Analyse stratégique, RH, Ryanair, segmentation stratégique, logistique, production, ressources humaines, culture d'entreprise, réduction des coûts, insatisfaction du personnel
[...] La compagnie compte 4800 employés et a une politique RH très originale.
Pour rester leader sur le marché du « Low-cost », le principal levier de la politique de Ryanair se base sur une réduction des coûts et de l'ensemble des dépenses. En conséquence l'entreprise cherche à assurer un minimum d'effectifs nécessaires tout en maximisant les performances des recrues (motivation, compétences...) pour permettre de diminuer au maximum les coûts de production ou encore de maintenance pour offrir aux passagers une offre toujours plus intéressante.
[...] Ainsi dès la fin de l'année 2009 Michael O'Leary annonçait de nouvelles idées afin de réduire encore le prix des voyages avec sa compagnie. Il envisageait par exemple de faire voyager des passagers debout sur des trajets de moins de deux heures, de rendre les toilettes à bord des avions payantes ou de lancer des vols Paris-New York à dix euros. Toujours dans l'objectif de réduire les coûts pour la compagnie, Michael O'Leary proposait de supprimer l'enregistrement des bagages pour les passagers car selon lui cela ne sert à rien « à part faire perdre leur temps aux passagers ».
[...] L'un des facteurs clés de succès de Ryanair est de minimiser au maximum ses coûts dans le but de réduire les prix de vol. Ceci passe par la réduction des coûts de personnel (d'une manière générale, les low-cost réalisent des économies de 3% en ressources humaines) et la réduction de l'ensemble des dépenses. Ryanair a aussi fait des choix en conséquence, comme celui de se réduire à utiliser un unique type d'avion le modèle BOEING 737 (...)
[...] Une aubaine donc pour Ryanair, qui pourrait ainsi gagner des parts de marché. Développer des lignes à moyenne ou longue distance Si comme toutes les compagnies aériennes, Ryanair concentre son activité sur les courts courriers, elle semble avoir les forces nécessaires pour venir contrarier les compagnies traditionnelles sur les moyens et longs courriers. Aucune compagnie low cost ne s'est encore lancée dans la bataille et les prix restent donc élevés sur ce marché. La compagnie a donc de nombreuses parts de marché à conquérir. [...]
[...] Après ses études il intègre KPMG en tant que consultant. C'est en 1988 que Michael O'Leary rejoint Ryanair, qui à l'époque est une petite compagnie aérienne qui connaît de nombreuses difficultés. Il est alors le conseiller du fondateur de Ryanair Tony Ryan. Par la suite Michael O'Leary occupera le poste de PDG adjoint de avant de devenir PDG de la compagnie en janvier 1994. Il est aujourd'hui un PDG charismatique et controversé qui a réussit à faire de Ryanair la première compagnie à bas prix d'Europe. [...]
[...] Attention donc à ne pas négliger l'essentiel. Comme le disait Harriet Beecher Stowe (célèbre femme de lettre américaine) Traitez les gens comme des cochons et vous obtiendrez un travail de cochon, traitez les gens comme des hommes vous obtiendrez un travail d'homme Accroître la qualité du service et placer le consommateur au centre des préoccupations Pour finir, Ryanair ne doit pas non plus occulter l'importance du consommateur pour son activité. La compagnie se doit de toujours proposer le meilleur service qu'il soit et de travailler sur sa qualité de celui-ci. [...]
[...] Elle est le leader sur le marché des compagnies low cost européen. La compagnie emploi aujourd'hui plus de 7000 personnes et transporte environ 67 millions de personnes chaque année. La flotte de Ryanair est composée de 254 Boeing qui desservent l'Afrique du Nord ainsi que l'Europe. Le chiffre d'affaire de la compagnie ne cesse de grimper depuis les années 2000 passant de 487 millions en 2000 à environ 3 milliards aujourd'hui, (pour un bénéfice net de près de 319 millions d'euros) et ce malgré la crise des années 2008 et 2009 qui a touchée la grande majorité des compagnies aériennes. [...]
[...] Analyse : C'est clairement un échec. On observe plutôt un manque de motivation du personnel dû à une réelle insatisfaction au travail où règne l'insécurité. Les salariés sont mécontents, ils cotisent eux mêmes pour leurs retraites. Les emplois ne sont pas stables : une grande partie du salaire des employés des compagnies low-cost est variable (jusqu'à tandis que dans les compagnies classiques la part variable est de seulement 11%. Conclusion : D'une manière générale, la stratégie est en cohérence avec les politiques RH mises en place mais les dispositions prises sont trop contraignantes pour les salariés de l'entreprise et cela déteint sur l'attitude des employés envers les passagers. [...]
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