Cas pratique, management d'équipe, analyse SWOT, conflit, travail en équipe, motivation, implication, musiciens, orchestre, artistes
L'Orchestre Municipal de Choubidouville est géré par l'opéra de la ville. La grande majorité des musiciens de cet orchestre sont des amateurs, membres de l'OMC depuis un certain nombre d'années. Récemment, le directeur musical a quitté l'OMC. Suite à son départ, la direction de l'opéra a recruté un nouveau chef, M. Yohan Andreïevitch, un jeune prodige d'origine russe.
Celui-ci est très motivé et ambitieux, il décide donc de restructurer la troupe, c'est pour cette raison qu'il choisit de recruter de jeunes musiciens fraîchement diplômés et de doubler les heures de répétition. Il estime que le renouvellement des effectifs permettra d'apporter du sang neuf et certainement de tirer le reste de la troupe vers le haut.
Par ailleurs, il a pour objectif de redonner à l'OMC la qualité d'un orchestre d'opéra faisant preuve de professionnalisme, en incluant dans le programme des œuvres difficiles à interpréter et inconnues du grand public.
Cette réforme de l'orchestre ne réjouit pas les « Anciens » dont un grand nombre a décidé de démissionner, d'autres sont complètement démotivés et n'hésitent pas à comploter et saboter le travail. Cette nouvelle situation n'est plus gérable et entraîne la scission de la troupe en deux clans : les jeunes musiciens approuvant le programme ambitieux du chef d'orchestre, ainsi que les anciens qui ne se reconnaissent pas dans le programme.
[...] FORCES/OPPORTUNITES - C'est le seul orchestre de la ville, ce qui permet d'instaurer une relation de contact inédite et de proximité avec le public - L'opéra dispose d'une bonne image au sein de la ville et propose plusieurs activités - Une forte participation des jeunes dans l'orchestre - 30% des musiciens sont des jeunes diplômés issus de prestigieux conservatoires - L'OMC bénéficie d'un fort réseau de relation puisqu'il est implanté dans la ville et que les musiciens sont tous issus de la localité. - L'OMC a à sa tête un jeune chef à la fois ambitieux et motivé, de bonne formation 3. Parmi ces acteurs, on peut distinguer ceux qui disposent d'une influence sur le système et peuvent donc, agir sur sa dynamique. On peut donc évoquer le directeur artistique (M. Andreivitch) et également l'opéra de choubidouville, mais à un niveau moindre puisqu'il n'a qu'un droit de regard sur ce que décide le directeur artistique. [...]
[...] L'OMC est géré et administré par l'opéra de Choubidouville, et la direction de l'opéra ne dispose que d'un pouvoir consultatif. L'OMC offre une vitrine sur la ville. C'est d'ailleurs le seul et unique orchestre: l'OMC est donc présent et proche du public. C'est cette proximité qui constitue un facteur clé de succès, mais également son positionnement pour s'impliquer dans le rayonnement de la ville FAIBLESSES/MENACES - Mauvaise communication - Le programme du nouveau chef ne dispose pas de tout le soutien du directeur marketing. [...]
[...] Le risque majeur est de se mettre une des deux parties à dos. Pour faire à cette menace qui plane sur l'Orchestre Municipal de Choubidouville, il faut prendre en considération les attentes personnelles de chacun et les intégrer dans les plans de répétitions tout en assurant une réussite personnelle de chacun en fonction des besoins et des possibilités de l'opéra. Il s'agit d'œuvrer dans l'intérêt de l'opéra, mais aussi de l'individu, en tenant compte des possibilités de travail de chacun, et ce, de manière judicieuse. [...]
[...] - Permettre à chacun de s'exprimer et ainsi à l'équipe de progresser. Le chef doit être en mesure d'inciter au dialogue et à l'échange. Il est nécessaire pour lui de trouver une méthode afin de concilier réussite en groupe et participation individuelle. Ceci peut se faire en créant des temps d'échange par exemple, qui pourront s'inscrire dans le cadre même de la répétition. Par exemple, l'instauration d'une pause de quelques minutes pendant les répétitions pourrait s'avérer bénéfique. En effet, les nouvelles recrues se plaignent qu'auparavant il s'agissait plutôt d'amateurs qui venaient là entre amis pour discuter et faire un peu de musique. [...]
[...] En d'autres termes, il ne s'investira pas dans son travail et l'opéra ne bénéficiera pas de son potentiel maximum. À long terme, le musicien se démotivera, et perdra tout intérêt pour son travail. Il faut donc que le chef d'orchestre puisse créer un moteur de motivation. Cela montrera aux musiciens qu'il est désireux de leur apporter bien-être. De ce fait, les musiciens ne pourront être que ravis et satisfaits de ce témoignage de reconnaissance qu'on leur offre, et ils chercheront davantage à s'investir dans l'orchestre, dans un souci d'amélioration. [...]
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