Entreprise Hydro Québec, changement organisationnel, hydroélectricité, taux d'intérêt, taux de change, énergies alternatives, demande d'électricité, décentralisation, pôle marketing, pôle commercial
Hydro Québec est une société d'État appartenant au gouvernement du Québec. Elle est responsable de la production, du transport et de la distribution de l'électricité au Québec sources d'énergie. Son siège social est situé à Montréal. Hydro Québec vit le jour en 1944 ; son objectif était de desservir la région de Montréal en exécutant une saine gestion financière et en vendant l'électricité au plus bas coût possible. 96% de l'électricité produite par Hydro Québec est d'origine hydraulique. De ce fait, la production des centrales nucléaires et thermiques (au gaz et au pétrole) est marginale, de même que l'éolien. Selon les stratégies actuelles de l'entreprise, cette dernière filière est cependant appelée à se développer, parallèlement à l'hydroélectricité et à l'efficacité énergétique.
L'entreprise a évolué dans un environnement économique difficile, lié aux nombreuses menaces de l'environnement externe. En effet, l'analyse de la situation avant 1982, montre que le contexte économique est incertain, dû notamment aux deux chocs pétroliers successifs de 1973 et 1979 : l'inflation résultant de la hausse du baril de pétrole a entraîné une récession économique et par conséquent d'autres répercussions sur l'économie comme des fluctuations défavorables des taux d'intérêt et des taux de change. Tout ceci se traduit pour Hydro Québec par un ralentissement de la demande d'électricité.
[...] Il doit être le garant de la satisfaction du client. L'entreprise doit donc dépenser deux milliards de $ au total pour assurer le passage à un réseau plus moderne. Cet investissement de long terme est en partie financé par l'arrivée de cash du virage commercial. Pourtant ce tournant commercial amène des questions stratégiques : comment doit-on gérer l'export ? Quelle tarification pour les industriels ? Pour résoudre ces problèmes sans en créer d'autres, il est mis en place des comités inter services, réunissant les personnes clés sur les problématiques en question et les plus à même d'imposer naturellement les adaptations déduites des réunions nommées troncs communs. [...]
[...] Hydro Québec a réduit l'effectif de direction. Le groupe a notamment regroupé les activités Production et transport et Clientèles et régions dans la division Exploitation. Ils ont décidé d'accorder davantage d'importance à la commercialisation, à la préoccupation clientèle et au développement technologique. Hydro Québec a également fait appel à des personnes de l'extérieur pour certains postes de direction pour orchestrer le changement. De même, pour accroître l'efficacité du fonctionnement de l'entreprise, le président a décidé de réunir les ressources financières, matérielles et humaines. [...]
[...] En effet, le pouvoir du siège social étouffait les régions et les agents d'opération. De plus, il était mal vécu, et devenait insupportable pour une partie du personnel. Les jeunes en particulier souffraient de la rigidité hiérarchique et désiraient plus de responsabilisation et de participation. L'accroissement de l'efficacité du fonctionnement de l'entreprise passait par une décentralisation des activités de l'entreprise, un rapprochement de la prise de décision de l'action. Hydro Québec voulait responsabiliser les équipes sur le terrain notamment les chefs de projet et les chefs de chantier. [...]
[...] Toutes les règles théoriques sur le changement ont été appliquées à la lettre. Cependant, la complexité de l'environnement, le changement radical, rapide et multi niveau ont conduit les dirigeants à avancer à l'aveuglette. Mais, cet homme clé y est parvenu, même si certaines relations humaines auraient pu être développées et appréciées par le personnel. Il est important de souligner que le changement ne peut-être fait si le personnel n'adhère pas à la nouvelle stratégie. De toute façon, sans son personnel, l'entreprise n'existe pas. [...]
[...] En outre, Hydro Québec n'écoute ni les défenseurs de l'environnement ni ses propres abonnés. L'annonce d'un changement dans l'organisation ne va pas dans le sens d'une réduction des grèves puisqu'il n'y a pas ou peu de consultation des anciens salariés et des syndicats. La nomination d'un nouveau dirigeant (Coulombe) en Décembre 1981 dans le cadre du gouvernement libéral de l'époque (1980-84) entraîne des rivalités entre les anciens et les nouveaux salariés. Malgré l'annonce d'un changement progressif et en douceur, il y a une peur des salariés de perdre leurs emplois. [...]
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