Peut-on véritablement parler de responsabilité sociale des entreprises pour les compagnies aériennes low cost ?

Extraits

[...] Donc au lieu d'avoir cette vision là, je vais essayer d'équilibrer tant bien que mal les choses, ce qui n'est pas évident d'autant que la démarche n'est pas nouvelle, et donc réfléchir aux nouvelles exigences sociales, environnementales, qu'est ce que je produis comme effets et donc je vais essayer de limiter l'énergie que j'utilise, les dégâts sur l'endroit où je suis situé, les matières premières que j'utilise, etc., et ça, ça devient le vrai Business Model et vous trouverez plusieurs exemples sur Internet de ces structures qui souvent se veulent des structures neuves, très en pointe, qui veulent montrer un véritable engagement dans le domaine. Donc la RSE est appréhendée à tous les niveaux. [...]

[...] Mais une compagnie comme Ryanair ne s'en soucie guère puisqu'elle fait d'une pierre deux coups en créant de nouveaux clients et en même temps en remplissant ses avions pour des destinations peu attrayantes au premier abord pour les touristes. La politique première de Ryanair, et c'est le cas de tous les autres low cost également, est de remplir les avions. Si nous prenons l'exemple de l'aéroport de Beauvais, il est dans l'intérêt de la ville et de la région d'avoir le maximum de voyageurs transitant par cet aéroport pour booster l'économie locale. [...]

[...] De plus, il existe de nos jours une démocratisation de l'information pour les clients qui peuvent par exemple en quelques clics comparer l'intégralité des prix disponibles. Le succès rencontré pour les low cost en Europe a été fulgurant notamment, nous allons le voir, pour les précurseurs. L'exemple de deux compagnies low cost majeures en Europe. Ryanair Ryanair fut créé en 1985 par des membres de la famille Ryan. A ses débuts, Ryanair était une compagnie tout à fait traditionnelle qui assurait la correspondance entre Waterford au sud de l'Irlande et London Gatwick. En 1986, c'est la liaison entre Londres et Dublin qui entre en service. [...]

[...] Alors, une rentabilité au détriment de tout, y compris de ses propres passagers est elle le maitre mot ? Nous sommes en droit de nous poser la question lorsqu'on sait qu'un Boeing appartenant à Ryanair ne reste que 25 minutes au sol en moyenne, que le stress engendré par le personnel se répercute automatiquement sur l'humeur des passagers qui doivent subir bousculades, manque de place à bord, suppléments inopinés Les passagers en cas d'annulation de vol devront trouver un endroit où loger à leur frais, c'est pourquoi on peut réellement se demander quel est l'avenir des low cost, si le système mis en place va finir par s‘épuiser, que les passagers vont se lasser des conditions avec lesquelles ils sont traités et qu'un modèle middle cost est l'avenir, comme semble l'avoir anticipé EasyJet Les principales difficultés que j'ai pu rencontrer au cours de ce travail ont été d'une part le peu d'informations sur cette thématique. [...]

[...] Vous trouverez également ces démarches de notation pour lesquelles les entreprises payent. Les risques de ne pas avoir de politique de RSE : Vous avez, je crois, un billet très fort, c'est celui des assurances, quand vous ne respectez pas l'environnement, social c'est peut être moins vrai, si vous causez un dommage comme pourraient le faire vos compagnies aériennes en laissant trainer du kérosène, vous risquez de voir votre responsabilité engagée, c'est-à-dire qu'au moment où vous allez vouloir partir, le site sur lequel vous étiez il faudra faire un audit, l'audit environnemental est obligatoire, et après je peux vous dire que vous allez payer un maximum. [...]