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La situation énergétique de la France est caractérisée par deux faits essentiels avec tout d'abord l'absence de matière énergétique dans ses sous-sols et ensuite la présence d'un programme nucléaire très développé. L'énergie nucléaire a débuté en France le 28 septembre 1956 avec le lancement de la pile atomique de Marcoule. En pleine guerre froide, le général de Gaulle se réjouissait que la France devienne une puissance nucléaire grâce à ce centre situé dans le Gard. C'est à Avoine, en Indre-et-Loire, que débute en 1957 la construction de la première centrale nucléaire. Elle produit ses premiers kilowattheures six ans plus tard, en juin 1963. La France s'est mise alors à construire des réacteurs en chaîne et la crise pétrolière de 1973 a tout accéléré. Le plan Messmer lance la construction de treize centrales nucléaires pour assurer l'indépendance énergétique du pays. Au début des années 1970, la production d'énergie nucléaire représentait 8% de l'électricité, puis 24% dans les années 1980, pour atteindre son maximum de 77% dans les années 2000.
[...] Les centrales nucléaires produisent des déchets qui ne cessent d'augmenter. Au début des années tonnes de combustibles irradiés étaient produites en France tonnes dans les années 1990 et 1200 tonnes dans les années 2010. Les déchets nucléaires ultimes sont coulés dans des containers en inox qui sont parfaitement étanches, mais hautement radioactifs pour des milliers d'années. La question du stockage de ces déchets reste toujours ouverte aujourd'hui. Le parc nucléaire est vieillissant, car la majorité des centrales ont été construites durant les années 1970 et 1980. [...]
[...] En matière de recherche et développement, le nucléaire occupe la quatrième place en France. C'est aussi en France qu'est conduit le projet de recherche ITER (acronyme de l'anglais International thermonuclear experimental reactor) qui réunit 35 pays et qui vise à l'industrialisation de la fusion nucléaire. Si la construction, l'exploitation et le démantèlement des centrales ont certes un impact sur l'environnement, la production d'électricité dans ces mêmes centrales émet peu de C02 par rapport à celles au charbon ou au gaz. [...]
[...] Les opérateurs de recherche comme le Commissariat à l'Énergie atomique jouent aussi un rôle important en contribuant à la compétitivité du pays et aux transferts des connaissances. Les acteurs institutionnels qui regroupent les différents ministères (ministère en charge de l'énergie, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer, etc) et secrétariats (Secrétariat général aux Affaires européennes) en lien avec la filière. Analyse SWOT du marché du nucléaire en France L'analyse SWOT du marché du nucléaire différencie toutes les principales forces, faiblesses, opportunités et menaces qui guident le secteur pour que celui-ci évolue davantage. [...]
[...] La propulsion nucléaire thermique est actuellement à l'étude pour explorer les planètes et l'espace profond. Cette technologie permettrait de réduire les temps de trajet pour rejoindre Mars et l'accompagnement des acteurs spatiaux constituerait une donc nouvelle frontière pour l'énergie nucléaire. Menaces La France importe en moyenne 8000 tonnes d'uranium chaque année pour faire fonctionner ses 18 centrales nucléaires. Si les ressources mondiales sont abondantes, elles ne sont pas non plus illimitées. L'exploitation des mines nécessite un effort de développement sur le long terme et compte tenu de ses particularités techniques, elle est soumise à des réglementations environnementales, de sécurité, de radioprotection et de suivi de la santé des travailleurs. [...]
[...] Les fréquents contrôles de maintenance du parc vieillissant font ralentir la production d'électricité et peser un risque de black-out et de coupures sur le réseau français, notamment pendant les périodes d'hiver. Étant donné leur rôle stratégique pour la France, les centrales nucléaires peuvent être l'objet d'attaques terroristes. En 2017, des activistes de Greenpeace ont pénétré dans la centrale de Cattenom en Moselle et tiré des feux d'artifice pour montrer que les sites ne seraient pas assez protégés et seraient donc vulnérables. Les actes de sabotage de la part de groupes antinucléaires constituent aussi une menace. [...]
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