NTIC, impact, nouvelles technologies de l'information et de la communication, organisation, supply chain, compétitivité, entreprises
Croissance, réduction des coûts, retour sur investissement, productivité… Ces termes largement utilisés dans la presse économique montrent combien les entreprises aujourd'hui sont soumises à une pression élevée par le marché, plus encore depuis le début de la crise. En effet les rendements atteints sur la période faste que nous avons connue depuis début 2003 jusqu'à la moitié de l'année 2007 étaient relativement élevés. Dans un marché tendu tel que nous le connaissons actuellement, les entreprises, afin d'atteindre leurs objectifs de rentabilité, ne peuvent plus se contenter de gagner des parts de marché, il faut aussi impérativement contrôler les coûts, gérer au mieux l'organisation dans son ensemble, connaître ses clients, ses contraintes, ses capacités face aux concurrents. Cette tendance n'est cependant pas nouvelle, en témoignent par exemple les efforts de la compagnie aérienne Allemande Lufthansa, qui depuis 2003 multiplie les plans de réduction des coûts.
C'est dans cette optique d'amélioration et d'évolution que le supply chain management tient un rôle prépondérant. En effet une bonne gestion de la supply chain permet aux entreprises de répondre de façon plus adaptée aux besoins, aux attentes des clients. Il devient aujourd'hui impensable de produire sans connaître les besoins des personnes auxquelles les produits ou services sont destinés.
Le développement du supply chain management a été rendu possible du fait de l'explosion des nouvelles technologies de l'information et de la communication. En effet les deux phénomènes sont indissociables. Les NTIC ont permis de passer de la vision de l'entreprise « simple » à celle d'entreprise étendue, qui induit une communication normalisée, rapide et une harmonisation des stratégies entre les différents partenaires, dans le but de satisfaire les clients.
Le but de ce mémoire sera donc d'analyser l'impact des nouvelles technologies de l'information et de la communication en termes d'organisation de la supply chain et de compétitivité des entreprises.
[...] En opposition à l'accent mis sur les activités constituant le supply chain management, d'autres auteurs se sont intéressés aux processus de management. Davenport (1993) définit les processus comme un ensemble d'activités structurées, mesurées dans le but de produire un bien ou un produit spécifique pour un client ou un marché spécial. La Londe suggère elle que le SCM est un ensemble de processus ayant pour objet les relations, l'information et les flux de matériaux, et qui ont pour but d'offrir un service de meilleure qualité aux clients, ainsi que de la valeur ajoutée à travers la gestion synchronisée des flux physiques et des flux d'information liés depuis les approvisionnements jusqu'à la consommation. [...]
[...] Premièrement le partage des processus de gestion ne permet pas aux entreprises de se différencier au niveau de la supply chain, il faudra encore du temps afin de déterminer ce qui peut être partagé. Il y a ensuite le problème de l'offre de service; les fournisseurs, à travers les mécanismes d'enchère, sont trop souvent uniquement évalués sur le prix. D'autres facteurs relatifs à la compatibilité des systèmes informatiques apparaissent aussi. En effet les processus de transactions commerciales via les places de marché s'intègrent mal dans les systèmes de gestion des entreprises, notamment les ERP. [...]
[...] La maitrise des flux d'information : Le fait de disposer de systèmes d'information intégrés est maintenant indispensable au sein des entreprises. Sa mise en place se fait par étapes, elle commence par la mise en place d'un système de management interne, puis ensuite par la mise en place d'un ERP ou WMS. L'intégration des flux se propage alors aux autres acteurs de la supply chain, comme le fournisseur, le transporteur, le sous traitant, jusqu'à l'intégration globale avec les systèmes des partenaires. [...]
[...] Il mit en exergue ce phénomène grâce à une simulation, en analysant l'effet sur les performances de l'entreprise d'un envoi de flux d'informations à chaque maillon de la supply chain de façon indépendante, puis à l'ensemble des maillons. Après une période de recherches et d'analyses, il conclut ainsi : il y aura une reconnaissance générale de l'avantage dont jouiront les pionniers d'un management qui prend en compte l'amélioration de la compréhension des corrélations entre les différentes fonctions de l'entreprise, et entre l'entreprise et le marché Jay Wright Forrester fut donc le premier à identifier les caractéristiques de ce que l'on appelle aujourd'hui le Supply Chain Management. [...]
[...] EIS - Executive information system : Consolidation des informations clefs de l'entreprise et aide à la décision. L'ERP, à travers ces différents modules, permet donc l'optimisation des processus de gestion. Cependant il faut aussi noter que l'investissement dans une solution ERP est très lourd pour les entreprises. APS, “Advanced Planning and Scheduling” ou “Advanced Planning System” Les APS sont des progiciels dont le but est d'optimiser la planification, de synchroniser les flux de la chaine logistique. Cela est possible grâce à la prise en compte simultanée de nombreuses données, telles que les ressources, les capacités, les délais, les coûts. [...]
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