Vendre espace publicitaire, presse magazine gratuite, déclin des annonceurs, supports WIK et POLY, société BKN, diffuseur de magazines, site internet, web, presse gratuite, annonceurs, consommateurs, cible
La presse magazine, tout comme la presse écrite, est en crise depuis une dizaine d'années. On pourrait parler d'une double crise, car depuis l'arrivée d'Internet, il y a eu une perte importante de lectorat dans toutes les presses écrites. Cette perte a directement conduit à une chute des recettes publicitaires. Par ailleurs, la crise financière de 2007 n'a pas arrangé ce contexte déjà difficile.
Nous allons nous intéresser surtout à la presse magazine et à ce qui l'entoure. Le manque d'annonceurs dans la presse magazine se fait très largement ressentir chaque année. Auparavant, les entreprises consacraient une part importante de leur budget de communication dans la presse écrite, alors qu'aujourd'hui c'est celle-ci qui y passe pour tous les annonceurs. On constate une importante diminution des annonceurs qui ne possèdent pas le budget nécessaire ou qui s'intéressent maintenant à d'autres supports pour communiquer.
On pourrait penser que l'avenir n'est pas très paisible pour la presse. Mais, les agences de communication redoublent d'efforts et s'adaptent en créant des sites Internet, de la presse gratuite, de la presse mobile, etc... Les agences récupèrent d'un côté ce qu'elles perdent de l'autre. Est-ce que cela sera tout de même suffisant pour que la presse écrite retrouve ses années de gloire ?
[...] Ce dossier est utilisé comme insertion publicitaire pour un annonceur. En effet, cet annonceur pourra intégrer sur la 1re page du dossier un message, des images et photos ; sur la 2e page, une interview sur lui-même, une description d'un produit ou d'un évènement ; sur la 3e page, nous lui rédigerons des articles pour promouvoir son produit/évènement et sur la 4e page, nous pouvons lui intégrer des jeux/concours pour inciter le lecteur à participer. Les annonceurs qui nous achètent ce dossier veulent généralement promouvoir un évènement ou un produit important. [...]
[...] Nombreuses sont les fins de semaine difficiles avant de faire imprimer les éditions. Les clients fidèles nous achètent souvent les pleines pages ou les couvertures lors des jours de bouclage. C'est plus avantageux pour eux qui profitent des prix réduits et d'une plus grande visibilité, mais aussi pour nous, car nous remplissons les pages vides des éditions qui doivent partir à l'impression. Ce prix comporte tout de même un point négatif pour les annonceurs qui doivent nous envoyer très rapidement leur insertion publicitaire pour compléter les magazines. [...]
[...] Il était assez facile d'attirer les nouveaux annonceurs (nouveaux commerces de proximités, nouvelles sociétés) avec l'argumentation de cette offre de couplage. La mise en avant de cette offre permettait de jouir d'un premier bon contact avec le prospect. Une fois la discussion entamée, la prise de rendez-vous pour un second contact en face à face était plus aisée. Lors du face à face, la plupart du temps, le client avait une connaissance peu élevée de la publicité dans la presse magazine. Il fallait donc instaurer une relation de confiance et le diriger correctement dans ses démarches. [...]
[...] Malgré tout, la grande majorité des numéros subissent une baisse importante de leur lecteur et des annonceurs. Les agences de presse essaient donc de trouver un maximum de profit en intégrant sur le Web, la lecture de leur magazine afin de chercher toujours plus de lecteurs. Internet est considéré comme un média attractif et de ce fait, les magazines trouvent grâce au Web, un moyen de répondre à leurs problèmes structurels. Toutefois Internet n'est pas la grande solution de développement des magazines, les agences de presse doivent constamment innover, aussi bien dans leur technique de diffusion que dans leur approche commerciale vers les clients/annonceurs, pour se pérenniser. [...]
[...] Par ailleurs, les recettes publicitaires de la presse magazine ont baissé de de 2010 par rapport à 2011. Cela représente ainsi 1.20 milliard d'euros de recettes publicitaires. Mais nous sommes bien loin des années 2004 où les recettes publicitaires étaient de 1.56 milliard d'euros. Depuis 2009, c'est-à-dire, depuis la crise économique, les recettes publicitaires ont chuté de 1.42 milliard d'euros en 2008 à 1.16 milliard d'euros en 2009. Elles se sont ensuite stabilisées à 1.20 milliard d'euros en 2011 et continuent de progresser. [...]
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