Progiciel de Gestion Intégré, PGI, enterprise Resources Planning, ERP, prêt-à-implanter, marchés satellites, éditeurs d'ERP, interopérabilité, Supply Chain Management, SCM, mainframe
Le monde change. Nous parlons ici du domaine de l'économie. Du modèle communiste au modèle capitaliste, c'est toute une manière d'être qui bascule. D'une forme traditionnelle, en passant par une forme globale, l'entreprise adopte aujourd'hui une forme mondiale.
Par ailleurs, l'entreprise est passée d'une production standardisée à une production personnalisée, à la volonté du client, tout en veillant à répondre au « triangle qualité/coût/délai ». Le client est roi et ses exigences sont en changement continu : il veut tout de suite un produit de qualité à prix bas.
Par le passé, les choses étaient relativement simples : la demande était croissante selon des lois prévisibles et l'entreprise cherchait à réaliser des économies d'échelle pour augmenter les marges. Il fallait de ce fait assurer un meilleur rendement pour chaque fonction de l'entreprise. Un système d'information existait pour chaque fonction et il répondait à cet objectif de rendement : des logiciels MRP pour la production, des logiciels de DRP pour la distribution, des logiciels de comptabilité, des logiciels de ressources humaines, etc. La chaîne de valeur était orientée vers l'amélioration des produits et l'optimisation des directions fonctionnelles.
« Aujourd'hui », pour répondre à cette nouvelle problématique qui se pose à l'entreprise concernant la satisfaction du client, l'entreprise a changé son modèle d'organisation : de l'organisation verticale par fonctions (commercial, production, recherche-développement, comptabilité-finances, ressources humaines) à l'organisation horizontale par processus (chaîne logistique et flux transversaux en parcourant plusieurs fonctions) orientée client. Ce nouveau modèle requiert l'intégration des principaux processus et cela passe nécessairement par l'implantation d'un PGI.
Se trouvant dans un contexte de concurrence mondiale avec la libéralisation progressive des marchés, le PGI est d'autant plus adapté aux grandes entreprises implantées mondialement (les normes économiques et financières notamment étant de plus en plus nombreuses et contraignantes). Mais le PGI prend une place de plus en plus importante au sein des PME : en France, plus d'une PME sur deux envisage d'investir dans un PGI à court terme.
L'entreprise (mondiale ou pas) doit ainsi satisfaire ses clients et pour répondre à ce défi, il faut véhiculer des informations homogènes et enrichies sur les clients : de la prise de commande à l'approvisionnement et la production, il faut un référentiel de données commun. Il faut également maîtriser la valeur ajoutée rendue au client et celle-ci est la somme des valeurs ajoutées créées sur l'ensemble des processus (productifs, commerciaux, administratifs) car pour réaliser sa marge, l'entreprise doit avoir une bonne décomposition de ses coûts de revient afin de fixer des prix compétitifs.
Dans ce vaste contexte, on comprend que le PGI est la solution, le support matériel pour relier le réseau des processus.
Pour ces raisons, on peut dire qu'on assiste à la mutation des systèmes d'informations, le SI d'entreprise évoluant d'une multitude de systèmes informatiques indépendants au PGI (on considère ici que PGI et ERP sont synonymes).
L'entreprise doit continuellement s'adapter aux changements et logiques économiques et avec elle, ce sont sa structure, son savoir-être, son devoir-être qui évoluent en conséquence, et ce n'est pas fini…
[...] Cette phase traite aussi des documents externes (la commande client, l'accusé de réception, le bon de livraison, la facture client, l'ordre d'achat ) qui véhiculent l'image de l'entreprise envers ses partenaires. Les documents internes (fiche nomenclature, fiche suiveuse de production) sont globalement ceux issus de l'ERP et par soucis de standardisation et cohérence, il est préférable qu'une seule personne s'occupe de l'ergonomie de ces documents. Ces documents restent spécialisables selon les besoins de l'entreprise. Par ailleurs, l'adéquation touche les rapports : selon la taille de l'entreprise, on en dénombre des centaines voire milliers. [...]
[...] Satisfaire la demande est une priorité. Quels sont les acteurs de ce marché ? 2 Les quatre principaux éditeurs d'ERP : En 2005, quatre grands éditeurs dominent le marché : SAP Oracle Corporation avec : o Peoplesoft Enterprise o Peoplesoft Enterprise One (anciennement JD Edwards) o Oracle Application/eBusiness Suite Microsoft avec en Europe o Microsoft Dynamics NAV o Microsoft Dynamics AX o Microsoft Dynamics CRM Sage Adonix o ADONIX X3 Ces quatre éditeurs bien que n'étant pas les seuls sur le marché sont les plus gros et les plus rentables. [...]
[...] Pour beaucoup le BPR signifie non seulement Business Process Reengineering, mais aussi Big People Reduction. Il permet souvent le flatening ou encore aplanissement de la hiérarchie. La conséquence de tout ceci, est la proposition de solutions systèmes encore plus puissantes et plus intégrées qu'auparavant. Les ERP rendent possibles cet effort de reengineering. Ils peuvent se comporter en catalyseurs suite à une réflexion approfondie sur les processus actuel de l'entreprise ou en acteurs puisqu'ils doivent aussi s'adapter à la structure. Bien que le BPR soit intéressant, il rencontre néanmoins trois types d'obstacles : La culture d'entreprise ; Les solutions applicatives actuelles orientées fonctions et non processus ; Le style de management Que faut-il externaliser ? [...]
[...] Quant aux ressources allouées aux tâches élémentaires, celles-ci sont plus facilement gérées : il est bon de créer une ressource pour chacun des acteurs et éviter le regroupement de plusieurs personnes dans une même ressource. Le modèle ci-dessous nous présente les règles globales à respecter : = un = plusieurs L'unité temporelle utilisée dans le plan est amenée à évoluer au fur et à mesure de l'avancement. Généralement, en début de projet et pour les activités à moyen-long terme, on utilise le mois. [...]
[...] De part ses attributions, le représentant de l'éditeur doit posséder, au sein de sa société, la disponibilité, et l'autorité nécessaires à ses responsabilités : o Disponibilité afin de pouvoir répondre rapidement aux besoins de l'entreprise ; o Autorité, afin de savoir défendre les intérêts de celle-ci auprès de son management. Le bureau exécutif doit avoir un comportement proactif et non réactif. Il se doit d'anticiper tout problème pouvant provenir du projet. Les maîtres mots sont ici : contrôle et validation. Les équipes de mise en œuvre : Elles constituent le creuset du projet. C'est là que la transformation du produit en solution se réalise. Elles permettent de faire passer l'ERP de l'état générique où il se trouve chez l'éditeur à l'état spécifique qui permet une pleine utilisation par l'entreprise. [...]
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