Logistique, produits de la pêche, poisson frais, commerce extérieur, modes de transport, filière pêche, Tradimar, Mesguen, chaîne du froid, étiquetage, contrôles, labels
La pêche maritime bretonne représente près de la moitié de l'activité nationale de la filière. En 2000, le secteur regroupait dans la région 1 700 navires sur lesquels étaient embarqués plus de 9 000 marins, les activités connexes générant près de 5 000 emplois directs ou indirects.
Conscients de l'importance de l'activité liée à la pêche dans notre région et des conséquences logistiques de son évolution, nous avons voulu rencontrer les différents acteurs de la filière afin de nous rendre compte de la complexité du circuit.
Après divers entretiens sur le terrain avec les pêcheurs, les mareyeurs, les crieurs, les grossistes, les transporteurs et les distributeurs, nous avons pris conscience de l'étendue du secteur et avons fait le choix de nous intéresser particulièrement à l'acheminement du poisson frais.
[...] Les deux tiers sont ensuite préparés sous forme de filets, en fonction de la demande des clients. Dès 8 h 30, les premières caisses sont chargées et expédiées aux quatre coins de la France et à l'étranger (30 Le positionnement géographique de l'entreprise au Guilvinec est véritablement un handicap compte tenu des heures de départ des camions h de retard par rapport au mareyeurs de Lorient par exemple) mais elle reste toutefois concurrentielle grâce à la grande diversité des espèces disponibles et à la proximité des ports qui permet d'acheter des grandes quantités. [...]
[...] Ceci leur permet d'effectuer, en temps réel : - envoi de missions, - acquittement de missions, - compte rendu de missions, - gestion des alertes, - localisation des véhicules. Mesguen dessert toute la France et plusieurs autres pays d'Europe. En ce qui concerne les produits de la mer, les plans de transport sont de deux types : - au départ de l'Écosse et de la Cornouaille anglaise vers Boulogne-sur- Mer (avec connexion sur toutes destinations en France), - au départ de l'Écosse, de la Cornouaille anglaise et de Boulogne-sur- Mer à destination de la Bretagne. [...]
[...] Nous avons donc été amenés à nous interroger sur les raisons de l'ampleur de ce phénomène. Un des éléments majeurs réside dans la mise en place de quotas de pêche, les ressources naturelles n'étant pas inépuisables. Nous avons rencontré plusieurs difficultés lors de cette étude. Tout d'abord, grâce aux entretiens et recherches effectués, nous avons recueilli un très grand nombre d'informations sur le secteur de la pêche. Cependant, bien qu'en exprimant à nos interlocuteurs le désir d'obtenir des données propres à la logistique, nous n'avons pas collecté les documents espérés. [...]
[...] De même, les récentes innovations proposées ont pour principal objectif d'œuvrer vers un assouplissement du système et une augmentation de la qualité des produits. Nous constatons alors que la filière produits de la mer est en pleine mutation. Mutation indispensable, et qui se vérifie à tous les niveaux logistiques. Cette étude nous a permis de constater l'importance de l'activité maritime en Bretagne. Cependant, malgré notre situation géographique, nous nous sommes rendus compte que les flux d'importation représentaient une part importante dans l'offre du secteur. [...]
[...] Il existe des bateaux usines et dans ce cas, le thon peut être directement conditionné. Pour les crustacés (homards, tourteaux, langoustines, araignées on utilise des casiers de formes et de matériaux très variés. Dans le but de conserver les ressources halieutiques et d'assurer leur renouvellement, des mesures de conservation ont été mises en place dans l'Union Européenne dans le cadre de la politique commune de la pêche. Des totaux admissibles de capture (TAC) ont été définis pour certaines espèces et répartis en quotas entre les différents états membres. [...]
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