Système logistique, facteur-clé de succès, cybermarchés, mode de commercialisation, systèmes logistiques, stockage, source des produits, coûts de manutention, coûts d'immobilisations, ventes prévisionnelles, logistique simplifiée, hypermarché sur internet
Une part du succès revient aux supermarchés, qui ont investi massivement dans ce nouveau mode de commercialisation ; en effet, ils attendaient une source de CA supplémentaire, à forte croissance, bien au-delà du classique schéma de distribution à travers des surfaces de vente.
Pour les clients, outre les facilités évidentes de réduction du temps consacré aux achats et le prix somme toute acceptable au regard du service rendu, la véritable innovation (et donc succès) tient au fait qu'Internet n'est pas seulement utilisé comme canal de vente mais aussi comme canal de distribution (ex : aller chercher un colis au « point-relais » le plus proche de chez soi, après une commande sur Internet, c'est faire de la vente par correspondance ; livrer à domicile et en un temps record, c'est de la distribution par Internet).
En ce qui concerne l'assortiment, les cybermarchés ont réussi à combiner les contraintes d'internet et de la VAD (par exemple, difficultés/coûts de transport des produits frais/surgelés) avec les attentes des consommateurs (jusqu'à 65.000 références pour Houra.com). Les gammes tendent, en largeur et en profondeur, à se rapprocher de la norme des magasins.
Pour les délais, la livraison doit être suffisamment rapide pour que l'économie d'un déplacement au supermarché soit perçu par le consommateur. L'analyse du comportement des consommateurs a permis de réduire ces délais (moins de 48h, livraison à domicile, sur RDV).
Les prix ne devaient pas excéder lors de la commande ce que le client était disposer à payer pour bénéficier du service par internet. Les économies d'échelle et les ajustements aidant, le prix d'une livraison descends aujourd'hui à 5€ contre quelques 17€ il y a encore quelques années.
D'une manière générale, les cybermarchés ont cherché à faire disparaître les freins à l'acte d'achat, notamment celui lié à l'avantage concurrentiel des supermarchés. Par exemple, pour contrer l'immédiate disponibilité du produit, ils ont proposé une livraison éclair, avec une rapidité accrue dans la préparation de la commande ; pour compenser la déshumanisation de l'acte d'achat, l'accent a été mis sur l'ergonomie des sites et sur la qualité du personnel de livraison.
[...] Ces e-entreprises orchestrent le déploiement de stocks afin d'accélérer leur livraison aux e-clients en gérant des courbes de demande aléatoires. Trois attitudes possibles pour optimiser le système : alliances avec les fournisseurs; alliances avec un ou des logisticiens; développement, opération et gestion de leurs propres centres de distribution. - Réseau manufacturier et logistique du cybermarché qui orchestre les flux et les stocks à travers un réseau de fournisseurs, de transporteurs, de logisticiens et de ses centres de distribution. Les e-entreprises élargissent leurs compétences, habilités et systèmes pour pouvoir manoeuvrer le déploiement de stocks et la livraison des produits, via un réseau intégré de fournisseurs, de transporteurs, de logisticiens et de centres de distribution internes répartis géographiquement. [...]
[...] Les types de réseaux logistiques décrits ci-dessus concernent l' online grocery la vente de produit alimentaire. En élargissant le marché aux autres types de produits, on s'aperçoit que les structures varient. En général, le cybermarché est un revendeur qui ne produit pas. Sa mission est d'apporter le bon produit du fournisseur au bon client. Même si elle est située au cœur d'une entité économique de création de richesse, son domaine de responsabilité peut se limiter à l'échange d'informations et à la vente. [...]
[...] Finance L'absence de structure, d'immobilisations corporelles permet d'alléger le bilan. Idem pour les stocks, dont les coûts associés sont transférés au fournisseur, avec la gestion physique des stocks. Inversement, l'absence d'actif tangible au sein de l'entreprise peut effrayer investisseurs et financiers Conclusion : le cybermarché doit, peut ou ne peut pas s'extraire du système logistique ? Le supermarché est une surface de vente ; la logistique reste, même si son rôle tend à devenir de plus en plus stratégique, une fonction support. [...]
[...] fr restent en moyenne 45 minutes) pour constituer leur panier d'achats : il faut donc profiter de ce temps pour proposer au consommateur des produits susceptibles d'augmenter le montant de son panier, en favorisant les achats d'impulsion (comme l'a fait Cdiscount.fr). Pour les grosses courses, le cybermarché est souvent le format privilégié, remplaçant pour cette fonction une partie de la grande surface. Mais il sert aussi pour les achats courants, tout en étant peu utilisé pour les achats non anticipés ou festifs. Cependant, le cybermarché est mal adapté à la vente de produits frais (produits fragiles sans marque forte pour rassurer et absence de dimension sensorielle). En revanche, les cybermarchés sont privilégiés pour des achats de stockage. [...]
[...] Bibliographie - Vergnion, Julie. Réseau logistique de la cybermarché de détail, Louvain-la-Neuve, Belgique: Gestion - Cliquet, Gérard. Management de la distribution, Paris, France: Dunod (pages 77 et suivantes). - Wellhoff, Alain. Le merchandising 6ème édition. Paris, France: Dunod (p.275 et suivantes). - Yousept, I . [...]
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