Cours d'organisation et gestion des entreprises, gestion, organisation, entreprises, marchande, non marchande, secteur privé, secteur public, économie sociale
Le cours d'OGE s'intéresse particulièrement au fonctionnement des entreprises, au rôle des différentes catégories et groupes d'acteurs qui la composent. Cela dit, des aspects importants de l'OGE comme la compréhension des mécanismes internes d'organisation et de gestion ou encore l'analyse des choix et des décisions ne sont possibles que par la prise en compte de données dont une part importante se situe hors des entreprises elles-mêmes.
Parmi les notions essentielles que devrait avoir l'étudiant qui suit ce cours, arrêtons-nous un instant sur la comptabilité nationale, car elle nous donne l'occasion d'entrer de plain-pied dans le monde de la production et donc des entreprises. C'est elle en effet qui mesure la production, c'est-à-dire le flux de richesses créées pendant une année. La richesse est évaluée par différence entre la valorisation effectuée par les producteurs et l'ensemble des consommations intermédiaires (cette différence est la valeur ajoutée). Plus précisément, la production est définie comme une activité socialement organisée, destinée à créer des biens et des services habituellement échangés sur un marché et/ou obtenus à l'aide de facteurs de production s'échangeant sur un marché.
[...] Mais la théorie économique ayant longtemps assimilé le comportement de l'entreprise à celui de l'entrepreneur, l'amalgame était difficilement évitable. La théorie simplifiait ainsi outrageusement la réalité car elle ne prenait pas en considération les autres acteurs de l'organisation dont les intérêts, on l'a dit, peuvent être au moins partiellement en contradiction avec ceux de l'entrepreneur. Mais il s'agissait de pouvoir théoriser et construire des modèles permettant de définir les combinaisons productives susceptibles d'atteindre le profit maximum. Cette dernière notion a été critiquée, il y a un demi-siècle, par certains auteurs (Peter Drucker entre autres) qui estimaient que l'entreprise visait avant tout un profit raisonnable un profit suffisant pour couvrir les risques de l'activité économique et éviter ainsi une perte Les travaux théoriques sur le caractère non totalement parfait de la rationalité (Herbert Simon et l'hypothèse de la rationalité limitée) apporteront par la suite des arguments scientifiques à cette critique du profit maximum. [...]
[...] ) que des besoins de consommation plus symbolique (produits de luxe par exemple). L'entreprise cellule sociale L'entreprise est aussi une cellule sociale car composée d'individus regroupés autour d'une même communauté d'objectifs, coopérant, communiquant, parfois aussi s'affrontant. Les individus membres de l'organisation sont insérés dans un réseau plus ou moins formel de flux physiques et d'informations et mettent à la disposition de cette communauté leurs compétences, leurs savoir-faire, leur expérience. Ils forment des ensembles plus ou moins institutionnalisés et structurés (l'encadrement, les syndiqués, les salariés d'un même atelier ou bureau . [...]
[...] Au contraire de l'approche analytique qui s'intéresse aux différentes composantes prises indépendamment les unes des autres, le regard global (on dira aussi systémique privilégie une perspective d'ensemble où l'entreprise est considérée comme un tout en articulation avec diverses catégories d'acteurs de son environnement (les clients, les fournisseurs, les distributeurs, les concurrents, l'État . ) ; - la quatrième et dernière étape donnera un aperçu des multiples tentatives de conceptualisation du fonctionnement de l'entreprise. On ne reprendra ici que succinctement les principales théories des organisations : la plupart d'entre elles feront l'objet de développements plus complets dans les chapitres suivants du cours. [...]
[...] Elle met l'accent plus sur les interrelations entre les composantes du système que sur les composantes elles-mêmes. De plus, elle restitue une image plus réaliste de la place de l'entreprise au sein du système économique général dans lequel elle évolue. Il devient du coup difficile d'envisager l'analyse d'une entité productive quelconque sans comprendre au préalable les liaisons qu'elle entretient avec les acteurs de son environnement. Il serait aussi vain de vouloir expliquer le fonctionnement d'un sous-ensemble particulier de l'entreprise sans examiner les liaisons avec les autres sous-ensembles. Les apports méthodologiques de l'approche systémique sont incontestables. [...]
[...] ) qui prévaut en matière de stratégie : l'heure serait plus à la coopération qu'à la destruction du concurrent. IV. LES APPROCHES THÉORIQUES Tout au long du cours, il sera fait référence à des courants théoriques et à des auteurs dont la contribution est essentielle à la compréhension des organisations. Les apports théoriques ne doivent pas être interprétés comme un inévitable -et inévitablement fastidieux- exercice scolaire ; ils sont indispensables parce qu'ils donnent le vocabulaire et permettent la construction de situations abstraites qui vous serviront de référence pour comprendre, analyser et/ou concevoir des situations bien réelles. [...]
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