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La crise écologique des années soixante a connu une dimension planétaire. Portées dans un premier temps par une assemblée colossale d'associations de mouvements contestataires et de partis "verts", les préoccupations environnementales affectent tant les partis politiques et les États que les opinions publiques. On aboutit ainsi à une utilisation de l'environnement comme un alibi pour éluder les problèmes. En effet, ces derniers ne sont plus laissés pour les experts en la matière d'autant qu'ils engagent la « responsabilité » de tout un chacun.
Ainsi amènent-ils à la communauté internationale à penser en d'autres termes nouveaux d'autant plus que la référence se fait de plus en plus sur au concept de développement durable. Celui-ci est entré dans le vocabulaire courant par le biais de la conférence de Rio sur l'environnement et le développement en 1992, mais peu de gens connaissent exactement la force existant dans cette notion.
Le concept du développement durable est polysémique, le sens que lui confèrent les différents acteurs –politiques, économiques, écologiques, sociaux- diffèrent pourtant. Même la définition donnée par le rapport Brundtland selon qu'il « répond aux besoins du futur sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs » n'a pas pour autant résolu le problème. Toutefois, tous s'accordent à y voir ces trois piliers indépendants, voire antinomiques, sur lesquels il s'articule : le social, l'économie et l'environnement. La culture et la gouvernance s'y sont ajoutées récemment, lors de la conférence de Johannesburg en 2002.
Une communication formelle étant une « communication qui tend à l'échange et au partage d'informations d'utilité publique, ainsi qu'au maintien du lien social », la responsabilité est adossée à des organismes publics ou à des organisations investies de missions d'intérêt collectif telles les ONG. Cette activité communicationnelle est en mesure d'être véhiculée par l'intermédiaire donc d'Internet qu'utilisent les ONG.
S'investissant des nouvelles technologies de l'Information et de la Communication pour se perfectionner dans la communication tant interne qu'externe, cette nouvelle tendance permettra aux ONG de mieux véhiculer leur idéologie au public. A l'interne, l'image de la structure permet d'assurer la cohésion du personnel, des membres et leur identification à la structure et à ses valeurs », à l'externe elle permet de nouer des relations de confiance avec les différents publics et partenaires, voire de se distinguer de ses alliées et alliances.
Ce contexte nous permettra de nous intéresser sur la mise en place d'un site web par une ONG telle qu'ENDA Tiers Monde, ONG internationale, dont le domaine d'activité demeure dans l'environnement et le développement. Cette stratégie qui pourtant ne peut pas être sans conséquence dans ses démarches revendicatives permettrait une meilleure visibilité de celle-ci. Grâce à ce "miroir" de l'organisation, nous pouvons nous demander si l'activisme d'ONG ne pourrait pas s'amplifier par le biais de ces technologies.
Nos recherches s'inscrivent dans le champ des Sciences de l'Information et de la Communication et porte sur la relation existant entre développement durable, organisations et nouvelles technologies. Il s'agit donc pour nous de voir, si cette trilogie pouvait être d'une grande efficacité quant à leur croisement.
[...] D'aucuns encore définissent l'organisation comme une entité collective, décrite sous forme de système structurante ; ce qui rejoint l'idée de la métaphore du contenant de Smith. D'autres, contrairement à cette vision objective, prennent l'organisation comme un assemblage de processus d'actions, qui fait penser à l'organisation en devenir. Pour mieux comprendre ces deux visions, nous vous proposons de voir l'exemple de la visite guidée de l'université[70], élaboré par Vasquez et Marroquin. Toujours dans cette dualité effet-processus, Tsoukas et Chia (2002) proposent d'autres visions. [...]
[...] Deux avantages sont à noter que sont la spécialisation des tâches et la complexité de la prise de décision. En effet nous notons que le professionnel pourrait avoir des aspirations personnelles qui ne sont pas simplement tournées au départ pour l'organisation. On assiste outre mesure un réalisme managérial et technique Qualification, standardisation et service et neutralité de l'action. Selon les professeurs Erwan Quéinnec ou Jacques Igalens, leur talent stratégique est à chercher dans le pouvoir qu'elles ont d'argumenter sur leurs positions et décisions, réunissant de nombreux paramètres tels que le professionnalisme et le volontarisme, la maitrise des programmes et l'innovation Ces paramètres, tournés vers l'extérieur, font que les ONG soufflent le chaud de la transparence et le froid de l'opacité, à ne jamais expliciter de façon exhaustive sans pour autant se permettre de dissimuler complètement. [...]
[...] Approches définitionnelles L'histoire du développement de la société civile est loin d'être linéaire, elle a été tantôt jalonnée de phases d'expansion, tantôt de régression. L'engagement associatif est perçu comme une des valeurs les plus reconnues de la société Se définissant par rapport à un «idéal fondamental les ONG se forment à partir d'un esprit du militantisme, de l'éthique de conviction, de la pureté revendiquée de l'intention et l'élan du cœur, comme seules armes. Les ONG sont aujourd'hui omniprésentes dans notre environnement, même si elles restent ignorées, réduites aux seules organisations humanitaires. [...]
[...] L'autre consensus dessiné à l'interne de l'organisation, démontre la communication participative de ces différents membres. Coopération s'allie surtout avec coopération transfrontalière fois), ou qui relève de l'international (allemande, japonaise). La collaboration, ENDA l'établit avec les différentes ONG sur les enjeux climatiques (3fois), les ressources en eau (2fois); l'agriculture (avec les associations (1fois)). ENDA s'allie aussi avec des communautés (locales, internationales, universitaires) dans le domaine des changements climatiques, la sensibilisation et la préservation des terres arables, l'agriculture et pêche, sur les migrations. [...]
[...] Les termes du débat, Ed. Dalloz. O. Godard, L'écodéveloppement revisité, Economies et Sociétés n 036, O. Godard, L'inscription, Enjeux et politiques de l'environnement, économique du développement durable Cahiers français, no 306. P. Champagne et J. P. Pages, Opinion Publique, représentations et environnement, Espaces et Sociétés R. [...]
Référence bibliographique
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