Importation de machines-outils, Corée du Sud, choix de l'incoterm, flux, contraintes techniques, contraintes commerciales, délais, coûts, sécurité du transport
Le choix d'une solution de transport et donc d'un incoterm se fait en trois étapes. La première étape consiste en l'étude du parcours, des flux, des contraintes techniques et commerciales. La seconde, les coûts, les délais et la sécurité du transport et la troisième en déterminant les implications au niveau des intervenants, du contrat de transport, des risques. Nous allons donc nous focaliser sur la première et troisième partie lors de cette étude.
Nos produits sont des machines-outils en provenance de Corée. Une machine-outil « est capable de maintenir un outil et lui imprimer un mouvement afin de tailler, découper, déformer un matériau. Cette machine peut donc être utilisée comme moyen de production ».
[...] Nous avons commandé plusieurs machines à outils allant de 1T à 5T. Les avantages pour le vendeur coréen prenant un transporteur sont les suivants : il n'y a pas d'intermédiaire et la négociation des prix se fait de façon directe. Lors des négociations avec les Sud coréens nous avons défini le type de vente. Il existe 2 types de ventes : Vente au départ (risques assurés par le vendeur) et vente à l'arrivée (risques assurés par l'acheteur). Après de longues négociations le vendeur coréen a accepté de supporter les risques du transport maritime. [...]
[...] Un transport en camion sera nécessaire pour la livraison des machines-outils depuis le port du Havre jusqu'à nos magasins. Le transport de nos machines-outils est optimisé grâce à l'utilisation d'un matériel de transport adapté que nous fournirons nous même ce qui justifie l'utilisation d'un DES (nos propres camions adaptés au transport et au chargement de nos machines-outils). On a aussi conseillé au vendeur de faire passer le bateau par le canal de Panama car cela permet d'éviter les risques de pirateries autour de la zone Afrique (Somalie). [...]
[...] Importation de machines-outils de la Corée du Sud : le choix de l'Incoterm Le choix d'une solution de transport et donc d'un incoterm se fait en trois étapes. La première étape consiste en l'étude du parcours, des flux, des contraintes techniques et commerciales. La seconde, les coûts, les délais et la sécurité du transport et la troisième en déterminant les implications au niveau des intervenants, du contrat de transport, des risques. Nous allons donc nous focaliser sur la première et troisième partie lors de cette étude. [...]
[...] Procédure ayant trait aux dédouanements Sortie des marchandises de Corée à la charge du vendeur, Entrée des marchandises en France à notre charge (acheteur) pour des raisons de simplicité évidente (meilleures connaissances de la législation et des procédures de la France) Le vendeur a donc pour obligations de prendre à sa charge les frais du chargement, du transport (fret), les risques et périls du voyage (perte ou dommage aux marchandises ainsi que les éventuelles augmentations de frais), ainsi que l'assurance maritime contre le risque de perte ou de dommage à ses marchandises jusqu'au port de déchargement du Havre. Bibliographie Sophie Schwobthaler. Les Incoterms, Foucher p. Jacques Putzeys. Les Ventes internationales et les transports : Les Nouveaux Incoterms, Bruylant, 1992. [...]
[...] II - Choix de l'incoterm et argumentation Il existe 5 incoterms de vente à l'arrivée (famille des D : DAF, DES, DEQ, DDU, DDP). Après négociations avec le vendeur, l'incoterms choisi pour le transport des marchandises est le suivant : DES (delivered ex ship). Cet incoterm est exclusif pour le transport maritime. Le vendeur coréen choisit le navire et supporte les risques du transport maritime jusqu'au Havre. Le transfert des risques se fait au point de déchargement du port du Havre. Le déchargement de la marchandise se fait sous notre responsabilité. [...]
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