Gestion des stocks, système MRP, types de stock, fonctions des stocks, coût d'acquisition, coût de possession, coût de passation, coût de rupture, coût des invendus
Dans les années soixante, une nouvelle conjoncture économique transforme la gestion de production, il faut anticiper pour rester efficace. En effet, la diminution de la demande par rapport à l'offre, l'augmentation de la concurrence, conduisent les entreprises à aborder un nouveau modèle de gestion des stocks.
La gestion des stocks est une notion très vaste dans la mesure où elle englobe tant la gestion des facteurs de production ou d'approvisionnement (travail, bien d'équipements, ressources naturelles au processus de production) que l'entreposage des produits finis ou des excédents.
Or gérer, c'est anticiper ; les entreprises doivent donc s'imposer des méthode de gestion des stocks en aval comme en amont et cela à un moindre coût.
Cette notion a tout d'abord été instaurée par le modèle japonais : la méthode du juste à temps (JAT) qui consiste à produire uniquement lorsque, en aval, le besoin se présente, celle-ci permet de réduire considérablement les stocks. C'est une production en flux tiré.
Par la suite, elle s'est développée, en occident, par différents modèles que nous allons exposer tout au long de cette analyse.
Nous verrons tout d'abord le concept de gestion des stocks, le coût qu'il lui est associé, et les différentes méthodes de gestion.
[...] La fabrication en masse permet d'amortir ces coûts sur un plus grand nombre de produits. - Spéculation : achat en masse de fournitures lorsque le prix est au plus bas. C'est le cas pour les produits à forte fluctuation de prix Classification des stocks par la méthode ABC Issue de la loi de Pareto, cette méthode s'appuie sur le fait que 80% du chiffre d'affaires est réalisé, généré par 10 à 20% des articles. La procédure peut se réaliser en différentes étapes (plus ou moins longues selon les ouvrages). [...]
[...] De nombreuses méthodes, des plus simplistes au plus complexes, ont été développés. Elles ne sont cependant pas applicables tel quel dans l'entreprise, car des variables sont a apporter en fonction du secteur d'activité de l'entreprise, de son contexte économique, et de nombreux autres éléments. L'apparition du JAT (Juste A Temps) a permis à l'entreprise de répondre plus efficacement à la demande, et à avoir un équilibre entre l'offre et la demande en forte diminution. Il existe d'autres méthodes de la gestion des stocks, telle que Kamban, ainsi que leurs applications personnalisées au sein de l'entreprise et de son environnement. [...]
[...] Étudions maintenant en détail les principales caractéristiques de ces deux systèmes, leurs apports, leurs limites. Mais également le modèle de Wilson. Système à point de commande. principes Dès que le niveau du stock devient inférieur ou égal au stock d'alerte, une commande est déclenchée. Le volume des commandes est fixe et est déterminé à l'aide du modèle de la quantité économique de Wilson. Le stock d'alerte doit refléter plus ou moins la grande variabilité de la demande, par conséquent il prend en compte : - la quantité nécessaire pour faire face à la demande moyenne pendant le délai de livraison (lead time, cette quantité permet d'éviter toute rupture de stock potentiel) - stock de sécurité (pas nécessaire si la demande est certaine), si la demande est supérieure à la moyenne, ce stock de sécurité évitera les ruptures de stock pendant le délai de livraison. [...]
[...] Dans le cas de la différenciation retardée (repousser au plus tard en aval la différenciation du produit), une rupture en début de chaîne perturbe deux ou plusieurs conceptions de produits finis. Il y a donc besoin de stock tampon car lorsque l'entreprise est en flux tiré, il y a une fragilisation du système productif. - Réalisation d'économie d'échelle : l'achat d'un grand nombre de lots, fournitures, permet de diminuer le coût unitaire des produits. Dans le cas où la chaîne permet de produire plusieurs marchandises différentes, le coût des réglages peut s'avérer élevé. [...]
[...] Sa fonction est multiple : ( Il dirige le calcul des Besoins, c'est à dire en donnant les ordres de fabrication pour les produits finis, il induit l'élaboration du calcul des Besoins à travers les nomenclatures. ( Il concrétise le PIC, car il traduit en produits finis réels chaque famille du PIC. ( Il permet de suivre les ventes réelles en comparant les commandes reçues aux prévisions. ( Il met à disposition du service commercial le disponible à vendre sans remise en cause du PDP, ainsi, la production n'est pas déstabilisée. ( Il mesure l'évolution du stock. [...]
Référence bibliographique
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