Charte d'éthique, outil de gestion, Siemens A&D France, théorie des parties prenantes, éthique d'entreprise, responsabilité sociale, éthique professionnelle, morale, déontologie, culture d'entreprise, code d'éthique, Stakeholder, employés, clients, actionnaires, fournisseurs, communauté locale, managers
La question éthique est entrée dans le champ de l'actualité depuis une dizaine d'années. Les entreprises s'intéressent de plus en plus aux problèmes et dilemmes éthiques qui se posent dans le management. Si les activités humaines étaient programmées ou instinctives, ces problèmes ne se poseraient pas. Or, la complexité croissante et l'incertitude des activités ont étendu les zones discrétionnaires. La réflexion éthique peut être analysée comme une tentative pour combler le vide dû à l'absence d'ordre naturel dans les activités humaines.
Les champs couverts par la recherche en éthique d'entreprise reflètent la diversité des problèmes affrontés par les sciences de gestion : l'éthique comme outil de management des forces de vente, la prise en compte de l'éthique du dirigeant de petite entreprise, la responsabilité sociale de l'entreprise, l'éthique professionnelle vue comme une convention et enfin les codes d'éthique dans les entreprises.
C'est ce dernier thème qui fera l'objet de cette analyse. Quel rôle peut jouer un code d'éthique dans la vie d'une entreprise ? Quelles sont les conditions d'introduction de cet outil ? Et quelles sont les retombées réelles sur le comportement des différentes parties prenantes de l'entreprise ?
Pour apporter des éléments de réponse à ces questions, nous analyserons, dans un premier temps, l'apport de la littérature sur la formalisation de l'éthique en proposant une distinction entre éthique, morale, déontologie et culture d'entreprise puis dans un deuxième temps, grâce à mes observations durant la période de stage chez Siemens SAS, l'analyse portera sur le rôle du code d'éthique chez la division Automation & Drives (A&D) comme outil de gestion en adoptant le cadre conceptuel fourni par la théorie des parties prenantes.
[...] Ils aident à garantir l'application des règles et la mise en place des processus d'approbation nécessaires. Ils sont également tenus de s'assurer que la formation nécessaire est disponible et suivie. Les Responsables Conformité des Régions et des Divisions supervisent les Responsables Conformité locaux qui doivent apporter leur soutien au niveau de l'entité. Le service juridique joue notamment le rôle de conseil en matière de conformité à l'échelle du Groupe. L'organisation compliance se pressentait ainsi au 1 janvier 2008 : Plusieurs supports d'informations sont à la disposition de tous les collaborateurs pour se renseigner sur la conformité comme un site web contenant l'ensemble de la documentation nécessaire pour aider les collaborateurs à résoudre tous les problèmes de conformité. [...]
[...] L'éthique est plutôt un questionnement permanent qui consiste à examiner les conséquences des actions de l'entreprise pour les intérêts ou les valeurs des divers intervenants que ces actions affectent [M. Pecqueur p. 92]. Elle ne peut prendre en compte les situations réelles qui ne peuvent être réglées d'avance par des normes prédéterminées. Les documents qui prétendent à l'exhaustivité entrent donc fondamentalement en contradiction avec l'exigence éthique : aucun document ne peut épuiser la liste des décisions et des actions bonnes ou mauvaises. [...]
[...] Elle est, de plus en plus, complétée par une réflexion sur l'éthique de l'entreprise. Cette préoccupation apparaît dans le cadre de la politique générale de l'entreprise (en amont de l'analyse stratégique) et veut être un cadre de référence pour la prise de décision. En exprimant son éthique, l'entreprise cherche à affirmer son caractère unique et permet à ses membres de vivre un sentiment d'appartenance. Le code d'éthique, un document énonçant ses valeurs, principes et croyances, peut être appréhendé comme un outil de régulation des relations entre l'entreprise et ses différentes parties prenantes. [...]
[...] Pasquero [1989] la probabilité de récidiver est elle aussi directement liée à la taille de l'entreprise. Les grandes firmes, et, tout particulièrement, celles qui ont des activités à l'étranger sont susceptibles d'avoir des travailleurs, des fournisseurs et des clients venant de différents milieux sociologiques et possédant différents systèmes de valeurs, d'où la nécessité de formaliser les valeurs organisationnelles. De plus, les changements survenus dans les contrats psychologiques liant l'individu à l'organisation [J-M. Hiltrop, 1995] obligent les entreprises à formuler la règle du jeu. [...]
[...] Salancik [1978] qui s'intéressent aux ressources critiques qui poussent les firmes à s'allier. Dans la théorie de la dépendance des ressources, les organisations ne peuvent être efficaces que si elles parviennent à gérer les exigences des groupes d'intérêt dont elles dépendent pour leurs ressources et leur soutien. Les stakeholders sont les détenteurs d'enjeux, c'est-à-dire les individus ou groupes qui peuvent affecter ou être affectés par la réalisation des objectifs de l'organisation. La théorie des parties prenantes montre qu'une organisation est dirigée par d'autres intérêts que ceux des actionnaires et des managers, incluant des groupes tels que les employés, clients, actionnaires, fournisseurs, la communauté locale, la société et les groupes représentant des intérêts spécifiques [T. [...]
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