Secteur de l'horlogerie, stratégies, logistique, entreprise Richemont, redressement, fabricants d'horlogerie, exportations suisses, Asie, dynamiser le marché, Chine, consommation des Français, LVMH, Nomenclature d'Activité Française, NAF, industrie artisanale, industrie de main d'oeuvre, industrie horlogère suisse, contrefaçon
Les fabricants d'horlogerie devraient attendre 2005 pour que leur activité s'améliore. Leurs chiffres d'affaires continuent certainement de reculer mais moins rapidement que les deux années précédentes. En effet, des premiers signes de reprise apparaîtront tout au long de l'année 2004, notamment à l'international, et plus particulièrement en Asie et aux Etats-Unis.
Du côté du marché intérieur, les ménages retourneront petit à petit dans les boutiques d'horlogerie. D'ailleurs, les opérateurs multiplieront les efforts dès 2004 pour inciter leurs clients à acheter des montres et autres articles d'horlogerie à l'aide de campagnes publicitaires massives, d'innovations technologiques… etc. Et leurs efforts ne seront pas vains car les grands noms du secteur, tels que Swatch ou encore les filiales des groupes de luxe (Bulgari, Richemont, PPR, LVMH, etc.), ont annoncé, début 2004, que le pire de la crise était passé et que leurs ventes avaient déjà commencé à se redresser.
Pour la troisième année consécutive, les ventes d'articles d'horlogerie se sont inscrites à la baisse en 2003. Elles se sont même établies au plus bas niveau de la période, à 283,6 millions d'euros, soit une chute de 15 %. Il s'agit d'ailleurs du plus fort repli depuis 1995. Les causes sont entre autres le recul de la consommation des ménages tant en valeur qu'en volume, les pressions des distributeurs en matière tarifaire, et la morosité sur les marchés extérieurs. La règle est la même pour tous : dans un environnement dégradé, les dépenses jugées non essentielles sont reportées ou tout simplement supprimées. Les articles d'horlogerie n'ont pas fait figure d'exception : la consommation des ménages pour ce type de produits s'est ainsi repliée de 3 % en volume en 2003. Et pourtant, les professionnels avaient consenti à enrayer la hausse de leurs tarifs, pour la première fois depuis 1995. Mais cela n'a guère été suffisant, et la consommation en valeur s'est érodée de 3,1 % en 2003.
[...] C'est en effet dans cette région que les opérateurs suisses réalisent une grande partie de leur activité. Or, avec la détérioration de l'environnement économique mondial et l'épidémie de SRAS, les fabricants helvétiques avaient été largement pénalisés en 2003. Ainsi, pendant l'année, Swatch, Cartier, Richemont et Bucherer ont été touchés de plein fouet par la baisse de la demande et certains ont même dû procéder à des licenciements. Les premiers signes d'amélioration en 2004 ne se profileront pas seulement pour les industriels suisses. [...]
[...] L'Asie et l'Océanie absorbent ainsi quelque en valeur des exportations horlogères suisses, l'Europe les Amériques et l'Afrique alors que les quinze premiers marchés absorbent à eux seuls plus de des exportations. Malgré leur réputation d'excellence, les garde-temps suisses n'ont évidemment pas le monopole du marché mondial, et la concurrence d'autres pays producteurs, Japon et Hong Kong en tête, demeure très vivace. Cependant, ils ont pris la tête des industries les plus performantes du pays, dépassant année après année ses propres records d'exportations pour passer de 4,3 milliards de francs en 1986 à 11,1 milliards en 2004. [...]
[...] Certaines marques comme Bulgari réalisent des intégrations verticales par croissance interne en procédant à l'ouverture de nouvelles boutiques et par croissance externe en reprenant des franchises. La plupart des intégrations verticales des grandes marques sont réalisées par croissance interne avec l'inauguration de nouveaux points de vente en propre ainsi que des franchises. Certains renforcent également leur réseau en s'appuyant sur des points de vente multimarques (corners dans les grands magasins ou chez des grands horlogers en province) qui ont été rigoureusement sélectionnés pour une adéquation parfaite entre l'image du point de vente et celle de la marque (Chaumet, Fred). [...]
[...] En effet, grâce au pendule, le mécanisme d'échappement était contrôlé tout en assurant un fonctionnement correct et la précision de l'horloge. Les premières montres firent alors leur apparition au XVIIe siècle, avec l'invention du balancier spiral. Celui-ci était constitué d'une roue lisse dont l'axe était relié à un ressort enroulé en spirale. Il suffisait alors de donner une impulsion à cette roue, qui tendait le ressort, qui lui- même ramenait la roue en sens inverse en dépassant sa position de repos. Puis, ayant emmagasiné de l'énergie, le ressort faisait de nouveau tourner la roue dans le sens initial. [...]
[...] La règle est la même pour tous : dans un environnement dégradé, les dépenses jugées non essentielles sont reportées ou tout simplement supprimées. Les articles d'horlogerie n'ont pas fait figure d'exception : la consommation des ménages pour ce type de produits s'est ainsi repliée de en volume en 2003. Et pourtant, les professionnels avaient consenti à enrayer la hausse de leurs tarifs, pour la première fois depuis 1995. Mais cela n'a guère été suffisant, et la consommation en valeur s'est érodée de en 2003. [...]
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