Logistique de l'humanitaire, secteur commercial, organisation Atlas, logistique commerciale, récolte des informations, récolte des dons, achat local, mécénat, expédition des marchandises, gestion du personnel
La logistique, apparue depuis plusieurs siècles déjà, trouve sa naissance dans les stratégies militaires, elle apparaît tardivement dans l'organisation économique des entreprises. Ces dernières l'utilisent comme un outil d'optimisation de leurs coûts et de leurs délais. Le défi est exacerbé dans le domaine de l'humanitaire dans lequel les déficiences dans la gestion des flux des marchandises peuvent avoir de lourdes conséquences.
On peut montrer l'importance de la logistique dans l'humanitaire grâce aux récentes attaques de la Cour des comptes qui a étudié la répartition des dons des Français pour le tsunami de décembre 2005. Il ressort de son étude des critiques à propos de l'affectation très lente des dons, le manque d'information aux donateurs mais aussi le financement d'opérations sans lien avec la catastrophe et des imprécisions comptables.
[...] Pour conclure, on peut dire que la logistique humanitaire est une logistique de bon sens où les qualités d'adaptation des partenaires sont indispensables. L'exemple de l'association Atlas ATLAS Logistique est une organisation humanitaire créée à l'initiative de professionnels de la logistique et de volontaires de l'Action humanitaire. Sa vocation est d'apporter un soutien dans le domaine de la logistique aux partenaires de la solidarité en France et dans le monde. Il agit autant que faire se peut, en collaboration avec les partenaires locaux et en s'appuyant sur les ressources locales. [...]
[...] Les leaders sont aussi indispensables pour assurer la meilleure répartition possible des ressources. On peut citer la Croix Rouge qui élabore un plan stratégique tous les 5 ans afin de prévoir au mieux les dépenses et réaffirmer ses engagements tout comme une entreprise. Cependant, il existe un contexte d'imprévu, d'urgence et des délais plus courts. Il est aussi plus difficile de prévoir les flux d'entrées et de sorties, par exemple, les entrepôts importants sont gérés de la même manière que les entrepôts des sociétés industrielles, avec des logiciels de gestion de stock, à ceci près que le réapprovisionnement n'est jamais automatique : en effet, il est impossible pour une ONG de faire des statistiques concernant la consommation à venir, les sorties de stock étant fonction de chaque mission. [...]
[...] Le soutien logistique intègre aussi des programmes d'assistance aux réfugiés, par une parfaite maîtrise de la problématique de l'eau, élément vital pour la survie. Par la suite, il peut assurer un programme d'appui au développement avec pour principale volonté de fournir des bases solides aux populations pour que l'association puisse se désengager et permettre ainsi un développement endogène autour de deux axes d'action : le transfert de compétences et la formation professionnelle. Conclusion : Vers une culture de l'urgence ? [...]
[...] Cette technique permet d'éviter les confrontations et de hiérarchiser les degrés d'intervention de chaque acteur) ou l'intégration (permet d'obtenir la division des tâches afin d'obtenir une répartition optimale, il est conseillé de confier comme tâche à chaque intervenant une activité en rapport direct avec son coeur de métier). - Correction des erreurs du passé : L'évaluation est la meilleure façon d'extraire de chaque expérience les aspects positifs et négatifs. Comparaison avec l'entreprise La logistique humanitaire est semblable à la logistique commerciale, car elle doit réduire les coûts, garantir une qualité des marchandises et des services et fournir la quantité adéquate au bon endroit dans les délais les plus courts possible. [...]
[...] Cependant, elle sacrifie la visibilité, ce qui peut être très important pour certaines organisations. La relation entre l'organisation internationale et l'organisation locale doit établir dès le départ et conjointement, les accords d'action et des procédures de contrôle et de monitoring de la distribution et les rapports d'activités). Une contrainte culturelle est également à prendre en compte : la communication dans une zone sinistrée se fait très rarement dans la langue du pays, les malentendus et les différences culturelles sont alors amplifiés. [...]
Référence bibliographique
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