Moyens de production, modèle de section japonnais, organisation du travail, système taylorien-fordien, paradigme organisationnel, modèle de production japonais, système de production flexible, gestion stratégique du temps
La gestion de la production doit assurer efficacement la combinaison des facteurs qui contribuent à cette production, ce qui sous-entend une utilisation optimale de ces différents facteurs (matières premières, capital et travail).
La production ne peut se percevoir, au même titre que les autres activités de l'entreprise, comme une fonction rigide. Elle doit nécessairement s'adapter aux évolutions de son environnement ainsi qu'à celles des autres activités de l'entreprise avec qui elle est en interdépendance. En effet, l'entreprise est considérée comme un système complexe, ouvert sur son environnement et obéit donc, dans le cadre de cette analyse systémique, à une dynamique constante. Cet impératif d'adaptation se traduit par une évolution du management des organisations et des opérations. Mais, même si le management des organisations est très ancien (il date de la période où l'homme a commencé à vivre en collectivité), c'est surtout à partir de la révolution industrielle et de la fin du XIXe siècle que les systèmes productifs connaissent de profondes mutations.
Depuis la fin des années 70, un nouveau modèle de production qualifié de modèle japonais ou modèle de production flexible se substitue progressivement au modèle taylorien dans l'entreprise. Il tend à remettre en cause la plupart des postulats issus de l'OST : les opérations deviennent plus globales, le personnel est mieux formé, les rapports de force entre acteurs paraissent plus équilibrés... Parallèlement, une logique d'anticipation et de prévention des risques se met en place. Elle se fonde sur la capacité de l'entreprise à s'adapter rapidement aux variations d'un environnement dynamique et mondial. La substitution flux tirés - flux poussés s'organise dans l'entreprise. De nouveaux objectifs comme la flexibilité, la réactivité et la qualité s'imposent. Ils nécessitent la refonte de certains principes et outils traditionnels de la gestion de production et du management industriel.
[...] La gestion de l'entreprise devient alors plus commerciale laissant une place d'honneur à la fonction marketing. Dans cette période d'abondance (où l'offre est supérieure à la demande), il faut trouver le client avant de produire. Il s'agit donc d'inverser les mécanismes classiques de la gestion d'entreprise et d'accepter de vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué C'est donc l'avènement de l'ère marketing qui se traduit tout d'abord par la vente, puis par la production, sachant que c'est la demande qui définit les produits. [...]
[...] À travers la discussion autour de l'impératif qualité, on associe les opérationnels au processus de décision. Donc, ce qui caractérise la démarche toyotiste, c'est essentiellement la remise en cause de l'organisation du travail ainsi que la place accordée à la communication horizontale entre employés. Celles-ci s'appuient notamment sur les opportunités offertes par les nouvelles technologies. Elles se concrétisent essentiellement par deux axes. D'une part, il s'agit de l'automatisation des processus de production et du développement de la productique qui participe à une logique de production plus flexible et plus réactive. [...]
[...] Pour Smith, la division du travail permet une augmentation de la productivité. Il constate d'ailleurs à travers l'exemple de la manufacture d'épingle, les effets positifs de la division des tâches sur la productivité. Cette division du travail se traduit par une augmentation de l'habileté de l'ouvrier (effet d'expérience), elle permet d'alléger le travail de l'homme en autorisant l'utilisation de machines et enfin elle limite les pertes de temps liées au passage d'une tâche à l'autre (temps interopératoire). L'intérêt de ce principe n'échappe pas à Frédéric Winslow Taylor (1856- 1915) qui, dès la fin du XIXe siècle, devient le véritable précurseur en matière de rationalisation du travail industriel. [...]
[...] La gestion des délais La globalisation économique conduit l'entreprise à réduire ses délais. Taylor avait déjà ce type de préoccupation puisqu'un de ses objectifs était d'améliorer la gestion des délais interopératoires et la gestion des flux. Le bureau du planning avait d'ailleurs une double fonction consistant à programmer les contenus d'activité et à coordonner les flux. Aujourd'hui, la gestion optimale des délais et des flux constitue un des objectifs prioritaires du système de production à flux tirés. En effet, le juste à temps consiste à répondre à la demande au moment où elle se manifeste effectivement. [...]
[...] Evolution des moyens de production et impact du modèle de section japonais Sommaire Introduction L'évolution de l'organisation du travail en Occident 4 Les soixante glorieuses du système taylorien-fordien 1 L'émergence de l'OST 2 Les principes de base de l'OST 5 La remise en cause du système taylorien-fordien 1 Les critiques adressées à l'OST 2 Les évolutions économiques, technologiques et sociales 3 L'inadaptation du système taylorien aux évolutions actuelles 6 L'application du modèle japonais en Occident : un nouveau paradigme organisationnel 1 Les fondements du modèle de production japonais 2 Le rôle des relations horizontales 3 Le toyotisme rompt-il véritablement avec le fordisme ? Le modèle de production flexible 1. Vers un système de production flexible en Occident 1. L'émergence du JAT au Japon et sa définition 2. Le maintien des objectifs traditionnels de la production 3. Les nouveaux objectifs intégrateurs de la gestion de production moderne 2. La gestion stratégique du temps 1. La rationalisation des flux et la gestion des délais 2. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture