes de guérillas incessantes. Depuis 1985, (date de sa création) l'organisation Reporters sans frontières dénonce et lutte contre les atteintes à la liberté d'information dans le monde et se bat pour la libération des journalistes emprisonnés dans les pays censurés.
A coup de médiatisation, de publicité et d'alliances avec plusieurs enseignes Sanofi-Aventis, NMPP, Fnac, CFAO, EDF et la Région Centre notamment, Robert Ménard, fondateur et secrétaire général de l'association, a su élargir le champ d'actions de Reporters sans frontières. Aujourd'hui, l'organisation compte neuf sections nationales (Allemagne, Autriche, Belgique, Canada, Espagne, France, Italie, Suède et Suisse), des représentations à Abidjan, Bangkok, Londres, Moscou, New York, Tokyo, Washington et plus de 120 correspondants dans le monde.
Si ces deux dernières années, l'enlèvement tour à tour de Christian Chesnot et Georges Malbrunot (en août 2004) puis, celui de Florence Aubenas et son guide Hussein Hanoun (janvier 2005) furent celles d'un grand déploiement médiatique en France, le rapport d'activités 2004 de l'organisation ne compte pas moins de douze actions différentes à l'étranger : Ouzbékistan, Inde, Cuba, Congo, Djibouti, Erythrée, Haïti, Bélarus, Gambie, Colombie, autant de destinations pour lesquelles l'association a pris parti, apporté soins financiers, et tenté de régler les conflits avec les autorités.
Après les événements cités ci-dessus, une analyse de l'association demeure intéressante afin d'élargir nos connaissances et de mieux appréhender l'ampleur des actions menées. Aussi, afin d'en mesurer la pertinence, il convient de réfléchir au travail de cette ONG à l'échelle internationale. L'étude de la totalité de leurs actions serait non exhaustive et très ambitieuse, toutefois, dans le cadre de notre champ d'étude la chronologie est importante, notre travail portera sur la période 2000-2005.
[...] En juillet 2003, afin de «dissuader» les français[3] choisissant Cuba comme destination de vacances, l'organisation a lancé une campagne, diffusée à la télévision et dans la presse, le visuel montrant une main qui tente d'écrire, contrôlée par une autre (celle de Fidel Castro) avec pour slogan : Cuba, les journalistes sont libres d'écrire ce que veut Fidel Castro». Une autre campagne de presse en mai 2004, dénonçait l'état de l'information en Côte d'Ivoire et la disparition du journaliste Guy-André Kieffer. [...]
[...] L'analyse de cette réception dans les sites Web, nous amène à parler de cybermilitance. En effet, une pléthore de sites indépendants tels Stop USA, le célèbre Acrimed, le réseau Voltaire, Cuba Solidarity Project ou encore le Risal, affichent des opinions anti-Ménard, et ne cessent de revendiquer d'autres aspects de l'organisation peu connus du grand public. Aussi, les discours pamphlétaires de Viktor Dedaj, Maxime Vivas, Salim Lamrani, Jean- Guy Allard et d'autres, s'accordent tous, au sujet du double discours de Robert Ménard. [...]
[...] En effet, en matière de communication, ce sont bien eux les premières cibles de notre organisation. Les médias sont le passage obligé à toute forme de communication et la voie nécessaire pour se faire entendre et valoir. Les campagnes de presse, spots télévisés, le marketing qui entourent cette communication, sont diffusées par les médias. Aussi, ces derniers sont-ils les premiers récepteurs, servant de filtre à cette communication qui s'adresse à plusieurs publics. Chaque message de l'organisation, les publications de rapports annuels, les spots télévisés, campagnes de presse et tout autre type de communication sont relayés par le biais médiatique. [...]
[...] Plus de signatures seront recueillies au total. Le 8 septembre, une grande soirée de solidarité couronnée par de nombreux artistes accueillait plus de 5000 personnes sur le parvis de l'Hôtel de Ville. A partir du 17 septembre, plusieurs radios telles que France-Inter, France-Info, France Culture, France Bleu, RTL, RMC Info, Radio Classique, Beur FM, Vivre FM et le quotidien gratuit Métro accueillent une campagne de sensibilisation. Chaque jour, une personnalité rappelle leur nombre de jours de détention[26] septembre : un mois de détention pour les otages, plusieurs centaines de ballons sont lâchés dans le ciel parisien toujours depuis le parvis des droits de l'homme. [...]
[...] Pourquoi Reporters sans frontières s'acharne sur Cuba retrace l'histoire des relations de M. Ménard avec Miami et ses subventions de la part de nombreux organismes américains, guidés par la CIA. Parmi ces subventions américaines, le nom de deux organismes revient souvent dans divers articles. M. Allard écrit : «Deux organismes américains, la National Endowment for Democracy (NED) et la United States Agency for International Development (USAID), offrent le pain et le beurre à tous ceux qui, comme Robert Ménard, savent tendre la main, pour la «bonne cause».[59] Ainsi, selon l'auteur, depuis plus de quarante ans le gouvernement états-unien ne tarit pas d'imagination afin d'arriver à ses fins : renverser Cuba : Otto Reich, l'ex-conseiller du président Georges W. [...]
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