Danone, segmentation stratégique, analyse concurrentielle, Facteurs Clés de Succès, compétences distinctives, secteur de la bière, secteur de l'emballage, secteur des plats cuisinés, internationalisation
La stratégie adoptée dès le début des années 1980 va être une stratégie induite. En octobre 1973, la guerre du Kippour qui éclate entre Israël et les pays arabes, et le choc pétrolier qui suit, marque la fin de la plus forte période d'expansion que l'Europe ait connue depuis deux siècles. La crise marque toutes les entreprises françaises, y compris BSN Gervais Danone. Mais l'entreprise décide très vite de réagir en changeant de stratégie : Les activités verrières étant donnée le contexte géopolitique ne sont plus bénéficiaires alors même qu'elles permettaient de financer auparavant son développement. Considérant que la crise correspond à une mutation durable et qu'une croissance forte ne reviendra plus avant longtemps, BSN Gervais Danone décide de céder ses activités de verre plat qui n'ont pas de véritable cohérence avec son activité dans l'industrie agroalimentaire. Son désengagement de ce secteur est total en 1981 avec la cession de Boussois. Le Groupe se centre définitivement sur l'alimentaire, ce recentrage semble pertinent étant donnée le contexte géopolitique de l'époque
[...] Danone est leader sur le marché européen. opportunités et menaces : Les marchés émergents représentent un très fort potentiel de développement des volumes d'eau consommés). Ces marchés sont contrôlés à 70% par des acteurs locaux, qui pourraient être rachetés pour assurer une stratégie de croissance externe. Cependant, un développement trop rapide dans ces pays représente un risque, en cas de crise (exemple de la crise asiatique). II- clients La distribution moderne représente une part significative des ventes du groupe dans le monde. [...]
[...] BSN Gervais Danone décide dès le début des années 80 d'y étendre ses activités. Il s'intéresse en priorité aux pays qui lui offrent les plus grandes possibilités de développement, notamment en raison de la faible concentration des chaînes de super et d'hypermarchés, c'est-à-dire à l'Italie et à l'Espagne. Rachats, partenariats, joint-ventures, BSN Gervais Danone multiplie les acquisitions de sociétés locales dans ses métiers traditionnels et dans de nouveaux métiers (confiserie, sauces et condiments). Elles lui permettent de devenir omniprésent en Europe du Sud mais aussi en Angleterre et en Allemagne. [...]
[...] - En 2000, une réduction du capital par annulation de 6.4 millions de titres est réalisée. - Cette même année, le Groupe Danone intègre l'indice DJ Euro Stoxx 50, regroupant les 50 premières sociétés Européene, ainsi que le Dow Jones Sustainability Group Index qui regroupe mondialement les sociétés présentant un modèle de développement durable et équilibré. Le cours de bourse atteint un niveau historique de 173 Les efforts d'investissements d'exploitation se sont portés sur les Boissons et les produits laitiers au détriment du pôle Biscuit. [...]
[...] Alors même que la zone reste du monde (World France UE) était une zone à faible croissance, au 4ème trimestre, ce fut la zone la plus dynamique avec une croissance des ventes en hausse de contre sur les 9 premiers mois de 2002. Cette reprise peut être attribuée essentiellement à la reprise en Argentine et au développement en Asie. Le taux de croissance de l'EPS (ou BPA) a été de 11% cette année et donc conforme à l'objectif fixé par le groupe. Au regard de toutes ces données, la performance du Groupe Danone se veut rassurante, il semble tout à fait concevable que l'objectif de croissance de soit atteint d'ici fin 2003. [...]
[...] A l'inverse ils présentent plusieurs traits communs avec les marchés européens ou nord-américains. C'est pourquoi il a été choisi dans le cas des eaux et des biscuits de séparer la zone Pacifique de la zone Asie ; - la notion de marchés stagnants regroupe en réalité plusieurs types d'univers concurrentiels et de maturités de marchés. Appartiennent ainsi aux marchés stagnants les marchés dont le décollage est entravé par des obstacles macroéconomiques majeurs. C'est le cas en particulier de l'Amérique latine : si les comportements et les habitudes des consommateurs peuvent se rapprocher de ceux des Nord-américains ou des Européens, leur courbe de consommation butte sur des contraintes de pouvoir d'achat. [...]
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