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La question de la communication interne d'une entreprise n'a que récemment intégré le périmètre des variables de la performance globale de l'outil de production. Longtemps considérée comme un élément qui n'avait pas besoin de faire l'objet d'une gestion spécifique, voire une non-question dans la mesure où partager les informations semble naturel et spontané, la communication fait aujourd'hui l'objet de nombreuse réflexion. De nouvelles études mettent en effet en évidence depuis plus d'une décennie maintenant les apports positifs de la communication au fonctionnement de l'entreprise. Car si dans une entreprise de moins de dix salariés, la communication reste relativement aisée à mettre en place, qu'en est-il dans des structures de plus de dix salariés ? L'augmentation des effectifs en effet contribue à diluer les données au sein d'individus dont les tâches et missions peuvent faire concurrence à la bonne communication. Or ceci concerne aussi bien les fonctions encadrantes chargées d'impulser les grandes directions de la stratégie de communication que les fonctions opérationnelles qui peuvent de fait ne pas répercuter sur un plan horizontal des informations reçues de l'encadrement. Comment dès lors s'assurer que l'information donnée a bien été transmise au bon interlocuteur et au bon moment ?
[...] Autrement dit, à condition que les NTIC soient utilisées à bon escient dans le cadre de la stratégie de communication, elles participent déjà à favoriser une meilleure diffusion des informations. Ce faisant, la pertinence des réunions n'est pas remise en question mais leur objet ainsi que leurs modalités pratiques doivent nécessairement être adaptées afin d'éviter toute redondance, nuisible à la mobilisation des salariés. Par conséquent, pour limiter les effets négatifs de ces temps de travail communs et en retirer le maximum de bénéfices sur le plan de la communication, plusieurs réorientations doivent donc être effectuées : durée, fréquence, réduction de l'ordre du jour aux seuls points stratégiques . [...]
[...] Si l'objectif n'est pas nécessairement de mettre en place l'ensemble de ces outils, leur existence permet d'instaurer un climat, d'autant que comme le soulignent Cobut et Donjean (2015), l'efficience de la communication tient à la qualité des outils et non à leur quantité : la profusion de support de communication brouille au contraire les grilles de lecture, particulièrement lorsque ces derniers apparaissent brutalement dans l'entreprise, à l'issu par exemple d'un audit de la communication interne faisant état de lacunes. Autrement dit, de manière générale, la communication interne n'est pas seulement descendante et c'est au contraire la conjugaison de logique ascendantes et descendantes qui permet de maximiser la régularité des échanges. De ce point de vue, Actemium donne à voir des schémas de communication encore imparfaitement appliqués. [...]
[...] Compte tenu des espoirs que fait généralement naître au sein des effectifs un audit interne de la communication, l'objectif reste bien entendu que celui-ci se traduise par des résultats constatés par tous. Dans cette perspective, le suivi de la communication particulièrement au lendemain d'un audit interne fait partie intégrante de la stratégie de communication, car des outils sous-utilisés ou mal utilisés se traduisent par des vices de communication durables et négatifs pour la performance globale de l'entreprise. C'est la raison pour laquelle la phase d'implémentation constitue un moment particulièrement sensible de la mise en place de nouvelles pratiques de communication. [...]
[...] Or si des lacunes d'information concernant le groupe peuvent éventuellement ne pas se ressentir immédiatement dans les tâches des collaborateurs, l'absence d'une communication interne efficace au niveau d'un service ou d'une équipe se traduit en revanche par une diminution bien plus forte de l'engagement et de la mobilisation. Au total des salariés jugent la communication de l'entreprise peu présente, contre qui la jugent au contraire existante. A l'inverse estiment la communication de l'entreprise inexistante. Cette dernière proportion constitue un point d'intérêt majeur car elle signifie qu'une part substantielle des effectifs estime ne jamais être au contact de la communication interne de l'entreprise. [...]
[...] Ed Dannerer M. (2007). L'efficience des réunions internes de l'entreprise : facteur mesurable ? Critère adéquat ? Presses universitaires Sorbonne Nouvelle. Ely F. (2015). Utopie de la communication interne : vers une « maïeutique managériale de la confiance » dans l'organisation vertueuse. [...]
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