Repetto, entreprise familiale, ballerines, cousu-retourné, processus de fabrication, renommée internationale, distribution, ballerines professionnelles, communication
REPETTO est une entreprise familiale créée en 1947 par Rose Repetto. En effet, la saga familiale commence rue de la Paix un jour où le fils de Rose Repetto, Roland Petit, demande à sa mère de lui confectionner des ballerines. Elle n'est pas danseuse mais son fils de 23 ans à l'époque a fait de cet art son métier. Ainsi, elle imagine un procédé de fabrication unique qui fera de ses ballerines demi-pointes et pointes de véritables gants pour le pied. Rose Repetto, milanaise d'origine, avait inventé le « cousu-retourné ».
C'est en 1952 qu'a lieu la première création publicitaire de Rose Repetto. Cela annonce le début du conte de fées pour les ballerines Repetto. En effet, Repetto se fait rapidement une réputation d'excellence dans le milieu de la danse, mais on est encore loin de l'aura "mode" que nous lui connaissons aujourd'hui. Comme souvent, le succès et la notoriété vont venir avec le plébiscite d'une star, d'une icône de l'époque qui, de par son statut, a le pouvoir de faire et de défaire les styles et les modes. Ainsi, en 1956, Brigitte Bardot, qui était déjà une habituée des ballerines Repetto en tant que danseuse, demande à Rose Repetto de concevoir une chaussure aussi légère et agréable qu'un chausson de danse, mais beaucoup plus seyante et sexy.
La ballerine « Cendrillon » s'immortalise en rouge carmin dans « …Et Dieu créa la femme ». Repetto devient alors l'incarnation de l'élégance à la française.
En 1959, Rose Repetto installe sa première boutique au 22 rue de la Paix. Cette nouvelle adresse devient le repère des plus grandes étoiles du monde. De nombreux danseurs viennent s'y fournir : Maurice Béjart, Rudolf Noureev, Mikhaïl Barychnikov, Carolyn Carlson, le Kirov, les Folies Bergère, etc.
C'est seulement en 1964 que Léonor Fini stylise le logo de la marque Repetto.
Dans les années 70, une égérie de la chanson tombe également sous le charme du modèle pour hommes appelé Zizis, que Rose Repetto avait crée au départ pour sa belle-fille Zizi Jeanmaire. Serge Gainsbourg deviendra par la suite ambassadeur de la marque.
Suite à la mort de Rose Repetto en 1984 et l'arrivée des baskets et de l'avènement de la working girl, commence le déclin de la marque Repetto. En effet, la maison est passée de banques en fonds d'investissement, et s'effondre doucement. La Cendrillon, si sexy sur les pieds de Bardot, est devenue une chaussure "pour pieds sensibles" c'est-à-dire pour une clientèle de vieilles dames.
En 20 ans, la marque mythique de la danse classique a perdu son lustre d'antan.
Elle est alors rachetée en 1999 par Jean-Marc Gaucher qui a pour ambition d'insuffler à la marque un nouveau dynamisme et la replacer au devant de la scène.
Ancien cadre de Reebok France, il décide tout d'abord de moderniser l'image de l'entreprise en collaborant avec des créateurs tels qu'Issey Miyake en 2000, Yohji Yamamoto en 2002 ou avec Comme des Garçons en 2004.
Mais les débuts de Jean-Marc Gaucher à la tête de Repetto sont pour le moins difficiles, puisque, trois ans après avoir racheté, il dépose le bilan. Mais c'est pour proposer un plan de restructuration qui sera finalement accepté par le tribunal de commerce. Pour "déringardiser" la marque, le cap est mis sur la mode. La maison embauche des stylistes en France et aux Etats-Unis pour créer des chaussures tendance, sans s'éloigner de l'univers de la marque. Grâce à cette politique le chiffre d'affaires de l'entreprise a doublé entre 2004 et 2005.
Pour refaire parler d'elle, la maison Repetto lance sa première campagne internationale de publicité en 2006 afin de toucher un nouveau public plus jeune.
Suite à ces mesures, l'entreprise Repetto a pu sortir de son redressement judiciaire 3 ans avant la limite et a permis à Jean-Marc Gaucher d'être élu meilleur manager dans l'univers du luxe 2006.
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[...] Ces deux dépenses principales correspondent totalement à l'activité de Repetto qui consiste à la vente d'articles de danse et d'art chorégraphique. III. La gestion du personnel Repetto étant une entreprise en plein développement depuis sa reprise, il est difficile d'obtenir de nombreuses informations au niveau de sa gestion des ressources humaines. Le siège de l'entreprise est situé Rue de la Paix. Conditions de travail Le personnel est censé fonctionner aux 35 heures mais, Repetto étant en plein essor, il travaille la majorité du temps beaucoup plus. Aucune condition particulière n'a été relevée chez Repetto. [...]
[...] Serge Gainsbourg deviendra par la suite ambassadeur de la marque. Suite à la mort de Rose Repetto en 1984 et l'arrivée des baskets et de l'avènement de la working girl, commence le déclin de la marque Repetto. En effet, la maison est passée de banques en fonds d'investissement, et s'effondre doucement. La Cendrillon, si sexy sur les pieds de Bardot, est devenue une chaussure "pour pieds sensibles" c'est-à-dire pour une clientèle de vieilles dames. En 20 ans, la marque mythique de la danse classique a perdu son lustre d'antan. [...]
[...] Certaines danseuses ont donc des remises pour des ballerines Repetto. On peut citer comme client actuel et fidèle, l'Opéra national de Paris, l'Opéra de Lyon, les Ballets de Marseille et de Bordeaux, le Ballet de Champagne, auxquels s'ajoutent tous les aficionados de danse. Les Danseurs et danseuses achètent en moyenne 3 paires par moi. les ballerines et les chaussures Reppeto est très apprécié pour ses ballerines, emblème du savoir-faire français, c'est cette image qui plait à l'étranger. Repetto mise essentiellement sur le haut de gamme et fait de gros efforts à l'exportation : ses ballerines sont vendues au Japon et aux Etats-Unis entre autres. [...]
[...] C'est cette technique qui a fait de Repetto la notoriété qu'elle a à travers le monde. Les ballerines de villes qui représentent du chiffre d'affaires de Repetto sont fabriquées artisanalement et demandent une rigueur sans égale. En effet, les pointes des chaussures sont façonnées à la main et le bord des semelles est peint au pinceau. Une dernière semelle appelée "première de propreté" est apposée au fond de la chaussure avant de passer au contrôle qualité. Elles sont fabriquées comme les chaussons de danse : cousues à l'envers puis retournées comme une chaussette sur un embauchoir, un gage de souplesse et de confort unique. [...]
[...] On peut donc dire qu'un tiers de ses ventes sont réalisées grâce aux exportations. L'activité de l'entreprise est représentée sur le compte de résultat, plus précisément, par la colonne des produits. Un autre produit qui représente un poids important sur l'activité de la société, à part le chiffre d'affaires, ce sont les produits exceptionnels qui représentent le prix de vente des éléments d'actifs cédés. Ceux-ci atteignent environ 4,7 millions d'euros qui leur ont servi comme moyen d'investissement, mais connaissent une diminution pendant les années qui suivent jusqu'à arriver à euros. [...]
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