Crise financière, banque, Caisse d'Epargne, logo emblématique, relation client, high-tech, secteur bancaire, stabilité, crédibilité, stratégie de communication, banques françaises, recapitalisation, faillite, Lehman Brothers, banques d'investissement américaines
2008 a été une année noire pour le secteur bancaire. La crise des subprimes aux États-Unis a été à l'origine d'une crise financière mondiale à laquelle aucune banque n'a pu échapper. Touchées de plein fouet, elles ont perdu des centaines de millions d'euros et certaines ont même fait faillite. Autrefois symboles de stabilité, les banques ont vu leur crédibilité remise en question. Les difficultés qu'elles ont subies témoignent de leur faiblesse. Pointées du doigt, elles n'ont eu d'autre choix que d'adapter leur stratégie de communication afin de redorer leur blason.
Les banques françaises n'ont pas échappé à cette règle et ont dû, elles aussi, redoubler d'efforts pour regagner la confiance de leurs clients. La Caisse d'Épargne en fait naturellement partie. Cependant, à la différence des autres établissements bancaires, l'Écureuil a lui, subit trois crises en une en 2008 : la recapitalisation de sa filiale Natixis, la perte de 600 millions d'euros par trois de ses traders et la fin de son quasi-monopole du livret A. Face à cette réalité, quelle stratégie la Caisse d'Épargne a-t-elle adoptée ? A-t-elle modifié la manière dont elle s'adresse à ses clients ou au contraire a-t-elle conservé sa communication d'avant crise ?
[...] La période des Lumières, où les conditions économiques et sociales étaient difficiles pour une grande partie de la population, avait mis en avant ces concepts d'épargne et de prévoyance. Il aura fallu une vingtaine d'années avant que ces concepts ne se concrétisent au travers d'un livret. Ce livret, support simple et facile à utiliser, devait conserver la trace des placements et des intérêts perçus. Cependant, les débuts de l'Écureuil furent quelque peu difficiles de par la faible capacité d'épargne des personnes à l'époque et une certaine méfiance envers l'institution. [...]
[...] A-t-elle modifié la manière dont elle s'adresse à ses clients ou au contraire a-t-elle conservé sa communication d'avant crise ? Dans un premier temps, nous nous concentrerons sur la Caisse d'Épargne en elle-même, son histoire, ses valeurs. Ensuite, nous nous pencherons plus particulièrement sur la crise financière et son impact sur la Caisse d'Épargne pour enfin analyser la stratégie de communication pré et post crise de la banque de l'Écureuil. I/L'histoire de la Caisse d'Épargne A/Les points-clés de l'histoire de la Caisse d'Épargne Pour comprendre comment la Caisse d'Épargne communique aujourd'hui, il est nécessaire, dans un premier temps, de comprendre son histoire et ses valeurs originelles. [...]
[...] Et à la même époque, une rumeur circulait selon laquelle le Groupe avait besoin d'une recapitalisation de 6,5 milliards d'euros. La situation s'aggravait donc de jour en jour. De plus, fin 2008, la Caisse d'Épargne a également dû se préparer à la perte de son quasi-monopole du livret A. En effet, en mai 2007, l'Union Européenne a décidé de mettre fin à l'oligopole du Livret A détenu jusqu'alors par la Banque Postale, le Crédit Mutuel et bien sûr, la Caisse d'Épargne. À partir du 1er janvier 2009, toutes les banques pourraient proposer ce type de produits. [...]
[...] La crise financière de 2008 ne fera que renforcer cette idée. B/L'Écureuil : Un logo emblématique Pour exister aux yeux de ses clients et de ses partenaires, la Caisse d'Épargne a eu besoin d'un logo. Le logo est un élément important de la stratégie de communication d'une entreprise. Il peut paraitre insignifiant et pourtant, se révèle très utile en cas de crise. A sa création, la Caisse d'Épargne avait besoin d'un logo pour être connue et reconnue et surtout pour être facilement repérable. [...]
[...] Perte de centaines de millions d'euros, démission de hauts responsables La Caisse d'Épargne n'incarne plus la sagesse et la prudence d'antan. Pour restaurer la crédibilité du groupe et faire face à la concurrence, les nouveaux dirigeants doivent resserrer les rangs des différentes agences. Le 3 novembre 2008, après un long moment de silence, lors d'une interview donnée au Figaro, Bernard Comolet et Alain Lemaire respectivement nouveau président du directoire et nouveau directeur général des Caisses d'Épargne dévoilent leurs priorités pour sortir de la crise. [...]
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